Torgnon
Torgnon est une commune italienne alpine de la région Vallée d'Aoste, située dans le bas Valtournenche.
Torgnon | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Italie | |||
Région | Vallée d'Aoste | |||
Syndic Mandat |
Lorena Engaz 2021-2025 |
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Code postal | 11020 | |||
Code ISTAT | 007067 | |||
Préfixe tel. | 0166 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Torgnoleins | |||
Population | 555 hab. (01-01-2022[1]) | |||
Densité | 13 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 45° 48′ 00″ nord, 7° 34′ 00″ est | |||
Altitude | Min. 1 489 m Max. 1 489 m |
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Superficie | 4 200 ha = 42 km2 | |||
Divers | ||||
Saint patron | Martin de Tours | |||
Localisation | ||||
Localisation dans la Vallée d'Aoste. | ||||
Géolocalisation sur la carte : Italie
Géolocalisation sur la carte : Italie
Géolocalisation sur la carte : Vallée d'Aoste
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Liens | ||||
Site web | Site officiel | |||
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Géographie
modifierLe territoire de la commune est compris entre 800 mètres et 3 320 mètres d'altitude. Les hameaux sont au nombre de 22, ils s'égrènent sur une terrasse morainique vaste et ensoleillée.
Histoire
modifierTorgnon possède des vestiges archéologiques importants. Deux établissements protohistoriques ont été retrouvés aux hameaux Châtel et Chatrian, ainsi qu'un site datant de l'époque des Salasses sur le col Pierrey, ce qui témoigne du fait que Torgnon était habité déjà avant l'arrivée des Romains.
Le pape Alexandre III, dans sa bulle du , cite la paroisse de Torgnon comme existante « in Valle tornina ». Il semble donc que Torgnon (latin Tornacus devenu par corruption Tornio) a donné son nom au Valtournenche, nommé ensuite « Vallis Tornenchia », puis « Valtournanche »[2].
À partir du Moyen Âge, cette commune fit partie des propriétés des seigneurs de Cly, qui s'étendaient aussi au-delà des Alpes, jusqu'à Sion. Pendant la période de gouvernement du tyrannique Pierre de Cly, le fief de Torgnon fut conquis par les Savoie, qui l'administrèrent pendant 200 ans environ.
En 1550, il fut cédé à la famille Moralis, puis aux Fabri, aux Roncas, et enfin aux Bergera, qui renoncent officiellement à leurs droits sur Torgnon en 1750.
Le cadastre sarde de la paroisse terminé le , très mal conservé, relève 13 314 parcelles et seulement les noms de 349 propriétaires-contribuables.
Les témoignages de la période des seigneuries sont les canaux d'irrigation, parmi lesquels le ru du pain perdu, les rascards, le moulin d'Étirol et les ruines de l'hospice de Chavacour.
Cet hospice se situe le long de l'ancienne route qui reliait Torgnon au canton du Valais, par les cols de Chavacour, de For, de Collomb et du Théodule. C'était l'axe du commerce du bétail et du vin muscat de Chambave.
Économie
modifierTorgnon fait partie de l'unité des communes valdôtaines du Mont-Cervin.
Langues
modifierLes langues parlées à Torgnon sont le francoprovençal valdôtain, le français, et l'italien (minoritaire).
Sport
modifierDans cette commune se pratiquent le tsan et le palet, deux des sports traditionnels valdôtains.
Domaine skiable
modifierUn petit domaine skiable de 25 km de pistes est aménagé à Torgnon[3].
Administration
modifierHameaux
modifierEntre parenthèses est indiquée la version (non officielle) en patois torgnolein : Berzin (Berzén), Champagnod (Tsampagneu), Champeille (Tsampeille), Chantorné (Tsantorné), Chaté (Chaté), Châtelard (Tsatellà), Chatrian (Tsatrian), Cheille (Chéille), Chésod (Tséseu), Cortod (Corteu), Étirol (Étiou), Fossemagne, Gilliarey, Gombaz (Gomba), Lévaz, Mazod (Mazeu), Mongnod (Mongneu - chef-lieu), Nozon, Pecou, Petit-Monde, Ponty, Septumian (Setteumian), Triatel (Triaté), Tuson (Teuson), Valleil (Vallèi), Verney, Vesan Dessous (Vesan désò), Vesan Dessus (Vesan dameun), les Roncs (Lé Ron).
Le nom du hameau Nozon a la particularité d'être en même temps un ambigramme naturel et un palindrome.
Communes limitrophes
modifierAntey-Saint-André, Bionaz, Châtillon, Nus, Saint-Denis, Valtournenche, Verrayes
Jumelages
modifierPersonnalités
modifier- Martin Besenval de Brünstatt (1600-1660), entrepreneur et commerçant, anobli en 1655, fondateur de la lignée des Besenval de Soleure.
- Jean-Antoine Gal (1795-1867), religieux et historien valdôtain.
- Jean-Baptiste Gal (1809-1898), diplomate, frère de Jean-Antoine.
- François-Gabriel Frutaz (1859-1922), ecclésiastique et historien valdotain.
- Carlo Perrin (1946-), homme politique italien.
Patrimoine
modifier- Le musée ethnographique du Petit-Monde, au hameau Triatel ;
- Les ruines du château de Chavacour, sans doute bâti par la volonté de Boniface de Challant-Cly, fils de Boson IV, pour protéger un col secondaire vers la Suisse ; l'hospice de Chavacour est souvent cité en tant que station de la poste par les seigneurs de Cly ;
- Une maison au village Valleil, remontant au XVIe siècle, avec un grenier du XIe siècle ;
- Une maison à Mongnod (chef-lieu) avec une inscription de 1814 dédiée au Roi de Sardaigne ;
- L'étang de Ditor et le lac de Tsan.
Galerie de photos
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La chapelle de Ponty.
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L'ancien moulin à Étirol.
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Rascard médiéval à Triatel.
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La chapelle de Triatel.
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Faisceaux pour la fontine au musée ethnographique du Petit-Monde.
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Une vue de Triatel et du rascard médiéval du musée ethnographique du Petit-Monde.
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Grenier de 1677 à Nozon.
Notes et références
modifier- (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
- Robert Berton, Antroponymie Valdôtaine. Communauté de Montagne du Marmore, Musumeci éd., Quart, 1988, p. 41.
- Site web de la commune de Torgnon.
- À Torgnon le syndic Daniel Perrin a démissionné - region.vda.it
- Statuts de la commune de Torgnon, art.7 - Jumelages.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Claudine Remacle, L'habitat rural valdôtain: étude de géographie historique et sociale: Torgnon, Oyace, Bionaz, Turin : Allemandi éd., 1994
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- (it + fr + en) Site officiel
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (fr + it + en) Site de l'office du tourisme