Beauté
Le beau ou la beauté est une notion abstraite liée à de nombreux aspects de l'existence humaine. Ce concept est étudié principalement par la discipline philosophique de l'esthétique, mais il est également abordé en partie par d'autres domaines (histoire, sociologie, psychologie, art).
Cinéma
modifierPhilippe Galland, Le Quart d'heure américain, 1982
modifier- Citation choisie pour le 27 février 2012.
Littérature
modifier- Le Feu, Gabriele D'Annunzio, éd. La Revue de Paris, 1900, chap. I. L'épiphanie du feu, p. 8
Je me demande ce qui manque à la vie quand la beauté la traverse une seconde.
Peut-être rien.
- Œuvres, Nicolas Bouvier, éd. Gallimard, 2004 (ISBN 9 782070 770946), partie L’usage du monde, p. 133-134
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 15 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 26 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 62 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Agnès Grey, Anne Brontë (trad. Ch. Romey et A. Rolet), éd. Ch. Lahure et Cie, 1859, chap. Agnès Grey, p. 313-322 (texte intégral sur Wikisource)
- Agnès Grey, Anne Brontë (trad. Ch. Romey et A. Rolet), éd. Archipoche, 2012, chap. Chapitre 14, p. 177
Nous pourrions imaginer un univers qui ne serait que vrai, sans que la moindre idée de beauté ne vienne l'effleurer. Ce serait un univers uniquement fonctionnel où se déploieraient des éléments indifférenciés, uniformes, qui se mouvraient de façon absolument interchangeable. Nous aurions affaire à un ordre de « robots » et non à celui de la vie. De fait, le camp de concentration du XXe siècle nous a fourni de cet « ordre » une image monstrueuse.
- Cinq méditations sur la beauté (2006), François Cheng, éd. Albin Michel, 2017 (ISBN 978-2-226-40042-0), p. 23
L’univers n’est pas obligé d’être beau, mais il est beau ; cela signifierait-il quelque chose de nous ? La beauté ne serait-elle qu’un surplus, un superflu, un ajout ornemental, une sorte de « cerise sur le gâteau » ? Ou s’enracine-t-elle dans un sol plus originel, obéissant à quelque intentionnalité de nature plus ontologique ?
- Cinq méditations sur la beauté (2006), François Cheng, éd. Albin Michel, 2017 (ISBN 978-2-226-40042-0), p. 31
Que la « moisissure » se mette à fonctionner en évoluant, il y a de quoi s'étonner. Qu'elle réussisse à durer en se transmettant, il y a de quoi s'étonner davantage. Qu'elle tende, irrépressiblement dirait-on, vers la beauté il y a de quoi s'ébahir. Au petit bonheur la chance donc, la matière, un beau jour, est devenu belle. À moins que dès le début, la matière ait contenu, en potentialité, une promesse de beauté, une capacité à la beauté ?
- Cinq méditations sur la beauté (2006), François Cheng, éd. Albin Michel, 2017 (ISBN 978-2-226-40042-0), p. 33, 34
Pourquoi ne pas alors signaler qu'en français aussi, phonétiquement, il existe un lien intime entre beauté et bonté ? Ces deux mots viennent du latin bellus et bonnus, lesquels dérivent de fait d'une racine indo-européenne commune : dwenos. Je n'oublie pas non plus qu'en grec ancien, un même terme, kalosagathos, contient et l'idée de beau (kalos) et l'idée de bon (agathos).
- Cinq méditations sur la beauté (2006), François Cheng, éd. Albin Michel, 2017 (ISBN 978-2-226-40042-0), p. 73
- La liberté ou l'amour ! (1927), Robert Desnos, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), IV. La brigade des jeux, p. 45
- L’auteur vient contempler cette jeune fille avec une telle régularité qu’il se fait éjecter du bar où elle officie (par le père).
- De loin on dirait une île, Éric Holder, éd. Le dilettante, 2008 (ISBN 9 782842 631604), p. 14
- La Montagne magique (1931), Thomas Mann (trad. Maurice Betz), éd. Arthème Fayard, coll. « Le Livre de Poche », 1994, p. 576
- Il est ici question de la ville de Gênes.
- La Vie errante, Guy de Maupassant, éd. P. Ollendorff, 1890, La Côte italienne, p. 34
- Kadicha, Alexandre Najjar, éd. Plon, 2011, p. 135
- Quitter les monts d'automne, Émilie Querbalec, éd. Le Livre de poche, 2022 (ISBN 978-2-253-10344-8), p. 72
- Chants d’ombre suivi de Hosties noires, Léopold Sédar Senghor, éd. Seuil, 1945 (ISBN 978-2-02-001655-1), p. 22
- Citation choisie pour le 5 septembre 2019.
Une femme entra. Jamais je ne vis beauté plus magnanime. La magnificence orientale des belles Juives éclatait en elle. Pâle d’extase, je contemplai les reflets roux et bleus de sa chevelure noire. Ses yeux étaient de la couleur des raisins. Le velours rouge des rideaux et des tentures l’encadrait de flammes vives et intensifiait l’ardeur mate de sa chair d’ambre et de nard. Sa bouche était pareille à la rougeur fraîche des pastèques.
Cette femme était un faste vivant… Elle ressemblait à un jardin de reine, à une parure inestimable, à un tissu ingénieusement brodé par des mains patientes. Quelque chose de grave et de lointain qui était en elle inspirait, ou plutôt imposait, un respect involontaire.
- Description de la proxénète non encore identifiée.
- La Dame à la Louve, Renée Vivien, éd. Alphonse Lemaire, 1904, La Chasteté paradoxale, p. 103
Histoire
modifier- Histoire de la beauté, Umberto Eco (sous la direction de), éd. Flammarion, 2004 (ISBN 9782080687111), chap. Introduction, p. 8
- Citation choisie pour le 8 octobre 2021.
L’autre : rien n’est plus beau qu’une escadre en plein vent.
Chacune fait son choix et risque en le suivant
Des enfants, des parents, un nom, des biens quittés ;
Hélène pour Pâris fit brûler des cités. […]
Qui est beau l’est tant qu’il est sous le regard
Qui est bon aussi l’est maintenant,
Et le sera plus tard.
- Histoire de la beauté, Girolamo de Michele et Umberto Eco (sous la direction de), éd. Flammarion, 2004 (ISBN 9782080687111), chap. L’idéal esthétique en Grèce, p. 47
- Citation choisie pour le 22 juillet 2021.
Sociologie
modifierJean-François Dortier
modifier- « La tyrannie de la beauté », Jean-François Dortier, Sciences humaines, nº 195, Juillet 2008, p. 2 et 3
Musique
modifierClaude François
modifierElles sont toutes
Belles belles belles comme le jour
Belles belles belles comme l'amour
- Refrain de la chanson Belles ! Belles ! Belles !.
- Belles ! Belles ! Belles !, Phil Everly (musique), Claude François (adaptation et paroles françaises), Claude François, album Belles ! Belles ! Belles ! (1962 chez Fontana).
Soprano
modifierFaut souffrir pour être beau
Faut pas se faire photoshopper