[go: nahoru, domu]

Sainte-Marguerite (Liège)

quartier de Liège, en Belgique

Sainte-Marguerite est un quartier administratif de la ville de Liège situé sur la rive gauche de la Meuse, à l'ouest du centre, dans la vallée de la Légia.

Sainte-Marguerite
Sainte-Marguerite (Liège)
Vue du rempart
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Liège Province de Liège
Arrondissement Arrondissement administratif de Liège
Commune Liège
Code postal 4000
Démographie
Population 15 157 hab. (2007)
Fonctions urbaines Résidentielle
Géographie
Coordonnées 50° 38′ 46″ nord, 5° 33′ 41″ est
Transport
Bus TEC
1219
Localisation
Localisation de Sainte-Marguerite
Localisation de Sainte-Marguerite dans la Ville de Liège
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Sainte-Marguerite
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte administrative de Belgique
Sainte-Marguerite
Géolocalisation sur la carte : province de Liège
Voir sur la carte administrative de la province de Liège
Sainte-Marguerite
Liens
Site web www.liege.be/quartier/services-dans-mon-quartier/quartiers/ste-marguerite

Description

modifier

Ses quartiers voisins sont : à l'ouest (ONO) :la commune de Ans, au nord : le quartier administratif de Sainte-Walburge, au sud-ouest : la section de Glain (OSO) et le quartier administratif de Burenville (SO), au sud : le quartier administratif de Saint-Laurent, à l'est : le quartier administratif du Centre.

Le quartier peut-être subdivisé en trois régions : Saint-Séverin, pour la partie basse ; Sainte-Marguerite, pour la partie centrale et ; le Haut-Pré, pour sa partie supérieure.

Sa population recensée au registre de population pour 2007[1] est de 15 157 habitants.

Historique

modifier

L'histoire de Sainte-Marguerite[2] et, de Saint-Séverin; remontent aux origines de la ville.

En 959 déjà, ces quartiers sont dotés d'une église et deviennent paroisses. Vers l'an 1000, le développement de la Cité ardente ainsi que l'explosion démographique rendent nécessaire la construction d'une seconde enceinte.

Afin de protéger la cité contre les invasions extérieures, Notger la fait entourer d'une enceinte qui sépare alors Saint-Hubert et Saint-Martin de Saint-Séverin.

Saint-Séverin devient « intra muros ». La paroisse de Sainte-Marguerite se trouvant au-delà des murs devient le « Faubourg Sainte-Marguerite ».

La porte de Sainte-Marguerite qui sera supprimée en devient un des principaux accès à la ville. Elle était située à l'époque entre les Degrés des Tisserands et la rue des Fossés.

Au cours du XIXe siècle, le faubourg connaît un extraordinaire développement, les voies de communications se développent, la gare du Haut-Pré est créée.

Une importante mutation colossale est créée. Des commerces spécialisés, des soieries ou encore de la mercerie s'implantent et attirent une clientèle lointaine, nombreuse et diversifiée. S'y ajoute une très forte croissance de la population qui se répartit dans le quartier de façon relativement structurée : le bas du quartier se peuple particulièrement d'armuriers et de mineurs tandis que le haut continue à accueillir plus spécifiquement des maraîchers, des viticulteurs et des bûcherons.

Cette prospérité s'achève dans la seconde moitié du XXe siècle.

On note un déclin dans les années 1960. En 1975, la construction d'une liaison « centre-ville - autoroute E25 » coupe le quartier en deux et créera de cet axe un isolement du reste de la ville, provoquant en 30 ans le départ de quelque 5 000 habitants et un profond déclin socio-économique.

Doté d'une grande richesse patrimoniale avec la Légia, les murailles et de nombreux immeubles classés, présentant une belle unité architecturale, le faubourg Sainte-Marguerite relève la tête, peu à peu.

Culturel

modifier

Géants

modifier

La réalisation de la voie rapide fin des années 1970 entraîne de nombreuses expropriations et crée des ruptures entre les différents sous quartiers de ce faubourg. Dans ce contexte, les commerçants décident de concevoir et réaliser deux géants, symboles de l'union du haut et du bas du quartier.

C'est pourquoi, Hubert Séverin remonte chercher Marguerite d'Arzis (la place des Arzis se trouve sur le haut de la rue Sainte-Marguerite).

Incendiés puis remis à neuf, aujourd'hui; les nouveaux géants, hauts de 4,50 m, renouvellent leurs vœux de mariage chaque année, généralement la première semaine de juin, à l'occasion de la fête de quartier.

Théâtres

modifier

Le quartier compte deux théâtres de marionnettes ; le Théâtre à Denis, théâtre de marionnettes traditionnelles liégeoise, situé rue Sainte-Marguerite et le Théâtre al botroule, avec ses marionnettes pour adultes, situé rue Hocheporte.

Sainte-Marguerite en quelques photographies

modifier
 
Liège, Statue et Vierge
 
Église Sainte-Marguerite en 1863

Notes et références

modifier
  1. Statistiques démographiques de la ville de Liège Site officiel de la ville de Liège (en bas de page)
  2. Extraits de textes : Un peu d'histoire du Site officiel du quartier de Sainte Marguerite

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Le guide du quartier

modifier

Un petit guide gratuit du quartier de Sainte Marguerite pour vous aider à le découvrir et à l’apprécier.

Le Service d'Activités Citoyennes, le SAC, rue Sainte Marguerite no 28 a publié un guide gratuit Balade à travers Sainte Marguerite reprenant un bref historique du quartier, une proposition de promenade à travers les nombreuses petites rues, toute une série de petites infos pratiques et utiles sur le quartier…

Bibliographie

modifier
  • Le quartier Sainte-Marguerite, Michel Vandam, coll. « Je dirais même plus » (no 19), , 56 p. (présentation en ligne)
  • ASBL « Animation et créativité », Burenville, Sainte-Marguerite : Question de point de vue, , 71 p.

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier