persifflage
Étymologie
modifier- Dérivé de persiffler, avec le suffixe -age.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
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persifflage | persifflages |
\pɛʁ.si.flaʒ\ |
persifflage \pɛʁ.si.flaʒ\ masculin
- (Rhétorique) Fait de tourner une personne, une doctrine, une réunion en ridicule, avec une apparence d’aménité, sur un ton de badinage.
Il y a un tour de Fiction, au moyen duquel la penſée ne doit pas être entendue littéralement comme elle eſt énoncée, mais qui laiſſe apercevoir le véritable point de vûe en le rendant ſeulement plus ſenſible & plus intéreſſant par la Fiction même. De là naissent l’Hyperbole, la Litote, l’Interrogation, la Dubitation, la Prétérition, la Réticence, l’Interruption, le Dialogiſme, l’Épanorthoſe, l’Épitrope, & l’Ironie ; celle-ci ſe ſoudiviſe, à raison des points de vûe ou des tons, en ſix eſpèces ; ſavoir, la Mimèſe, le Chleuaſme ou Perſifflage, l’Aſtéiſme, le Charientiſme, le Diaſirme, & le Sarcaſme.
— (Encyclopédie méthodique : Grammaire et Littérature, tome second, Panckoucke / Plomteux, Paris / Liège, 1784)— Ah ! vous savez cela, vous, curé ? dit Léon d’un ton de persifflage. Voyez ce que c’est que de confesser les jeunes filles !
— (George Sand, Jeanne, 1844)