« Ary Scheffer » : différence entre les versions
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Enthousiasmé par une esquisse de [[Théodore Rousseau]], il lui prête son atelier de travail pour l'exécution de sa ''Descente des vaches des hauts plateaux du Jura'', toile qui sera refusée au Salon de 1836.
[[Fichier:Dordrecht beeld Scheffer2-1.jpg|vignette|[[Joseph Mezzara]], ''Monument à Ary Sheffer'' (1862), [[Dordrecht]].]]
Scheffer fut un portraitiste accompli, comme en témoignent les effigies des compositeurs [[Frédéric Chopin]] (un de ces portrait fut détruit par les Russes lors de l'[[insurrection polonaise en 1963]]) et [[Franz Liszt]]. D’obédience protestante, il s’est également tourné vers les sujets religieux : outre un portrait de [[Jean Calvin|Calvin]] brossé dans sa maturité<ref>Paris, [[musée de la Vie romantique]].</ref>, il peint ''Le Christ consolateur'' (1836), suivi du ''Christ rémunérateur'', des ''Bergers conduits par l’Étoile'' (1837), des ''Rois mages déposant leurs couronnes'', du ''Christ au Jardin des Oliviers'', du ''Christ portant sa croix'', du ''Christ mis au tombeau'' (1845), de ''Saint Augustin et sainte Monique'' (1846), après quoi il cessa d’exposer. Ses liens étroits avec la famille royale {{Incise|il fut le professeur de dessin de la [[Marie d’Orléans (1813-1839)|princesse Marie d’Orléans]], fille du roi [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]], elle-même sculptrice romantique de talent}} expliquent que sa faveur soit tombée, après l’instauration de la [[Deuxième République (France)|Deuxième République]] en 1848.
Scheffer fut promu commandeur de la [[Légion d'honneur]] en 1848, après s’être complètement retiré du Salon.
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