Nader Naderpour
Nader Naderpour (en persan : نادر نادرپور), né le à Téhéran – mort le à Los Angeles, est un poète iranien.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalités |
Dynastie Pahlavi (- iranienne (- |
Formation | |
Activités |
Parti politique |
---|
Biographie
modifierNaderpour naît le 6 juin 1929 à Téhéran, d'un père peintre et amateur de littérature persane, et d'une mère musicienne. Il achève ses études à la Sorbonne, à Paris. À son retour en Iran, il est rédacteur en chef du mensuel Honar va Mardom. Il part ensuite étudier à Rome. Puis il revient en Iran où il dirige des programmes audiovisuels sur la littérature contemporaine. En 1980, il quitte l'Iran pour la France où il rejoint le Mouvement de Résistance Nationale fondé par Chapour Bakhtiar. Puis, en 1987, s'établit aux États-Unis[1],[2].
Œuvre
modifierNaderpour a commencé à écrire de la poésie dans les années 1940. Il a publié neuf recueils de poèmes, traduits dans plusieurs langues dont le français. Le premier, en 1954, a pour titre Chashmha va Sasthayash. Dokhtare Jame (« Fille de la coupe ») est le deuxième, l'année suivante. Shere Angour paraît en 1958. Sormahe Khorshid en 1960. En 1968, il publie coup sur coup trois recueils : Giyah va Sang na, Atash ; Az Aseman ta Risman et Shame Baz Pasin. Sobhe Doroughin est publié en 1982 par le Mouvement de Résistance Nationale[2].
Leur diffusion en Iran est interdite.
Ouvrages traduits en français
modifier- Nader Naderpour (trad. Parviz Abolgassemi), Fille de la coupe, Fuveau, RAC, (ISBN 2-905205-87-8 (édité erroné), BNF 38884912)
- Trois figures de la poésie francophile persane : Eslâmi-e Nodouchane, Honarmandi et Nâderpour. L'harmattan, 2016.
- L'Ardente clarté des crépuscule. L'harmattan, collection « L'Iran en transition », 2021.
Références
modifier- (en-GB) Marilyn Turkovich, « Nader Naderpour », sur charterforcompassion.org (consulté le )
- (en) Farhad Mafie, « Biography | Nader Naderpour (1929-2000) », sur www.naderpour.com, (consulté le )
Liens externes
modifier
- Site consacré au poète