« Léopold Ier (roi des Belges) » : différence entre les versions

En [[1848]], alors que le reste de l'Europe est secoué par une [[Printemps des peuples|série de révolutions]], la Belgique ne subit aucun trouble significatif. La [[Constitution de la Belgique|Constitution]] fournit déjà un cadre de liberté qui fait la fierté des Belges{{sfn|Stengers|Gubin|2002|p=8-14 et 35-36}}. On recense tout de même sur le sol belge deux événements à caractère révolutionnaire en cette année 1848 : les 24 et {{date-|25 mars}}, des ouvriers belges travaillant en France, animés du désir de propager la révolution, sont arrêtés par l'armée belge à [[Quiévrain]]<ref>{{Ouvrage |auteur1=Éliane Gubin |auteur2=Jean-Pierre Nandrin |titre=La Belgique libérale et bourgeoise |sous-titre=1846-1878 |lieu=Bruxelles |éditeur=Le Cri |collection=Histoire / Nouvelle Histoire de Belgique |année=2010 |pages totales=192 |passage=20-21 |isbn=978-2804800642 |auteur1-doublon=2 Jean-Pierre Nandrin <!--PARAMETRE 'auteur1-doublon' N'EXISTE PAS -->}}.</ref>. Le {{date-|29 mars}}, des révolutionnaires de la [[Légion belge#Printemps des peuples (1848)|légion républicaine belge]] souhaitant soulever le peuple belge et renverser la [[Monarchie belge|monarchie]], venus de [[Paris]] et armés à [[Lille]], sont refoulés par l'armée belge à [[Risquons-Tout]], un hameau de [[Mouscron]]. Le bilan de cette échauffourée {{incise|laquelle ne dure que deux heures}} est de sept morts, {{nombre|26|blessés}} et {{nombre|60|arrestations}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Lieven Struye (dir.)|titre=Chronique de la Belgique|lieu=Paris|éditeur=Chronique|année=1987|passage=650-651|isbn=}}.</ref>.

Pendant la [[Guerre de Sécession|guerre civile américaine]], Léopold {{Ier}}, malgré l'[[Convention de Londres (1833)|obligation de neutralité de la Belgique]], se montre favorable à l'indépendance des [[États confédérés d'Amérique|États confédérés]] en raison du [[Blocus de l'Union|blocus économique]] imposé par l'[[Union (guerre de Sécession)|Union]], qui empêchait, notamment, l'exportation de marchandises sudistes vers les usines des états européens<ref>{{NoteArticle |texteauteur=Francis Balace, |titre= Léopold {{1er}} et l'intervention européenne dans la guerre de Sécession (septembre 1862 – janvier 1863), Liège,|périodique=Belgisch PresseTijdschrift universitairevoor Liège,Nieuwste Geschiedenis |année=1969 {{Pas clair|numéro=1 |(lire en ligne [archive])=https://www.journalbelgianhistory.be/nl/system/files/article_pdf/BTNG-RBHC%2C%2001%2C%201969%2C%201%2C%20pp%20132-160.pdf| dateconsulté le=19 août 2024}}, p.|pages= 132-160}}</ref>. Le roi des Belges joue, selon l'historien [[Francis Balace]], un rôle important en correspondant avec divers diplomates pour les convaincre de soutenir davantage les rebelles. Jacques Portes, historien de l'[[Amérique du Nord]], minore, pour sa part, le rôle que le roi des Belges a pu jouer et le borne à des correspondances diplomatiques inopérantes en ce qui regarde la neutralité de la Belgique dans la guerre de Sécession<ref>{{Article|prénom1=Jacques|nom1=Portes|titre=Balace (Francis) : La Belgique et la guerre de Sécession, 1861-1865. Étude diplomatique |périodique=Outre-Mers. Revue d'histoire|volume=66|numéro=244|pages=494|date=1979|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/outre_0300-9513_1979_num_66_244_4606_t1_0494_0000_4|consulté le=2024-08-18}}.</ref>.

[[Catégorie:Chevalier de l'ordre espagnol de la Toison d'Oror (XIXe siècle)]]