[go: nahoru, domu]

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goupiller

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
(1670) Formé avec le suffixe -er sur goupille, à l’origine féminin de goupil, nom du renard jusqu’au Moyen Âge. Cf. le latin vulpinari, « ruser, faire le renard ».

goupiller \ɡu.pi.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se goupiller)

  1. (Familier) (Vallée d’Aoste) (Populaire) (Argot) Combiner, arranger, manigancer, concevoir.
    • T’en fais pas : j’saurai bien goupiller ça avant que la guerre finisse. — (Henri Barbusse, Le Feu)
    • J'avais été obligé de la [la machine à barbe à papa] démonter pour pouvoir la ranger. J'ai étalé les pièces sur le tapis. Je ne me souvenais plus de la manière dont tout ce fatras était goupillé. Je l'ai jeté à la poubelle. — (Régis Jauffret, Bravo, éd. Points, 2015, p. 147)
    • Alors je me dis que le Saltierra a dû aussitôt goupiller un plan pour barboter le Sorcier de l’Atlantique et donner la chasse au Maybury [...]. — (Peter Cheyney, La Môme vert-de-gris, chapitre XII, traduction de Marcel Duhamel, Gallimard, 1945)
  2. Fixer au moyen de goupilles.
    • Mais il dut fermer les yeux : toute l’étendue s’était mise à tourner et à se balancer autour de lui comme autour d’un axe mal goupillé. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 148)
  3. (Pronominal) (Familier) S’arranger, se combiner, se dérouler.
    • On a eu de la chance, tout s’est bien goupillé !
    • Oh ! vous savez, vous ne seriez pas prévenu, vous vous douteriez pas des opérations qui s’y goupillent. C’est pépère, même coquet et bien propre […] — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)

Prononciation

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