mosphère agit, même dans ces dernières situations pour augmenter la vitesse du fluide dans l’intérieur du tuyau. Des questions de droit, suscitées dans mon pays sur la quantité d’eau d’un canal d’arrosement, tournèrent mes vues de ce côté ; en 1791, je fis publiquement, dans le théâtre de physique à Modène, les expériences suivantes :
Expér. V. À l’ouverture P (fig. 1), j’ai appliqué un tuyau cylindrique ayant 54 lignes de longueur, et 18 lignes de diamètre. À la distance de 9 lignes de l’orifice intérieur P, le tuyau étoit percé sur sa circonférence, de 12 petits trous. Ces petits trous étant ouverts, les quatre pieds cubiques d’eau sont sortis en 41", tout comme dans une mince paroi ; pas une goutte d’eau ne suinte par les trous, la veine fluide ne remplit pas le tuyau. On a bouché les trous avec de la peau mouillée, un après l’autre ; tant qu’il y a eu un trou ouvert, la dépense a continué de même ; lorsqu’enfin tous les douze trous ont été bien bouchés, la veine fluide sortoit à plein tuyau, et on a tiré les quatre pieds cubiques en 31".
Expér. VI. Au tuyau cylindrique KLV (fig. 6), ayant 18 lignes de diamètre et 57 lignes de longueur, j’ai joint le tuyau de verre QRST, à la distance de 8 lignes de l’orifice intérieur K. Le tuyau de verre plongeoit dans une eau colorée