« Bertrand II de Provence » : différence entre les versions
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{{Titre noble}}
{{voir homonymes|Bertrand II{{!}}{{noble-|Bertrand II}}|Bertrand de Provence}}
{{Infobox Biographie2
| charte = prince
| enfant = [[Cécile de Provence]]
}}
'''{{noble-|Bertrand II}} de Provence''', mort en [[1093]], fut [[Liste des comtes de Provence|comte de Provence]] de [[1061]] à [[1093]]. Il était fils de
==Biographie==
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===Un comte affaibli===
Dès son accession, le nouveau comte de Provence est affaibli : il transfère la résidence comtale d'[[Arles]] à [[Tarascon (Bouches-du-Rhône)|Tarascon]] en [[1063]] et, incapable d'assurer la paix, demande en [[1065]] aux puissantes familles arlésiennes d'assurer la protection des biens de l'[[abbaye de Saint-Victor de Marseille]]. De même, il semble avoir de la difficulté à exercer la justice comtale. Un scribe de l'[[abbaye de Montmajour]] écrit en [[1067]] :
: ''Il n'y a plus de duc ni marquis qui rende droite justice<ref> [[Martin Aurell]], Jean-Paul Boyer, Noël Coulet - ''La Provence au Moyen Age'', page 22.</ref>''.
À la fin des années [[1070]], dans le cadre de la [[Querelle des Investitures]], Bertrand s’oppose à l’archevêque d’Arles [[Aicard d'Arles|Aicard]]. Mais en l’espèce, ce conflit d'ordre religieux se double d’un triple problème politique entre le comte et l'archevêque qui à cette époque est aussi un seigneur féodal. Le comte s’oppose à Aicard d'abord à propos de la nomination controversée de Bermond comme abbé de [[abbaye de Montmajour|Montmajour]]<ref> Les comtes de Provence considèrent à cette époque cette abbaye comme leur nécropole familiale.</ref>, ensuite probablement comme le souligne l'historien arlésien [[Louis-Mathieu Anibert|Anibert]], parce qu'Aicard s'est rapproché dès [[1076]] du [[Raymond IV de Toulouse|comte de Saint-Gilles]], excommunié par le pape et rival du comte de Provence, enfin et surtout parce qu'il redoute la puissance de la famille de l'archevêque, celle des [[vicomtes de Marseille]].
En [[1078]], le comte de Provence recherche donc l'appui du pape en accusant l'archevêque de [[simonie]], puis en [[1081]], en se plaçant sous la suzeraineté papale<ref> Le 25 août [[1081]], le comte de Provence Bertrand prend ses distances à l'égard de l'autorité impériale en prêtant serment de fidélité au pape
===La fin de sa vie===
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==Sa descendance==
De son épouse Mathilde épousée vers [[1063]]<ref> [[Martin Aurell]] - ''Actes de la famille Porcelet d'Arles (972-1320) Paris: Comité des travaux historiques et scientifiques. Ministère de la recherche'' ,
*[[Cécile de Provence|Cécile ou Cécilia]] (
: ''Guilhem Porcelet devient garant du comte {{noble-|Bertran II}} qui, à l'occasion du mariage de sa fille, s'engage à envoyer dix otages à {{noble-|Bernard Atton IV}}, vicomte de Nîmes, en garantie d'une dot de cinq mille sous.''</ref>{{,}}<ref> [[Hélène Débax]] - ''La féodalité languedocienne:
==Voir aussi==
=== Sources===
* [http://fmg.ac/Projects/MedLands/PROVENCE.htm#_Toc170523101 Foundation for Medieval Genealogy : les comtes de Provence].
=== Articles connexes ===
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{{Références|colonnes = 2}}
{{Début dynastie|titre={{noble-|Bertrand II de Provence}}}}
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|nom=[[Liste des comtes de Provence|comte de Provence]]
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