[go: nahoru, domu]

Voir aussi : malleable

Étymologie

modifier
Du latin malleus (« marteau »).

Adjectif

modifier
Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
malléable malléables
\ma.le.abl\

malléable \ma.le.abl\ masculin et féminin identiques

  1. Qui peut s’aplatir et s’étendre en lames ou en feuilles.
    • Une des principales propriétés des métaux est d’être malléables.
  2. (Par extension) Se dit d’une matière qui s’assouplit plus ou moins aisément.
    • L’argile est malléable.
    • Le fait que nous ayons développé des mains à la forme unique nous a poussés à toucher, sculpter, modeler, graver et nous a fait percevoir le monde comme une matière malléable, pliable, modifiable. — (Ollivier Dyens, La Condition inhumaine. Essai sur l’effroi technologique, Flammarion, 2008, page 38)
  3. (Sens figuré) Qui se laisse facilement influencer, façonner.
    • Il a un caractère assez malléable.
    • Elle habitait avec sa fille, la mère de mon père, ma grand-mère Adeline, une grosse femme au visage poupin, petite, apeurée d’un rien (mais surtout des révolutions futures), l’être le plus malléable et le plus inoffensif que j’aie connu. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 30)
    • La jeune fille était d’une pâte facilement malléable, mais avec la propriété de perdre aussitôt l’empreinte qu’on y avait faite. — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 104)
    • Seul Caligula, plus jeune mais aussi moins malléable, échappait encore à l’influence néfaste de l’inquiétant préfet. — (Pierre Renucci, Claude, Perrin, Paris, 2012, page 52)

Synonymes

modifier
(1)

Apparentés étymologiques

modifier

Traductions

modifier

Prononciation

modifier

Voir aussi

modifier

Références

modifier