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Page:Libertad - Le Syndicat ou la mort, paru dans L'Anarchie, 20 décembre 1906.djvu/10

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La canaillerie de ces gredins n’est point atténuée par la lâcheté de ceux qui les servent. Mais cette lâcheté non plus n’a pas d’excuse.

On entend parfois dire que le malheureux aigri par son impuissance, le travailleur irrité par son continuel et inutile effort, en conçoivent de mauvais états d’esprit dont les semblables paient les méchants caprices, à défaut des maîtres, trop haut placés pour être atteints.

On peut aller loin avec une théorie pareille !

Les Travailleurs ne s’aident pas, se nuisent même, c’est indéniable. Ils le font au moins dans la pratique, ce qui est essentiellement grave.