Modification de Histoire de Toulouse
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[[Fichier:Cayla-Paul 24.JPG|vignette|redresse|Le [[Château d'eau de Toulouse|Château d'eau]].]] |
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Contrairement à la plupart des grandes villes françaises, [[Toulouse]] n' |
Contrairement à la plupart des grandes villes françaises, [[Toulouse]] n'aura pas de véritable révolution industrielle. |
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Si le centre-ville regorge d'ateliers de confection, dans l'ensemble Toulouse compte peu d'industries, excepté les [[Manufacture des tabacs|Manufactures des tabacs]] et des entreprises liées aux activités militaires, notamment la [[Poudrerie (explosif)|poudrerie]]. |
Si le centre-ville regorge d'ateliers de confection, dans l'ensemble Toulouse compte peu d'industries, excepté les [[Manufacture des tabacs|Manufactures des tabacs]] et des entreprises liées aux activités militaires, notamment la [[Poudrerie (explosif)|poudrerie]]. |
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Quelques innovations industrielles notables émergeront autour de la [[Garonne]], comme la mise en service dès 1828 du réseau d'alimentation en eau des fontaines publiques alimenté par le [[Château d'eau de Toulouse|château d'eau]] ou la conversion en [[Centrale hydroélectrique|centrales hydroélectriques]] des moulins du [[Bazacle]] en 1888-1889 poursuivie tardivement par la construction de l'usine hydroélectrique de l'[[île du Ramier]], en 1918. |
Quelques innovations industrielles notables émergeront autour de la [[Garonne]], comme la mise en service dès 1828 du réseau d'alimentation en eau des fontaines publiques alimenté par le [[Château d'eau de Toulouse|château d'eau]] ou la conversion en [[Centrale hydroélectrique|centrales hydroélectriques]] des moulins du [[Bazacle]] en 1888-1889 poursuivie tardivement par la construction de l'usine hydroélectrique de l'[[île du Ramier]], en 1918. |
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La construction et l'ouverture de la gare [[Matabiau]], en 1856, |
La construction et l'ouverture de la gare [[Matabiau]], en 1856, va marquer un tournant dans l'histoire de Toulouse, la ville se trouve désormais reliée à la capitale et à l'ère nouvelle et prometteuse des transports. C'est alors que l'on substitue les boulevards aux [[Remparts de Toulouse|remparts]], que l'on termine la [[Place du Capitole (Toulouse)|place du Capitole]] et que l'on décide de percer les grandes artères (comme celle de la rue de Metz ou encore la rue d'Alsace-Lorraine qui tirent leur dénomination du climat hostile à la [[Prusse]] et de la perte de l'Alsace et de la [[Moselle (département)|Moselle]] à la suite de la défaite française de 1871) sur le modèle des grandes percées effectuées à Paris par le préfet [[Georges Eugène Haussmann|Haussmann]]. Les travaux bouleversent le centre de [[Toulouse]], qui perd petit à petit son atmosphère moyenâgeuse. |
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[[Fichier:Pont Neuf 1.jpg|vignette|gauche|Vue sur un [[dégueuloir]] du [[Pont-Neuf de Toulouse|pont-neuf]]. Grâce à son architecture, l'ouvrage tint bon lors de la [[Crue de la Garonne en 1875|crue de 1875]].]] |
[[Fichier:Pont Neuf 1.jpg|vignette|gauche|Vue sur un [[dégueuloir]] du [[Pont-Neuf de Toulouse|pont-neuf]]. Grâce à son architecture, l'ouvrage tint bon lors de la [[Crue de la Garonne en 1875|crue de 1875]].]] |
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La crue de la Garonne de 1875 dévaste plus de {{unité|1000|maisons}} et tue {{nobr|200 personnes}}. Elle détruit aussi le pont suspendu de [[pont Saint-Pierre de Toulouse|Saint-Pierre]] et le [[pont Saint-Michel de Toulouse|pont Saint-Michel]]. Le [[Patrice de Mac-Mahon|maréchal Mac-Mahon]], président de la République, s'exclamera « Que d'eau, que d'eau ! ». Cette crue, de {{unité|6,20|m}} au-dessus de son étiage, fut déclenchée par les importantes précipitations du mois de {{date-|juin 1875}} et par la fonte des neiges dans les [[Pyrénées]]<ref>Spécial météo à Toulouse, ''L'Express'', {{numéro|2948}}, semaine du 3 au 9 janvier 2008, ''Les crues les plus dévastatrices'', p. II.</ref>. |
La crue de la Garonne de 1875 dévaste plus de {{unité|1000|maisons}} et tue {{nobr|200 personnes}}. Elle détruit aussi le pont suspendu de [[pont Saint-Pierre de Toulouse|Saint-Pierre]] et le [[pont Saint-Michel de Toulouse|pont Saint-Michel]]. Le [[Patrice de Mac-Mahon|maréchal Mac-Mahon]], président de la République, s'exclamera « Que d'eau, que d'eau ! ». Cette crue, de {{unité|6,20|m}} au-dessus de son étiage, fut déclenchée par les importantes précipitations du mois de {{date-|juin 1875}} et par la fonte des neiges dans les [[Pyrénées]]<ref>Spécial météo à Toulouse, ''L'Express'', {{numéro|2948}}, semaine du 3 au 9 janvier 2008, ''Les crues les plus dévastatrices'', p. II.</ref>. |
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Alors qu’à l’époque le [[maintien de l'ordre]] est effectué par l’armée, en 1913, des soldats manifestent à Toulouse contre leur rôle, refusant d’affronter des ouvriers<ref>Patrick Bruneteaux, « [https://www.persee.fr/doc/genes_1155-3219_1993_num_12_1_1181 Le désordre de la répression en France 1871-1921. Des conscrits aux gendarmes mobiles] », ''Genèses. Sciences sociales et histoire'', 1993, {{no}}12, {{p.}}33.</ref>. |
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== Le {{s-|XX}}, le renouveau toulousain == |
== Le {{s-|XX}}, le renouveau toulousain == |