« Andrei Vieru » : différence entre les versions

{{Infobox BiographieBiographie2

| image = Andrei Vieru.jpg

| date de naissance = 1958

| autres activités = EcrivainÉcrivain

'''Andrei Vieru''', né en [[1958]] à [[Bucarest]] ([[Roumanie]]), est un [[pianiste]], [[écrivain]] et [[philosophe]] d’expression française.

Il est né à Bucarest d’un père roumain (le compositeur [[Anatol Vieru]]) et d’une mère russe (la musicologue Nina Vieru). Il vit en France depuis [[1989]], où il est naturalisé français en [[1994]]. Il est le neveu du philosophe roumain [https[://ro.wikipedia.org/wiki/:Sorin_Vieru |Sorin Vieru]] (frère d’Anatol Vieru).

Lors de la parution de l’''Éloge de la vanité''<ref>Voir les critiques de Jacques Drillon (Nouvel Observateur, 11-17 juillet 2013), Marin de Viry (Marianne, 15-21 juin 2013), Thierry Clermont (Le Figaro, 30 mai 2013).</ref> ([[Éditions Grasset & Fasquelle|Grasset]], 2013), son deuxième ouvrage, {on a pu remarquer qu’en dépit des apparences il s’agit là moins d’un livre sur les vanités, les ambitions et les jalousies que d’un essai sur le talent et le génie. Vieru reconnaissait, lors de la sortie de la version roumaine (traduction de l’auteur) de l’ouvrage en {{date-|novembre 2016}}, qu’il a fini par se rendre compte lui-même de cette double thématique. Bien que n’étant pas un livre d’aphorismes, cet essai avait pourtant été perçu par la presse littéraire comme relevant de la tradition française de [[François de La Rochefoucauld|La Rochefoucauld]], de [[Sebastien-Roch Nicolas de Chamfort|Chamfort]] et de [[Cioran]].

Sous l’aspect plus particulier des problématiques de la traduction, il reprendra le thème de l’interprétation des œuvres d’art dans son essai « De la tâche du traducteur et de celle de l’interprète » paru dans le premier numéro de la [[Le Courage|revue Le Courage]] (Grasset, 2015).{{Référence nécessaire||date=février 2017}}

{{section à sourcer|date=février 2017}}

Il a par ailleurs montré que l’on pouvait définir la fonction zêta de [[Bernhard Riemann|Riemann]] sur la demi-droite (0, ∞) d’un seul coup, de telle manière que, pour l’argument 1, la fonction prend naturellement comme valeur la [[Constante d'Euler-Mascheroni|constante d’Euler]].

Il a donné, toujours sans démonstration, la forme explicite des coefficients des [[Série de Laurent|séries de Laurent]] des fonctions Γ et lnΓ dans le voisinage de toutes les singularités négatives de ces deux fonctions (moyennant une formule unique pour chacune desde ces deux fonctions). Pour les coefficients des séries Laurent de la fonction Gamma autour de ses pôles négatifs, Vieru obtient des sommes imbriquées de plus en plus complexes, ayant l’aspect d’une fractale<ref>Voir : [https://arxiv.org/ftp/arxiv/papers/1302/1302.3613.pdf Fractal algebraic and linguistic structures generated by the Laurent series for the Gamma function near its negative poles] </ref>.