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« Bertrand II de Provence » : différence entre les versions

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Biographie : 1067
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Il apparait en [[1057]] dans une donation que firent ses parents en faveur de l'[[Abbaye de Saint-Victor de Marseille|abbaye Saint-Victor]] de [[Marseille]]. Il succède à son père en 1061 ou en 1062.
 
Dès son accession, le nouveau comte de Provence est affaibli : il transfère la résidence comtale d'[[Arles]] à [[Tarascon (Bouches-du-Rhône)|Tarascon]] en [[1063]] et, incapable d'assurer la paix, demande en [[1065]] aux puissantes familles arlésiennes d'assurer la protection des biens de l'[[Abbaye de Saint-Victor de Marseille]]. De même, il semble avoir de la difficulté à exercer la justice comtale. Un scribe de [[Abbaye de Montmajour|Montmajour]] écrit en [[1067]] :
: ''Il n'y a plus de duc ni marquis qui rende droite justice<ref> Martin Aurell, Jean-Paul Boyer, Noël Coulet - ''La Provence au Moyen Age'', page 22</ref>''.
 
A la fin des années [[1070]], dans le cadre de la [[Querelle des Investitures]], Bertrand s’oppose à l’archevêque d’Arles [[Aicard d'Arles|Aicard]]. Mais en l’espèce, ce conflit d'ordre religieux se double d’un tripe problème politique entre le comte et l'archevêque qui à cette époque est aussi un seigneur féodal. Le comte s’oppose à Aicard d'abord à propos de la nomination controversée de Bermond comme abbé de [[abbaye de Montmajour|Montmajour]]<ref> Les comtes de Provence considèrent à cette époque cette abbaye comme leur nécropole familiale.</ref>, ensuite probablement comme le souligne l'historien arlésien [[Louis-Mathieu Anibert|Anibert]], parce qu'Aicard s'est rapproché dès [[1076]] du [[Raymond IV de Toulouse|comte de Saint-Gilles]], excommunié par le pape et rival du comte de Provence, enfin et surtout parce qu'il redoute la puissance de la famille de l'archevêque, celle des [[vicomtes de Marseille]].