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Palaeoloxodon melitensis

espèce fossile d'éléphantidé

Palaeoloxodon melitensis, ou Elephas melitensis, est une espèce éteinte d'éléphant nain du Pléistocène, décrite par Hugh Falconer en 1868[1].

Palaeoloxodon melitensis
Description de cette image, également commentée ci-après
Éléphant nain du Pléistocène.
(musée de Għar Dalam à Malte)
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Mammalia
Ordre Proboscidea
Famille Elephantidae
Tribu Elephantini
Genre Palaeoloxodon

Espèce

Palaeoloxodon melitensis
Falconer, 1868

Description

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Des fossiles attribués à cette espèce ont été trouvés sur l'île de Malte. Cette espèce, très proche de Elephas falconeri mais endémique de Malte, était beaucoup plus petite que les espèces continentales. Certains fossiles montrent que l'animal adulte n'atteignait pas 1 mètre[2].

Phylogénie

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Phylogénie des genres d'éléphants ainsi que d'autres familles proches, d'après les caractéristiques de leur os hyoïde, selon Shoshani et al. (2007)[3], les caractéristiques anatomiques du squelette, selon Cozzuol et al. 2012[4], et les caractéristiques génétiques selon Meyer et al. 2017[5] :


Elephantimorpha

Mammutidae (mastodontes)  


Elephantida

Gomphotheriidae (gomphothères)  


Elephantoidea

Tetralophodon




Anancus




Paratetralophodon




Stegodontidae (stegodontides)  


Elephantidae

Stegotetrabelodon  




Stegodibelodon


Elephantinae

Primelephas  



Loxodontini

Palaeoloxodon (éléphants à défenses droites)  



Loxodonta (éléphants d'Afrique)  



Elephantini

Elephas (éléphants d'Asie)  



Mammuthus (mammouths)  














Son ancêtre probable était Palaeoloxodon antiquus, un éléphant de forêt qui atteignait 3 mètres au garrot et qui vivait en milieu boisé dans toute l'Europe et une partie de l'Asie.

Durant les périodes glaciaires, le niveau des mers était plus bas qu'aujourd'hui et les iles étaient séparées par des distances plus réduites, voire réunies par des isthmes. Les éléphants ont donc pu cheminer jusqu'aux futures iles. Ils sont aussi de bons nageurs et ont pu nager d'ile en l'ile sur de petites distances. La fin de la dernière période glaciaire et la fonte des glaces firent remonter le niveau de la mer, empêchant les animaux de continuer à circuler. Chez les espèces de grande taille à l'origine, l'isolement géographique en l'absence de prédateur induit un phénomène évolutif appelé « nanisme insulaire ». Les éléphants des îles méditerranéennes ont donc évolué vers une espèce de taille plus petite.

Notes et références

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  1. Falconer Hugh, Palæontological memoirs and notes of the late Hugh Falconer, 1868, p.292
  2. Palombo MR, Endemic elephants of the Mediterranean Islands: knowledge, problems and perspectives, The World of Elephants - International Congress, Rome 2001
  3. [2007] (en) Jeheskel Shoshani, Marco P. Ferretti, Adrian M. Lister, Larry D. Agenbroad, Haruo Saegusa, Dick Mol et Keiichi Takahashi, « Relationships within the Elephantinae using hyoid characters », Quaternary International, vol. 169-170,‎ , p. 174 (DOI 10.1016/j.quaint.2007.02.003, Bibcode 2007QuInt.169..174S, lire en ligne [sur researchgate.net]).
  4. Mario A. Cozzuol, Dimila Mothé und Leonardo S. Avilla: A critical appraisal of the phylogenetic proposals for the South American Gomphotheriidae (Proboscidea: Mammalia). Quaternary International 255, 2012, S. 36–41
  5. Matthias Meyer, Eleftheria Palkopoulou, Sina Baleka, Mathias Stiller, Kirsty E. H. Penkman, Kurt W. Alt, Yasuko Ishida, Dietrich Mania, Swapan Mallick, Tom Meijer, Harald Meller, Sarah Nagel, Birgit Nickel, Sven Ostritz, Nadin Rohland, Karol Schauer, Tim Schüler, Alfred L Roca, David Reich, Beth Shapiro und Michael Hofreiter: Palaeogenomes of Eurasian straight-tusked elephants challenge the current view of elephant evolution. eLife 6, 2017, S. e25413, doi:10.7554/eLife.25413

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Article connexe

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