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Page:Bulteau - Les Pierres du chemin, chronique parue dans Le Figaro (Supplément littéraire) du 14 Juillet 1906.djvu/17

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Elle a juste la pâleur nécessaire pour sembler très distinguée. Elle est coiffée en perfection, très jolie, naturellement, et, naturellement aussi, mal peinte. La jeune martyre a tout ce qu’il faut pour émouvoir la tendre sensiblerie des petites filles. Et les petites filles, respirant sans bruit, la regardent et l’admirent.

« Allons, mesdemoiselles » Avec quel regret elles se décident à obéir ! Hélas ! hélas ! pauvres petites, un jour viendra où elles ne poseront plus leurs chapeaux au hasard sur leur tête, où leurs ongles seront soignés. Un jour, ayant causé avec des messieurs informés et lu quelques livres, elles sauront qu’il convient de mépriser Paul Delaroche. Alors, de leur plein gré, elles reviendront au musée