« Alfred Roques » : différence entre les versions

{{Entête label|BA|année=2015}}

|date de naissance = {{date sport|17|février|1925|en rugby à XV}}

|surnom = ''Le Pépé du [[Quercy]]''<br /> ''{{lang|en|The Wild One}}'' («  le sauvage  ») <br /> ''{{lang|en|The Rock}}'' («  le roc  »)

|saison = 1951-1954<br /> 1954-19?? <br /> 1967

|année nationale = [[1958 en rugby à XV|1958]]-[[1963 en sport|1963]]

'''Alfred Roques''', né le {{date sport|17|février|1925|en rugby à XV}} à [[Cazes-Mondenard]] dans le [[Tarn-et-Garonne]], mort le {{date sport|7|novembre|2004|en rugby à XV}} à [[Cahors]] dans le [[Lot (département)|Lot]], est un [[rugby à XV|joueur de rugby à XV]] [[Équipe de France de rugby à XV|international français]] qui évolue au poste de [[Pilier (rugby à XV)|pilier droit]] du milieu des [[années 1950]] jusqu'au milieu des [[années 1960]].

}}.</ref>, appelée "Lou Boun Diou". C'est le sixième enfant d'Abel Roques, les plus grands se prénomment André, Alban, Armand, Albert, Adrienne<ref name="garcia6245">{{harvsp

}}.</ref> et les deux derniers Marcel et Sylvette<ref name="garcia6246" />{{harvsp.

=== Rugby à XV, débuts à Moissac, puis àdépart pour Cahors ===

}}.</ref>. Il signeaccepte de signer un contrat de joueur de rugby à Cahors, s'il y dispose d'un travail «  stable et en plein air  »<ref name="garcia6249"/>. Après avoirAyant travaillé comme agriculteur à Cazes-Mondenard, ilon lui propose de devientdevenir chef du service d'entretien du stade municipal de Cahors<ref name="garcia6249"/>. Il accepte et évolue à compter de la saison 1953-1954 à Cahors<ref name="cahors50">{{Lien web

|titre=Archives. Historique. Les matchsmatches Cahors-Lourdes

[[Fichier:FIFA World Cup 2010 Slovakia Italy.jpg|vignette|droite|alt=Un stade de football est pris en photo depuis le haut des tribunes. On aperçoit les spectateurs au premier plan, les joueurs au loin.|Le [[Ellis Park Stadium|stade Ellis Park]] de [[Johannesbourg]], ici en 2010, est le stade où s'imposent {{nobr|9-5}} Alfred Roques et ses coéquipiers contre les ''{{lang|en|Springboks}}''.]]

|consulté le=12 juillet 2015}}</ref>. Pour le journaliste du ''[[Le Monde|Monde]]'', Alfred Roques a été excellent<ref name="australie"/> ; pour Jérôme Prévôt, «  il donne des cauchemars à son vis-à-vis australien alors qu'on annonçait les ''{{lang|en|Wallabies}}'' très forts en première ligne  »<ref name="prévôt55"/>.

Alfred Roques est sélectionné pour la [[tournée de l'équipe de France de rugby à XV en 1958]] en [[Afrique du Sud]] ; il fait face aux avants ''{{lang|en|[[équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV|Springboks]]}}''<ref group="Note">''{{lang|en|Springboks}}'' est le surnom donné à l'[[équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV]].</ref> [[Piet du Toit]] et [[Chris Koch (rugby à XV)|Chris Koch]] sans souci<ref name="depeche"/>{{,}}<ref name="lalanne59"/>, la presse locale l'affuble du surnom de ''{{lang|en|The Wild One}}'' («  le sauvage  » en français) ou ''{{lang|en|The Rock}}''<ref name="prévôt55"/>. Chris Koch qualifie son vis-à-vis français de «  meilleur pilier du monde  » avant la rencontre<ref>{{Lien web

[[François Moncla]] succède à [[Lucien Mias]] comme capitaine de l'équipe de France<ref>{{Harvsp|Lalanne 1961|p=62}}.</ref>. Lors de la deuxième rencontre du [[Équipe de France de rugby à XV au Tournoi des Cinq Nations 1960|Tournoi 1960]], l'[[Équipe de France de rugby à XV|équipe de France]] concède le match nul {{nobr|3-3}} à [[Stade olympique Yves-du-Manoir|Colombes]], contre l'[[Équipe d'Angleterre de rugby à XV|Angleterre]]<ref>{{Harvsp|Lalanne 1961|p=68-72}}.</ref>. Les coéquipiers d'Alfred Roques s'imposent le {{date-|26|mars|1960|en rugby à XV}} {{nobr|16-8}} au [[Équipe du pays de Galles de rugby à XV|pays de Galles]] à Cardiff<ref>{{Harvsp|Lalanne 1961|p=72-76}}.</ref> puis gagnent {{nobr|23-6}} contre les [[Équipe d'Irlande de rugby à XV|Irlandais]], soit le plus large succès sur des Britanniques<ref>{{Harvsp|Lalanne 1961|p=77-79}}.</ref>. La France s'impose seule dans le Tournoi, c'est le [[Petit Chelem de rugby à XV|Petit Chelem]], une victoire sans défaite (trois matchs gagnés et un match nul). Les Français rééditent cette performance en [[Équipe de France de rugby à XV au Tournoi des Cinq Nations 1961|Tournoi 1961]], pour une nouvelle victoire avec le Petit Chelem. Entre -temps, le pilier lotois est sélectionné pour la tournée[[Tournée de l'équipe de France de {{nobr|rugby à XV}} en 1960|tournée de l'équipe de France en 1960]] en [[Argentine]] et dispute trois test-matchs victorieux<ref name="scrum"/>.

|titre=Magnifique victoire de la France sur l'Angleterre. André Boniface a ajouté sa propre démonstration à celle du «  pack  » de France

|titre=Surprise à Cardiff : la France battue (3-0). Un «  pack  » gallois étonnant de force et de vitesse

Le {{date-|3|janvier|1963|rugby à XV}}, le [[Cahors rugby|Stade cadurcien]] et Alfred Roques s'inclinent {{nobr|3-6}} à [[Stade montois (rugby à XV)|Mont-de-Marsan]] en [[Challenge Antoine Béguère|Challenge Béguère]], pour une rentrée {{citation|satisfaisante}} du pilier lotois avant le début du [[Tournoi des Cinq Nations 1963]]<ref>{{Lien web

|titre=Après la victoire de l'Écosse (11-6) La faillite du «  pack  » de France

En [[Championnat de France de rugby à XV 1962-1963|1962-1963]], Alfred Roques et ses partenaires perdent en quart de finale du championnat {{nobr|3-0}} contre Lourdes dans un match sans jeu<ref>{{Lien web

== Style, surnomsurnoms ==

Dans un portrait, [[Robert Barran]], [[rédacteur en chef]] du [[Miroir Sprint|Miroir du rugby]], écrit en {{date-|janvier 1963}} : {{citation|Pour qui le rugbyman est inséparable de l'homme, il (Alfred Roques) constitue un exemple. Ce qu'est la bonté chez un homme fort, il l'a exprimé. Ce qu'est un homme fort dans une mêlée, il l'a exprimé aussi. […] À Twickenham comme à Murrayfield, à Lansdowne Road de Dublin comme à l'Arms Park de Cardiff, son empreinte demeurera. Comme elle est gravée à Capetown et à Johannesburg à la suite de l'inoubliable épopée sud-africaine}}<ref name="deproques">{{Lien web

|consulté le=17 juillet 2015}}.</ref>. Alfred Roques est un pilier solide, un «  hercule rural et placide  »<ref name="prévôt55"/> avec de la qualité cardiaque et musculaire<ref name="garcia6258">{{harvsp

}}.</ref>. En {{date-|août 1958}}, il pèse {{nobr|98 [[kilogramme]]s}} pour {{unité|1.78|m}}<ref name="lalanne59" />.

Il a {{nobr|33 ans}} quand il fait ses débuts internationaux et un crâne dégarni qui le fait paraître encore plus vieux que son âge<ref name="prévôt55"/>. Aussi, est-il surnommé ''Le Pépé du [[Quercy]]''<ref name="depeche">{{lien web| url=https://www.ladepeche.fr/article/2004/11/08/246890-Alfred-Roques-au-paradis-du-rugby.html| titre=Alfred Roques au paradis du rugby| auteur=J.-L.G.| année=8 novembre 2004| éditeur=[[La Dépêche du Midi]]| site=www.ladepeche.fr| consulté le=13 juillet 2015}}</ref>. Lors de la [[tournée de l'équipe de France de rugby à XV en 1958]] en [[Afrique du Sud]], il fait face aux avants ''{{lang|en|[[équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV|Springboks]]}}'' sans problème<ref name="depeche"/>{{,}}<ref name="lalanne59"/>, la presse locale l'affuble du surnom de ''{{lang|en|The Wild One}}'' («  le sauvage  » en français) ou ''{{lang|en|The Rock}}''<ref name="prévôt55"/>. Il est aussi surnommé "Alfrédou", "Alfred le chauve", "l'homme tranquille", "le sanglier", "la montagne", "le sauvage", "Gibraltar" et "la Tour de béton"<ref>Télé 7 Jours n°102, semaine du 3 au 9 mars 1962, page 55, article de Michel Perrin intitulé "Roques : je serai encore international de rugby à quarante ans".</ref>.

Alfred Roques obtient l'[[Oscars du Midi olympique|Oscar du Midi olympique]] (meilleur joueur français du championnat) en [[1963]]. En 1998, il reçoit un «  Bélier d'Or  » d'une association de premières lignes du «  {{nobr|XV de France}}  »<ref>{{Lien web

| titre=La confrérie des «  forts en tronche  »

Alfred Roques a vécu à Cahors<ref name="garcia6245"/> dans le [[Lot (département)|Lot]], où il s'établit avec Noëlle sa femme, qu'il épouse en {{date-|juillet 1954}}<ref name="dep55" />. Il a quatre filles<ref name="garcia6245"/>{{,}}<ref name="dep55"/>, dix petits enfants<ref name="dep55"/>. Il décède à l'âge de {{nobr|79 ans}} le {{date-|7|novembre|2004|en rugby à XV}} à l'hôpital de [[Cahors]]<ref name="depeche"/>. {{refnec|SaSon sépulturecorps repose au cimetière de Martissan, dans le hameau de [[Cazes-Mondenard]]}}.

* {{ouvrageOuvrage

|prénom1=Henri

|nom1=Garcia

|titre=Les contes du rugby

|éditeur=La Table Ronde

|mois=mai

|passage=39-60

* {{ouvrageOuvrage

|prénom1=Jérôme

|nom1=Prévôt

|titre=Messieurs Rugby : les
|sous-titre=Les grands joueurs français

|éditeur=éditions Midi Olympique - Société Occitane de Presse

|passage=54-57

| libellé = Prévôt 2006

* {{ouvrageOuvrage

| langue = fr

| nom1 = Collectif [[Midi olympique]]

| titre = Cent ans de XV de France

| éditeur = Midi olympique

| isbn isbn10= 2-9524-7310-2

| idlibellé=Collectif 2007

| nom1 = Lalanne

| titre = Le grand combat du XV de France

| lieu = Lagny sur Marne

| éditeur = La Table Ronde

| année = 1959

| année premièrenuméro d'édition = 19591

| pages totales = 241

| isbn = 978-2-7103-0590-93

|prénom1=Henri

|nomnom1=Garcia

|éditeur=La Martinière

|année=2011

* {{espnscrum|player=6239Bases sport}}

{{Portail|rugby à XV|MidiTarn-Pyrénéeset-Garonne|Lot|France}}

[[Catégorie:Personnalité liée au département du Lot]]