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Jean-Baptiste Rouillé de Meslay

magistrat français

Jean-Baptiste Rouillé, comte de Meslay[1], est un magistrat français, né à Paris en 1656, mort à Meslay-le-Vidame (Eure-et-Loir) en 1715[2].

Jean-Baptiste Rouillé de Meslay
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Biographie

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Son père, Jean Rouillé, comte de Meslay, mort en 1698, avait été conseiller d’État et intendant de Provence[3]. Son frère Pierre, intendant de Poitou, donna naissance à la ligne collatérale des Rouillé du Coudray et des Rouillé de Jouy, dont un descendant fut Octave Rouillé, marquis de Boissy, pair de France et sénateur du second Empire.

J.-B. Rouillé de Meslay devient conseiller au parlement de Paris et abandonne les charges publiques pour se livrer à la culture des sciences. Il est surtout connu par une de ses dispositions testamentaires qui attribuait à l'Académie des sciences une somme de 125 000 livres destinée à fonder des prix spéciaux[4]. La clause du testament portait que ces prix seraient distribués aux savants qui s’occuperaient de de résoudre la quadrature du cercle[2], ou de la détermination des longitudes[5]. Le fils du donateur tenta de faire annuler ces dispositions testamentaires, se fondant sur le fait que la quadrature du cercle était une chimère ainsi que sur « l'extravagance de certaines clauses », mais l'Académie eut gain de cause et fut maintenue en possession du legs, après un procès qui dura quatre ans[4].

Sources

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  • Grand dictionnaire universel du XIXe siècle

Notes et références

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  1. « Archives départementales d'Eure-et-Loir antérieures à 1790 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur archives28.fr (consulté le ).
  2. a et b Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, t. 13, Paris, Administration du grand Dictionnaire universel, 1866-1890, p. 1444.
  3. « Rouillé de Meslay, Jean (1615-1698) », sur IdRef (consulté le ).
  4. a et b Joseph Bertrand, L'Académie des sciences et les académiciens de 1666 à 1793, Paris, Hetzel, .
  5. « Item, je donne et lègue à l'Académie des sciences de Paris la rente de mille livres, au principal de vingt-cinq mille livres, constituée à mon profit par messieurs les marchands et échevins de la ville de Paris, à condition que Messieurs de l'Académie proposeront tous les ans un prix de la moitié de ladite rente, pour être par eux donné tous les ans à celui qui aura le mieux réussi en une méthode courte et facile pour prendre plus exactement les hauteurs et degrés de longitude en mer et en les découvertes utiles à la navigation et grands voyages. » J.-B. Rouillé de Meslay, Testament.

Liens externes

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  • Marie Jacob, Interdire la quadrature du cercle à l'Académie : une décision autoritaire des Lumières ? Revue d'histoire des mathématiques, Tome 11 (2005) no. 1 , p. 89-139 [1].