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« Alfred Roques » : différence entre les versions

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|pays de décès = France
|taille = {{taille|m=1.78}}
|surnom = ''Le Pépé du [[Quercy]]''<br /> ''{{lang|en|The Wild One}}'' («  le sauvage  ») <br /> ''{{lang|en|The Rock}}'' («  le roc  »)
|position = [[Pilier (rugby à XV)|pilier]]
|saison junior =
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|Garcia 1962
|p=45
}}.</ref> et les deux derniers Marcel et Sylvette<ref name="garcia6246" />{{harvsp.
|Garcia 1962
|p=46
}}.</ref>.
 
Il pratique le [[football]] dans le club de son village, au poste de [[Défenseur (football)|défenseur]], c'est la seule activité sportive au village<ref name="garcia6247">{{harvsp
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|Garcia 1962
|p=49
}}.</ref>. Il accepte de signer un contrat de joueur de rugby à Cahors, s'il y dispose d'un travail «  stable et en plein air  »<ref name="garcia6249"/>. Ayant travaillé comme agriculteur à Cazes-Mondenard, on lui propose de devenir chef du service d'entretien du stade municipal de Cahors<ref name="garcia6249"/>. Il accepte et évolue à compter de la saison 1953-1954 à Cahors<ref name="cahors50">{{Lien web
|url=http://www.cahors-rugby.fr/archive-site/index.php?option=com_content&view=article&id=55:1952-1955-&catid=14:historique&Itemid=20
|titre=Archives. Historique. 1952-1955
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|éditeur=''[[Le Monde]]''
|année=11 mars 1958
|consulté le=12 juillet 2015}}</ref>. Pour le journaliste du ''[[Le Monde|Monde]]'', Alfred Roques a été excellent<ref name="australie"/> ; pour Jérôme Prévôt, «  il donne des cauchemars à son vis-à-vis australien alors qu'on annonçait les ''{{lang|en|Wallabies}}'' très forts en première ligne  »<ref name="prévôt55"/>.
 
Alfred Roques fait ses débuts dans le Tournoi trois semaines après, le {{date-|29|03|1958|rugby à XV}} ; il fait partie de l'équipe qui bat l'[[Équipe du pays de Galles de rugby à XV|équipe du pays de Galles]] à l'[[Cardiff Arms Park|Arms Park]] de [[Cardiff]] ({{nobr|16-6}})<ref name="scrum"/>{{,}}<ref group="Note">Voir aussi [[France-Galles en rugby à XV]].</ref>. C'est la deuxième victoire française au pays de Galles de toute l'histoire et la première victoire depuis six ans contre les Gallois. La France remporte les deux derniers matchs du Tournoi. La victoire contre l'[[Équipe d'Irlande de rugby à XV|Irlande]] est chanceuse ; Alfred Roques a convaincu les observateurs<ref name="mias58">{{Lien web
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[[Fichier:Pierre Albaladejo 2015-05-10.jpg|vignette|droite|upright|alt=Un homme portant des lunettes de soleil, le bras droit vers le visage et le bras gauche se tenant vers le premier.|[[Pierre Albaladejo]], ici en 2015, joue avec Alfred Roques en équipe nationale de 1960 à 1963.]]
 
Alfred Roques est sélectionné pour la [[tournée de l'équipe de France de rugby à XV en 1958]] en [[Afrique du Sud]] ; il fait face aux avants ''{{lang|en|[[équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV|Springboks]]}}''<ref group="Note">''{{lang|en|Springboks}}'' est le surnom donné à l'[[équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV]].</ref> [[Piet du Toit]] et [[Chris Koch (rugby à XV)|Chris Koch]] sans souci<ref name="depeche"/>{{,}}<ref name="lalanne59"/>, la presse locale l'affuble du surnom de ''{{lang|en|The Wild One}}'' («  le sauvage  » en français) ou ''{{lang|en|The Rock}}''<ref name="prévôt55"/>. Chris Koch qualifie son vis-à-vis français de «  meilleur pilier du monde  » avant la rencontre<ref>{{Lien web
|url=http://www.rugbyrama.fr/rugby/tournee-1958/2008/alfred-roques-impressionne_sto1657052/story.shtml
|titre=Roques meilleur pilier du monde
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|consulté le=17 juillet 2015}}</ref>, l'[[Équipe d'Angleterre de rugby à XV|Angleterre]] {{nobr|13-0}} à Colombes avec un bon travail des avants<ref>{{Lien web
|url=http://abonnes.lemonde.fr/archives/article/1962/02/27/magnifique-victoire-de-la-france-sur-l-angleterre-andre-boniface-a-ajoute-sa-propre-demonstration-a-celle-du-pack-de-france_3134744_1819218.html?xtmc=tournoi_rugby&xtcr=228
|titre=Magnifique victoire de la France sur l'Angleterre. André Boniface a ajouté sa propre démonstration à celle du «  pack  » de France
|auteur=Robert Duthen
|site=www.lemonde.fr
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|consulté le=17 juillet 2015}}</ref>, la France et Alfred Roques s'inclinent {{nobr|3-0}} à Cardiff devant des avants gallois redoutables<ref>{{Lien web
|url=https://www.lemonde.fr/archives/article/1962/03/27/surprise-a-cardiff-la-france-battue-3-0-un-pack-gallois-etonnant-de-force-et-de-vitesse_3134526_1819218.html
|titre=Surprise à Cardiff : la France battue (3-0). Un «  pack  » gallois étonnant de force et de vitesse
|auteur=Robert Duthen
|site=www.lemonde.fr
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}}.</ref>. La France s'incline devant l'[[Équipe d'Écosse de rugby à XV|Écosse]] {{nobr|11-6}} et pour le journaliste du ''[[Le Monde|Monde]]'', le pack d'avants est en cause, dominé par son vis-à-vis<ref>{{Lien web
|url=https://www.lemonde.fr/archives/article/1963/01/15/apres-la-victoire-de-l-ecosse-11-6-la-faillite-du-pack-de-france_2226770_1819218.html
|titre=Après la victoire de l'Écosse (11-6) La faillite du «  pack  » de France
|site=www.lemonde.fr
|éditeur=''[[Le Monde]]''
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|auteur=J-M. F.
|année=8 novembre 2014
|consulté le=17 juillet 2015}}.</ref>. Alfred Roques est un pilier solide, un «  hercule rural et placide  »<ref name="prévôt55"/> avec de la qualité cardiaque et musculaire<ref name="garcia6258">{{harvsp
|Garcia 1962
|p=58
}}.</ref>. En {{date-|août 1958}}, il pèse {{nobr|98 [[kilogramme]]s}} pour {{unité|1.78|m}}<ref name="lalanne59" />.
 
Il a {{nobr|33 ans}} quand il fait ses débuts internationaux et un crâne dégarni qui le fait paraître encore plus vieux que son âge<ref name="prévôt55"/>. Aussi, est-il surnommé ''Le Pépé du [[Quercy]]''<ref name="depeche">{{lien web| url=https://www.ladepeche.fr/article/2004/11/08/246890-Alfred-Roques-au-paradis-du-rugby.html| titre=Alfred Roques au paradis du rugby| auteur=J.-L.G.| année=8 novembre 2004| éditeur=[[La Dépêche du Midi]]| site=www.ladepeche.fr| consulté le=13 juillet 2015}}</ref>. Lors de la [[tournée de l'équipe de France de rugby à XV en 1958]] en [[Afrique du Sud]], il fait face aux avants ''{{lang|en|[[équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV|Springboks]]}}'' sans problème<ref name="depeche"/>{{,}}<ref name="lalanne59"/>, la presse locale l'affuble du surnom de ''{{lang|en|The Wild One}}'' («  le sauvage  » en français) ou ''{{lang|en|The Rock}}''<ref name="prévôt55"/>. Il est aussi surnommé "Alfrédou", "Alfred le chauve", "l'homme tranquille", "le sanglier", "la montagne", "le sauvage", "Gibraltar" et "la Tour de béton"<ref>Télé 7 Jours n°102, semaine du 3 au 9 mars 1962, page 55, article de Michel Perrin intitulé "Roques : je serai encore international de rugby à quarante ans".</ref>.
 
== Reconnaissances ==
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|consulté le=30 juillet 2015}}.</ref>.
 
Alfred Roques obtient l'[[Oscars du Midi olympique|Oscar du Midi olympique]] (meilleur joueur français du championnat) en [[1963]]. En 1998, il reçoit un «  Bélier d'Or  » d'une association de premières lignes du «  {{nobr|XV de France}}  »<ref>{{Lien web
| url=https://www.lemonde.fr/archives/article/2001/02/17/la-confrerie-des-forts-en-tronche_148882_1819218.html
| titre=La confrérie des «  forts en tronche  »
| année=17 février 2001
| éditeur=''[[Le Monde]]''
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|éditeur=La Martinière
|année=2011
|pages totales=
|isbn=978-2-7324-4528-1
|bnf=424680478
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