« La Motte-du-Caire » : différence entre les versions
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| alt maxi = 1547
| superficie = 27.27
| type = Commune rurale à habitat dispersé
| unité urbaine = Hors unité urbaine
| aire d'attraction = Hors attraction des villes
| population = {{Population de France/dernière_pop}}
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}
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|site=le site habitants.fr de la SARL Patagos
|consulté le= 28 mai 2011}}.</ref>.
{{Sommaire|niveau=2}}
== Géographie ==
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=== Climat ===
{{
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T6|climat méditerranéen altéré]], selon une étude du [[Centre national de la recherche scientifique]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteurs=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=30 janvier 2024}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T4|climat de montagne ou de marges de montagne]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R27| Alpes du sud]], caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à {{Unité|1000 mm}}, minimale en été<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|10.3| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|17.8| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|952 mm}}, avec {{Unité|6.9|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|5|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Turriers », sur la commune de [[Turriers]] à {{Unité|13|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/La Motte-du-Caire,Alpes-de-Haute-Provence/Turriers,Alpes-de-Haute-Provence |titre=Orthodromie entre La Motte-du-Caire et Turriers |site=fr.distance.to |consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>, est de {{tmp|10.6| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|795.7|mm}}. {{StationMétéo|04222001}}{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_04222001.pdf |titre= Station Météo-France « Turriers », sur la commune de Turriers - fiche climatologique - période 1991-2020.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_04222001.pdf|titre= Station Météo-France « Turriers », sur la commune de Turriers - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>.
<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes :
* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ;
* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo).
* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. -->Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] à partir des nouvelles [[Réchauffement climatique en France#Scénarios à l’échelle nationale|projections climatiques de référence DRIAS-2020]]<ref>{{Lien web |url=https://www.drias-climat.fr/accompagnement/sections/296|titre=Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.|site=drias-climat.fr |consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>. Ils sont consultables sur un site dédié publié par [[Météo-France]] en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.com |consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>.
=== Environnement ===
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=== Risques majeurs ===
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le [[canton de La Motte-du-Caire]] est en zone 1a (sismicité très faible mais non négligeable) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les [[séisme]]s historiques<ref name="ddrm39">{{Ouvrage |langue= |auteur1= |titre=Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence |sous-titre= |lieu= |éditeur= Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence|collection= |année= 2008|volume= |tome= |pages totales= |passage=p.39 |isbn= |lire en ligne=http://www.alpes-de-haute-provence.pref.gouv.fr/pages/themes/defense/securite%20civile/index.html#menu1 |id=ddrm}}.</ref>, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de La Motte-du-Caire est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
* feu de forêt ;
* inondation ;
* mouvement de terrain.
La commune de La Motte-du-Caire n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture
Aucun [[plan de prévention des risques]] naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune
Le tremblement de terre le plus fortement ressenti dans la commune est celui de [[Laragne-Montéglin]] le {{date-|19 mai 1866}}, qui atteignit une intensité macro-sismique ressentie de VII sur l’[[Échelle Medvedev-Sponheuer-Karnik|échelle MSK]] et fit quelques dégâts<ref name="brgm"/>{{,}}<ref name="brgm40045"/>.
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Le nom du village, tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes en [[1168]] (''la Mota''), fait référence à une colline, ou une construction au sommet d’une colline<ref>{{TGF1}} § 1585, {{p.|84}}.</ref>. La référence au village voisin, [[Le Caire (Alpes-de-Haute-Provence)|Le Caire]], est officialisée en 1988<ref name="nucho"/>.
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, La Motte-du-Caire est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à {{nobr|7 niveaux}} définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l’[[Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 23 juin 2024}}.</ref>.
Elle est située hors unité urbaine<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|04134|la-motte-du-caire}}</ref> et hors attraction des villes<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 23 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 23 juin 2024}}.</ref>.
=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (50,4 %), [[terres arables]] (19,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), zones urbanisées (1,1 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 28 mai 2021}}.</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=6.02916666667&y=44.3444444444&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur =IGN |date = |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le=13 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:04134-La Motte-du-Caire-Sols.png|vignette|centre|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
== Histoire ==
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=== Moyen Âge ===
Le village était construit sur la rive gauche du Grand Vallon, avant de s’établir sur celle de droite<ref name="archeo-provence">{{Lien web |langue= fr|auteur=Daniel Thiery|titre= La Motte-du-Caire - Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence|url=https://www.delfabbro.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=165:la-motte-du-caire&catid=14:notices-communales-04&Itemid=131|date= 13 décembre 2010|site= archeoprovence|consulté le=13 septembre 2024}}.</ref>.
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en [[1168]]<ref name="La Torre"/>, mais une [[motte castrale]] est élevée au {{XIe siècle}}<ref>Parc naturel du Luberon, ''Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier'', catalogue d’exposition, 2007, {{p.|31}}.</ref>. La communauté relevait de la [[bailli]]e de [[Sisteron]]<ref name="archeo-provence"/>. L’église paroissiale a appartenu brièvement à l’[[abbaye Saint-Victor de Marseille]] avant de revenir au [[chapitre de chanoines|chapitre]] de [[Gap]]<ref name="archeo-provence"/>. La communauté relevait de la [[bailli]]e de [[Sisteron]]<ref name="archeo-provence"/>. En [[1300]], une petite communauté [[Juifs|juive]] était établie à La Motte-du-Caire<ref name="baratier-demo70"/>.
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En [[1348]], la [[reine Jeanne]], chassée de son [[royaume de Naples]], dut se réfugier en [[Provence]]. Pour reconquérir ses États napolitains, elle vendit [[Avignon]] au pape pour {{formatnum:80000}} florins, et obtint au passage l'absolution pontificale qui la lavait de tout soupçon dans le meurtre de son premier époux [[André Ier de Naples|André de Hongrie]]. Reconnaissante, elle offrit à [[Guillaume II Roger]], frère du pape, le fief de [[Valernes]], qui fut érigé en [[vicomté]] par lettres patentes en [[1350]]<ref>[http://jmschio.pagesperso-orange.fr/comtes/html/comtes.html#Guillaume Jean-Marie Schio, ''Guillaume II Roger de Beaufort'']</ref>. La nouvelle vicomté comprenait les communautés de [[Bayons]], [[Vaumeilh]], la Motte, [[Bellaffaire]], [[Gigors]], [[Le Lauzet-Ubaye|Lauzet]], [[les Mées (Alpes-de-Haute-Provence)|les Mées]], [[Mézel]], [[Entrevennes]] et [[le Castellet (Alpes-de-Haute-Provence)|le Castellet]], avec leurs juridictions et dépendances<ref>Édouard de Laplane, ''Histoire de Sisteron, tirée de ses archives'', Digne, 1845, T. I, {{p.|126}}.</ref>.
En [[1498]], l’[[ordre des Trinitaires]] y est appelé pour prendre en charge l’hôpital des pauvres du Christ appartenant à la communauté<ref name="archeo-provence"/>.
=== Temps modernes ===
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Pendant les [[guerres de religion (France)|guerres de religion]], les [[Ligue catholique (France)|Ligueurs]] occupent le village en [[1585]].
Une [[foire (économie)|foire]] s’y tenait au {{s-|XVIII|e}}<ref>Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », ''in'' {{harvsp|Baratier
=== Révolution française ===
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Dès le {{date-|2 août}}, l’affolement retombe, les faits-divers à l’origine des rumeurs étant éclaircis. Mais un changement important a eu lieu : les communautés se sont armées, organisées pour se défendre et défendre leurs voisins. Un sentiment de solidarité est né à l’intérieur des communautés et entre communautés voisines, et les consuls décident de maintenir les [[garde nationale (France)|gardes nationales]]. Aussitôt la peur retombée, les autorités recommandent toutefois de désarmer les [[ouvrier]]s et les paysans sans terre, pour ne conserver que les propriétaires dans les gardes nationales<ref name="gauvin"/>.
Les habitants de la commune créent leur [[club politique|société patriotique]] après la fin de 1792<ref name="club">{{Article |langue= |auteur1=Patrice Alphand |titre= Les Sociétés populaires, La Révolution dans les Basses-Alpes|périodique= Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence|volume=108 |numéro=307 |date={{1er|trimestre}} 1989 |pages=p.296-298 |issn= |e-issn= |lire en ligne= |consulté le= |id= }}. </ref> et nommée ''Société de Frères amis de la Liberté, Égalité, Fraternité et République'' puis ''Société de Frères amis de la Liberté, Égalité et République indivisible''
=== Époque contemporaine ===
Ligne 127 ⟶ 150 :
Le [[coup d'État du 2 décembre 1851]] commis par [[Napoléon III|Louis-Napoléon Bonaparte]] contre la [[Deuxième République (France)|Deuxième République]] provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 7 habitants de La Motte-du-Caire sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la [[déportation]] en [[Algérie]]<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », ''1851-Pour mémoire'', Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, {{p.}}71.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, La Motte-du-Caire se soucie d’[[Enseignement primaire|instruction primaire]] bien avant les [[lois Jules Ferry]] : en 1863, elle compte déjà une école de garçons<ref name="labadie9">{{Ouvrage |langue= |auteur1= Jean-Christophe Labadie |directeur1=oui|titre=Les Maisons d’école |sous-titre= |lieu=Digne-les-Bains |éditeur=Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence |collection= |année=2013 |volume= |tome= |pages totales= |passage= p.9|isbn=978-2-86-004-015-0 |lire en ligne= }}.</ref>, et une autre de filles (bien que la [[loi Falloux]] (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants)
En juin [[1940]], quand l’[[Italie]] déclare la guerre à la France, les habitants de [[Saint-Paul-sur-Ubaye]] qui vivent entre la [[ligne Maginot]] et la frontière sont évacués et relogés dans un premier temps à La Motte-du-Caire, avant d’être transportés en [[Lozère (département)|Lozère]]<ref name="memorial37"/>.
Ligne 134 ⟶ 157 :
=== Héraldique ===
{{
{{Blason commune
|commune = Motte-du-Caire (La)
|
|image = Blason La Motte du Caire.svg
|explications = {{Armes parlantes}}
}}
== Politique et administration ==
=== Administration municipale ===
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du [[Code général des collectivités territoriales]]<ref>
=== Liste des maires ===
Ligne 182 ⟶ 206 :
=== Fiscalité locale ===
{| class="wikitable centre" style="text-align:center"
|+L'imposition des ménages et des entreprises à La Motte-du-Caire en 2009<ref>{{Lien web|url=http://www.taxe.com/index-impots-departement-commune~04134.html|titre=Impôts locaux à La Motte-du-Caire|éditeur=taxes.com}}.</ref>
! scope="col" | Taxe
! scope="col" | Part communale
Ligne 208 ⟶ 232 :
== Démographie ==
=== Évolution démographique ===
{{article connexe|Histoire du recensement de la population en France|Démographie de la France}}
{{Population de France/introduction}}
{{Population de France/tableau}}
{{Démographie
| titre = Évolution démographique avant 1700
| charte = commune
| sources = [[Édouard Baratier|Baratier]], [[Georges Duby|Duby]] & [[Ernest Hildesheimer|Hildesheimer]] pour l’Ancien Régime{{sfn|Baratier|Duby|Hildesheimer|1969|p=186}}
| 1315 = 160 [[feu fiscal|feux]]
| 1471 = 88 feux
}}
{{Population de France/graphique}}
=== Enseignement ===
[[Fichier:La motte du caire groupe scolaire.jpg|thumb|Le groupe scolaire au début du {{s-|XX}}.]]
La commune dispose d'une [[École élémentaire en France|école primaire publique]]<ref>
=== Santé ===
Une maison médicale est installée à La Motte-du-Caire<ref>[http://www.lamotteducaire.com/mairie/la-sante.php Santé à La Motte du caire]</ref>, avec la présence d'un médecin, un infirmier, un kinésithérapeute et un dentiste. Une pharmacie fait partie des commerces de la commune.
L'hôpital le plus proche est le Centre Hospitalier de Gap-Sisteron<ref>[http://www.chicas-gap.fr/france/INDEX/index/index.html centre hospitalier de Gap Sisteron]</ref> à [[Gap]] ''(environ {{Unité|41|km}})''.
=== Sports ===
Créé en 1988, le club de planeur<ref name=":0">
[[Fichier:Schempp-Hirth Ventus 2b glider being launched at Lasham Airfield in UK.jpg|vignette|Décollage au treuil.]]
La plateforme est uniquement destinée aux planeurs purs sans utilisation d'avions ou d'ULM. La mise en l'air se fait uniquement à l'aide d'un treuil situé au bout la piste de 1100m. Il permet à tout planeur de se larguer une altitude de 400m au dessus décollage avec moins d'un litre de fioul. Les reliefs environnants, propices à la création d'ascendances, permettent ensuite la poursuite aisée du vol thermique ou dynamique sans aucune autre forme d’énergie que celle du soleil. Ce qui en fait un modèle écologique pour les plateformes environnantes.
Toutes les pratiques sont possibles sur la plateforme :
*
*
*
*
=== Cultes ===
Ligne 314 ⟶ 276 :
=== Aperçu général ===
En 2009, la population active s’élevait à 201 personnes, dont 28 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"
=== Agriculture ===
Fin 2010, le [[secteur primaire]] (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 19 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et 9 emplois salariés
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 12 en [[2010]]. Il était de 17 en 2000<ref name="otex"/>, de 23 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Actuellement, ces exploitants sont très majoritairement des arboriculteurs (9 sur les 12). L’élevage [[mouton|ovin]] est aussi représenté<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la [[surface agricole utile]] (SAU) a fortement augmenté, de 423 à {{nombre|525|ha}}<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a légèrement augmenté lors de la dernière décennie, à {{nombre|549|ha}}<ref name="otex"/>.
Les agriculteurs de la commune de La Motte-du-Caire ont droit à deux labels [[appellation d'origine contrôlée]] (AOC) ([[Huile essentielle de lavande|huile essentielle de lavande de Haute-Provence]] et [[Banon (fromage)|banon]]) et à neuf labels [[indication géographique protégée]] (IGP), dont [[pommes des Alpes de Haute-Durance]], [[miel de Provence]] et [[agneau de Sisteron]]<ref>
appellations AOC et IGP à La Motte-du-Caire|site=[[INAO]]}}.</ref>. Les six labels concernant la vigne ([[alpes-de-haute-provence (IGP)]] blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la [[vigne]] n’étant plus cultivée pour une production commerciale dans la commune<ref name="reparaz-medit109"/>.
<center>'''Productions agricoles de La Motte-du-Caire{{référence nécessaire}}.'''</center>
Ligne 336 ⟶ 298 :
=== Industrie ===
Fin 2010, le [[secteur secondaire]] (industrie et construction) comptait 11 établissements, employant 13 [[Salariat|salariés]]
=== Activités de service ===
Fin 2010, le [[secteur tertiaire]] (commerces, services) comptait 34 établissements (avec 30 emplois [[salariat|salariés]]), auxquels s’ajoutent les 20 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 50 personnes
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6">{{Ouvrage |langue= |auteur1= Observatoire départemental du tourisme |titre= Atlas de l'hébergement touristique|sous-titre= |lieu= |éditeur= |collection= |année=décembre 2008 |volume= |tome= |pages totales= |passage= p.6|isbn= |lire en ligne= http://www.alpes-haute-provence.com/sites/default/files/Atlas_hebergement2007.pdf|id=hebergement}}.</ref>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande
* une aire naturelle de camping et un [[camping]] classé [[Camping#Classements des terrains|deux étoiles]]
* plusieurs meublés labellisés
* un gîte d’étape représente le seul hébergement collectif
Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil
== Lieux et monuments ==
[[Fichier:Église de La Motte-du-Caire.jpg|thumb|Église de La Motte-du-Caire.]]
Le [[monument aux morts]] est orné de statues de pleureurs en [[bronze]]
Le château de la Bastie-Neuve est du {{s-|XIX}}
La gendarmerie était autrefois installée dans une maison seigneuriale de ville, de la seconde moitié du {{XVIIIe siècle}}, avec portail immense à [[fronton (architecture)|fronton]] ouvrant sur une petite cour. La porte d’entrée, d’aspect monumental, est cintrée, est ornée de moulurations de style Louis XV
[[Fichier:Le rocher qui parle à La Motte-du-Caire.jpg|thumb|left|Le rocher qui parle à La Motte-du-Caire.]]
Le bâtiment de l’ancien couvent des trinitaires subsiste au village, signalé par la date ''1682'' sur les pierres de la porte<ref name="archeo-provence"/>.
Ligne 366 ⟶ 328 :
== Personnalités liées à la commune ==
* [[Marcel Massot]] (1899-1981), né à la Motte, député du Front populaire à 1979
*
==
=== Notes ===
{{Références|groupe=Note}}
===
{{Références|groupe=Carte}}
===
{{
<ref name="tresor">Roger Brunet, « [http://tresordesregions.mgm.fr/ Canton de La Motte-du-Caire] », ''Le Trésor des régions'', consultée le 11 juin 2013.</ref>
<ref name="prim">Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, [http://macommune.prim.net/d_commune.php?insee=04134 Notice communale] sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 5 août 2012.</ref>
<ref name="dicrim">[http://www.bd-dicrim.fr/index.php/home/search Formulaire de recherche], ''base Dicrim'', consultée le 5 août 2011.</ref>
<ref name="brgm">[[BRGM]], « [http://www.sisfrance.net/donnees_resultat.asp?LST=true&AN0=&AN9=&NV0=&NV9=&DPT=04&COM=04134 Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à La Motte-du-Caire] », ''Sisfrance'', mis à jour le {{1er}} janvier 2010, consulté le 5 août 2012.</ref>
<ref name="brgm40045">[[BRGM]], « [http://www.sisfrance.net/fiche_observations.asp?NUMEVT=40045 fiche 40045] », ''Sisfrance'', consultée le 5 août 2012.</ref>
<ref name="nucho">Philippe Nucho, ''Les structures territoriales des Alpes-de-Haute-Provence'', Digne-les-Bains : éditions de Haute-Provence, 1993. {{ISBN|2-909800-07-5}}, {{p.}}64.</ref>
<ref name="La Torre">Michel de La Torre, ''Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes'', Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) {{ISBN|2-7399-5004-7}}.</ref>
<ref name="baratier-demo70">Édouard Baratier, ''La démographie provençale du {{sp-|XIII|au|XVI}}, avec chiffres de comparaison pour le {{s-|XVIII}}'', Paris : SEVPEN/EHESS, 1961. Collection « Démographie et société », 5. {{p.}}70.</ref>
<ref name="gauvin">G. Gauvin, « [http://www.bassesalpes.fr/grandepeur.html La grande peur dans les Basses-Alpes] », ''Annales des Basses-Alpes'', tome XII, 1905-1906.</ref>
<ref name="memorial37">Pierre Martin-Charpenel, « Lutte contre l’invasion italienne », ''Mémorial de la Résistance et des combats de la Seconde Guerre mondiale dans les Basses-Alpes (''Alpes-de-Haute-Provence''), Commission départementale de l’information historique pour la paix des Alpes-de-Haute-Provence, 1992, {{p.}}37.</ref>
<ref name="reparaz-medit109">André de Réparaz, « [http://mediterranee.revues.org/index70.html Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence
<ref name="pref08">Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, [http://www.alpes-de-haute-provence.pref.gouv.fr/Politiques-publiques/Collectivites-territoriales/Les-communes-du-departement/De-Montfuron-a-Puimichel-liste-5 De Montfuron à Puimichel (liste 5)], consulté le 8 mars 2013.</ref>
<ref name="parrain12">Marcel Clément est l’un des 500 élus qui ont parrainé [[François Hollande]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]) à l’[[Élection présidentielle française de 2012|élection présidentielle de 2012]], Conseil constitutionnel, « [http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/root/bank/download/Listedespresentateurs20122012listepresentateurs.pdf Listes des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République] », ''Journal officiel'', 31 mars 2012.</ref>
<ref name="ecole">Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, ''[http://ia04.ac-aix-marseille.fr/wacam/jcms/c_72036/liste-des-ecoles-de-la-circonscription-de-sisteron Liste des écoles de la circonscription de Sisteron]'', publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010.</ref>
<ref name="college">Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, ''[http://ia04.ac-aix-marseille.fr/wacam/jcms/c_67641/colleges-publics Liste des collèges publics]'', publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010.</ref>
<ref name="otex">Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », ''Recensements agricoles 2010 et 2000''. ([http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Otex_ensemble.zip lien] : attention, le fichier fait 4,4 Mio).</ref>
<ref name="exploitations-insee">Insee, « [http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/donnees-detaillees/base-cc-exploitations-agricoles/base-cc-exploitations_agricoles-fm.zip Exploitations agricoles en 1988 et 2000] », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio).</ref>
<ref name="insee-tourisme">Insee, « [http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/donnees-detaillees/base-cc-tourisme/base-cc-tourisme-MET-12.zip Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012] », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio).</ref>
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