[go: nahoru, domu]

Voir aussi : Léguer

Étymologie

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Du latin legare (« léguer »), qui est le dénominatif de lex, legis (« loi »). Il signifie, pour les personnes, la dénomination d’« envoyé par une loi », et pour les choses, les transmissions testamentaires, lesquelles originairement, en droit romain, avaient aussi lieu par une loi (testamentum calatis comitiis)[1].

léguer \le.ɡe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Donner par testament ou par autre acte de dernière volonté.
    • Comme tous les édifices de cette époque, le château des comtes de Montgommery ne présentait aucune régularité. Les pères l’avaient légué à leurs fils, et chaque propriétaire avait, selon son caprice ou son besoin, ajouté quelque chose au géant de pierre. — (Alexandre Dumas, Les Deux Diane, 1847, chapitre 1)
    • – Vais-je léguer mon corps à la science ?
      Monsieur Spitzweg s’est longtemps posé la question. L’expression « léguer son corps à la science » a bien sûr quelque chose d’un peu enflé qui prête à sourire. Mais quand il marche sur le pont Caulaincourt, au-dessus du cimetière, Arnold ne peut s’empêcher de caresser quelques pensées.
      — (Philippe Delerm, Il avait plu tout le dimanche, Mercure de France, 1998, page 76)
  2. (Sens figuré) Transmettre.
    • Les types de maisons qu'on verra décrits plus loin nous ont été légués par le XIXe siècle, et même par le XVIIIe. Mais il serait faux de croire à l’immuabilité de l’habitat à travers les âges pour un pays donné. — (Octave Guelliot, Villages et maison des Ardennes, dans la Revue de folklore français et de folklore colonial, Librairie Larose, 1937, volume 8, page 108)
    • Il a légué son talent, sa probité, son courage à son fils.

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Voir aussi

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Références

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  1. dico-definitions.com, « léguer »]