« Samkhya Karika » : différence entre les versions
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La '''''Sāṃkhya Kārikā''''' ou '''''Sāṃkhyakārikā''''' ([[IAST]] ; [[devanāgarī]]: सांख्यकारिका) est un texte [[sanskrit]] d'une des six écoles de la [[philosophie indienne]] āstika ou orthodoxe composé par ''Īśvarakṛṣṇa''<ref>[[Surendranath Dasgupta]], ''A history of Indian philosophy,''
== Datations ==
La seule date certaine que nous ayons est celle de la traduction de la ''Sāṃkhyakārikā'' en chinois par [[Paramārtha (moine)|Paramārtha]] entre 557 et 569 après notre ère, la Suvarṇasaptati (en caractère [[langues chinoises|chinois]] : 金七十論). À titre indicatif, citons la datation des commentaires retenue par Gerald James Larson dans « History and Literature of Sāṃkhya » : Sāṃkhyakārikā : ca. 350-450, Sāṃkhyavṛtti, Sāṃkhyasaptativṛtti et Gauḍapādabhāṣya {{s|VI|e}}, Yuktidīpikā {{s|VII|e}}, Jayamaṅgalā {{s|VIII|e}}, Māṭharavṛtti {{s|IX|e}} et Sāṃkhyatattvakaumudī 850 ou 975<ref>
==Métrique==
La ''Sāṃkhyakārikā'' est composée en āryā, un [[Métrique (poésie)|mètre]] d’origine populaire, probablement chanté, et très utilisé en poésie lyrique. Ce mètre fait partie des mètres à [[More (linguistique)|mores]], appelés ''jāti'', en opposition aux mètres dits ''vṛtta'', dont le nombre de syllabes est fixe. Une more (''mātrā'') équivaut à une syllabe courte et une syllabe longue (c’est-à-dire soit comprenant une voyelle longue, soit précédant deux consonnes, ou encore étant à la fin d’un [[hémistiche]]) égale deux syllabes courtes. Le mètre āryā se compose de quatre groupes de mores, le premier et le troisième comprenant douze mores, le deuxième dix-huit et le quatrième quinze<ref>
== Présentation du texte ==
La ''Sāṃkhyakārikā'' peut se diviser de la manière suivante<ref>Welden Ellwood Austin, T''
* strophes 1 à 9 : introduction générale commençant par les trois sortes de souffrances;
* strophes 10 à 21 : les attributs de [[Prakriti|Prakṛti]] et de [[Purusha|Puruṣa]].
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* strophes 55 à 68 : description de la méthode de libération;
* strophes 69 à 72 (ou 73) : conclusion.
La ''Sāṃkhya-kārikā'' se présente elle-même comme le résumé d’un texte, aujourd’hui perdu, le ''Ṣaṣṭitantra'', duquel elle aurait omis les exemples explicatifs et les contre-arguments des adversaires<ref> « saptatyāṃ kila yo 'rthās te 'rthāḥ kṛtsnasya ṣaṣṭitantrasya /
ākhyāyikāvirahitāḥ paravādavivarjitāś ceti » // SK 72 : Les thèmes de tout le ''Ṣaṣṭitantra'' sont repris dans cette septantaine, à l’exception des paraboles et des arguments d’autres doctrines //</ref>.
== Les vingt-cinq principes ou catégories de la Sāṃkhyakārikā ==
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=== Commentaires de Gauḍapāda ===
Selon [[Henry Thomas Colebrooke]] (1765-1837), le Sāṃkhya Kārikā Bhāṣya est l'œuvre de Gauḍapāda <ref>{{En}} Henry Thomas Colebrooke'', The Sankhya káriká, or
== Bibliographie ==▼
* A. E. Esnoul, Les Strophes de Samkhya. Éd. Les Belles Lettres, 1964▼
* Encyclopaedia of Indian Philosophies, Volume IV: Sāṃkhya : A Dualist Tradition in Indian Philosophy. Ed.: Gerald James Larson et Ram Shankar Bhattacharya, 1987▼
* {{en}} ''The Sánkhya káriká, or Memorial verses on the Sánkhya philosophy''. Ishvara Krisna, [[Gaudapada]], traduction et préface de [[Henry Thomas Colebrooke]]. Université d'Oxford, 1837.▼
== Notes et références ==
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== Voir aussi ==
▲=== Bibliographie ===
▲* Gerald James Larson et Ram Shankar Bhattacharya (Eds.), ''Encyclopaedia of Indian Philosophies'',
▲* {{en}} ''The Sánkhya káriká, or Memorial verses on the Sánkhya philosophy''. Ishvara Krisna, [[Gaudapada]], traduction et préface de [[Henry Thomas Colebrooke]]. Université d'Oxford, 1837.
=== Article connexe ===
* [[Sharira]]
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