d’amour et ayant tendance à satisfaire ce besoin
avec un être sympathique.
À travers les âges, la notoriété éclatante ou la médisance nous montre d’illustres femmes se livrant aux passions lesbiennes et démontrant par là que ces amours se poursuivaient au long des siècles.
Après Sappho l’illustre, voici Hélène, la femme de l’Empereur Julien qui, disait-on, se faisait amener journellement de jeunes Gauloises vierges pour les dépuceler de sa main et jouir de leurs baisers malhabiles, qu’elle stimulait à l’aide de verges impitoyablement maniées par ses suivantes romaines.
Isabeau de Bavière, célèbre par ses débordements, ne se contentait point de nombreuses amours masculines et, dit-on, faisait porter des cornes aux principaux grands seigneurs mariés de la cour de Charles VI.
Catherine de Médicis est également accusée d’avoir autant aimé les caresses de ses belles et ardentes femmes de chambre italiennes que son fils Henri III était friand de ses mignons.
La chronique scandaleuse unit la belle Mme de Chevreuse à la reine Anne d’Autriche et révèle tout bas les amours de la délicieuse Mme de Longueville qui chérissait autant ses amies que ses frères.