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Édouard Viard

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Édouard Viard
Fonctions
Ingénieur - Explorateur
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Louis Auguste Édouard Viard
Époque
XIXe siècle
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Distinction
Chevalier de la légion d'honneur

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Édouard Viard, né le à Paris[1] où il est mort le [2], est un ingénieur et explorateur français. Il fut chargé de mission pour le ministère de la Marine et des colonies françaises en Afrique de l'Ouest au XIXe siècle.

Biographie

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Dahomey (Moyen-Niger) - A. O. F - Sur le Niger

À partir de 1880, Édouard Viard mène des voyages d'explorations le long du fleuve Niger, il accompagne le comte Charles de Semellé pour disputer aux Anglais la conquête de la région[3],[4].

En 1881 et 1882, il voyage au royaume de Nupé, royaume dépendant de l'empire de Sokoto. Pendant quatre ans il contribue à établir le long du Niger une trentaine de centre commerciaux français. En 1883, il créa la compagnie des factoreries françaises du Soudan[5]. Il dirige une expédition sur la rivière Bénoué[6] au Cameroun, principal affluent du fleuve Niger, puis en 1885 au lac Libanda au Congo avec le capitaine de Frégate Henry Estève (1838-1901)[7], chevalier de la Légion d'honneur en 1871[8],[9].

Porto Novo (Dahomey) vers 1900

En 1888, il est chargé par le sous-secrétaire d'État au ministère de la Marine et des colonies française d'une mission commerciale au Dahomey, au nord de Porto-Novo et du Moyen-Niger[10]. Durant ce voyage il prend l'initiative de conclure un traité de protectorat français avec le peuple des Egbas d'Abeokuta au Nigeria[11], il fut critiqué par le gouverneur Victor Ballot qui craint des troubles avec les Anglais[12], ce traité fut annulé, après l'intervention du gouvernement britannique qui proposa en échange de régler la situation de l'Hinterland au Dahomey ainsi qu'une délimitation du pays en trois fractions, allemande, française et anglaise[13].

Cotonou vers 1890 - Départ pour la Brousse

En , après le décès de l'explorateur belge Adolphe Burdo[14],[15] avec qui il était associé[16] dans des études et recherches préparatoires depuis 1889, il obtient par le sous-secrétaire d'État aux colonies Eugène Étienne, la concession de la construction et de l'exploitation du wharf de Cotonou au Dahomey[17], il créa par la suite la Société française du wharf de Cotonou[18].

En 1894, il dirige une mission commerciale au Congo français[19] puis entre 1895 et 1897 une mission dans les régions de Bambouk au Sénégal et Bourré en Guinée [20].

En 1901, il publie un ouvrage sur le potentiel aurifère du Soudan occidental dans les sables de la rivière Falémé[21].

Décorations

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Bibliographie

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  • Au Bas-Niger. Exploration africaines 1 volume, in-18, avec 2 cartes et 6 gravures, par Édouard Viard, Librairie Chalamel. Paris. 1885[23],[24].
  • La France et la conférence de Berlin par Édouard Viard. Charles Bayle éditeur. Paris. 1886[25].
  • L'Afrique française aurifère par Édouard Viard. Montdidier, impr. de L. Carpentier, 1910[26].

Articles connexes

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Source

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  • Bibliothèque nationale de France - Catalogue collectif de France. Édouard, Viard.

Références

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  1. ↑ Paris, État civil reconstitué, vue 25/51.
  2. ↑ Acte de décès à Paris 5e, n° 535, vue 12/31.
  3. ↑ Paul Théodore-Vibert, Les questions brûlantes, exemples d'hier et d'aujourd'hui : la philosophie de la colonisation. Tome 1, E. Cornély (Paris), (lire en ligne), p. 191, 193, 197, 198, 200, 201
  4. ↑ Robert Cornevin, « De la préhistoire à l’indépendance », Le Monde diplomatique,‎ , Les débuts de l’installation anglaise et l’implantation politique (lire en ligne)
  5. ↑ Sonia Lévin - docteur en archéologie, Ministère de l’Instruction publique Service des missions Missions scientifiques et littéraires dans l’Afrique subsaharienne - Dossiers individuels (1828-1937), Paris, (lire en ligne), p. 34 - Viard (Edouard)
  6. ↑ Larousse, Pierre (1817-1875), Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique.... T. 17 Suppl. 2, Administration du grand Dictionnaire universel (Paris), 1866-1877 (lire en ligne), p. 525
  7. ↑ Société de géographie (Marseille), Bulletin de la Société de géographie de Marseille, Secrétariat de la Société de géographie (Marseille), (lire en ligne), p. 352
  8. ↑ « Base Léonore - Cote LH/908/42 - Esteve - Henri Dieudonné Antoine »
  9. ↑ « Officiers et anciens élèves - Henri Dieudonné Antoine ESTÈVE (1838 - 1901) », sur ecole.nav.traditions.free.fr
  10. ↑ « Missions d'Édouard Viard, agent commercial de la société Flers Exportation »
  11. ↑ Revue française de l'etranger et des colonies et Exploration, gazette, Imprimerie et librairie centrales des chemins de fer, imprimerie Chaix, (lire en ligne), p. 294, 654
  12. ↑ Mercier, Paul. Institut français d'Afrique noire, Études dahoméennes, (lire en ligne), p. 85, 86, 87
  13. ↑ « Document secret », Le Matin,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  14. ↑ « Behanzin et le wharf de Kotonou », Figaro : journal non politique,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  15. ↑ « Le colonel Dodds », L'Oued-Sahel : journal politique, littéraire, commercial et agricole,‎ (lire en ligne)
  16. ↑ Société de géographie de Lyon (Lyon), Bulletin de la Société de géographie de Lyon, (lire en ligne), p. 689
  17. ↑ « Le wharf de Cotonou », Le XIXe siècle : journal quotidien politique et littéraire,‎ (lire en ligne)
  18. ↑ Paris-capital : journal financier, (lire en ligne), p. 3, 4
  19. ↑ « Mission commerciale au Congo français d'Édouard Viard, explorateur (1894-1895) », sur culture.gouv.fr
  20. ↑ « Mission au Bambouck et au Bouré d'Édouard Viard, explorateur (1895-1897) », sur culture.gouv.fr
  21. ↑ « Les mines d'or », L'Avenir de l'Est. Gazette algérienne,‎ (lire en ligne)
  22. ↑ France. Ministère des colonies, Bulletin officiel du ministère des colonies, Imprimerie nationale (Paris), (lire en ligne), p. 682
  23. ↑ La France en Indo-Chine, par A. Bouinais et A. Paulus, Challamel aîné (Paris), (lire en ligne), p. 15
  24. ↑ Viard, Édouard, Au Bas-Niger, Paris, L. Guérin et Cie, (lire en ligne)
  25. ↑ Viard, Édouard, La France et la conférence de Berlin, C. Bayle (Paris), (lire en ligne)
  26. ↑ « Édouard Viard », sur bnf.fr

Liens externes

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