virilité en parlant de l’inconstance forcée de
l’homme et du peu de durée de sa puissance
amoureuse.
« L’inconstance découle de la constitution, de l’essence même de l’individu viril. Il lui est souvent nécessaire de quitter ; la diversité des objets lui est une ressource infinie, double, triple, décuple ses forces : il fait avec dix femmes ce qu’il lui serait impossible de faire avec une. Cependant, il faiblit insensiblement, l’âge le mine, l’use ; il n’en est pas de même de la tribade, chez qui la nymphomanie s’accroît en vieillissant. »
Les réunions de la société anandryne avaient lieu dans une petite maison appartenant à Mme de Furiel, dont le mari occupait une haute situation dans la magistrature.
Extérieurement, ce domaine offrait l’aspect d’une innocente petite ferme ; mais, derrière les bâtiments, s’étendait un jardin rigoureusement clos et un pavillon spécialement disposé pour les orgies lesbiennes.
Jamais aucun homme n’était admis dans ce sanctuaire, où les tribades associées se réunissaient fréquemment par groupes intimes, ou en grandes troupes pour les cérémonies d’une nouvelle initiation.
Voici les détails que donne à ce sujet Mlle Sapho, jeune et jolie fille que l’on avait été quérir