[go: nahoru, domu]

Aller au contenu

Blida

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Blida
بليدة
ⵍⴻⴱⵍⵉⴷⴰ
De haut en bas et de gauche à droite : La place du 1er novembre 1954 et la mosquée El Kaouthar.
Noms
Nom arabe algérien بليدة
Nom amazigh ⵍⴻⴱⵍⵉⴷⴰ
Administration
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
Région Mitidja
Wilaya Blida
Daïra Blida
Président de l'APC
Mandat
Mohamed Zitouni
2012-2017
Code postal 09000
Code ONS 0901
Indicatif 025
Démographie
Gentilé Blidéen(s), Blidéenne(s)
Population 176 767 hab. (2014[1])
Densité 3 319 hab./km2
Population de l'agglomération 331 779 hab.
Géographie
Coordonnées 36° 29′ 00″ nord, 2° 50′ 00″ est
Altitude 229 m
Superficie 53,26 km2
Divers
Budget 3,6 milliards de DA en 2013[2]
Localisation
Localisation de Blida بليدة ⵍⴻⴱⵍⵉⴷⴰ
Localisation de la commune dans la wilaya de Blida.
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Voir sur la carte topographique d'Algérie
Blida
بليدة
ⵍⴻⴱⵍⵉⴷⴰ
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Voir sur la carte administrative d'Algérie
Blida
بليدة
ⵍⴻⴱⵍⵉⴷⴰ
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
Voir sur la carte topographique d'Algérie (nord)
Blida
بليدة
ⵍⴻⴱⵍⵉⴷⴰ
Liens
Site de la commune http://www.wilayadeblida.dz/

Blida (prononcé [bli.da]), en arabe : البليدة, en tamazight de l'Atlas blidéen : Leblida, tifinagh : ⵍⴻⴱⵍⵉⴷⴰ, surnommée « La Ville des Roses »[3], est une commune de la wilaya de Blida, dont elle est le chef-lieu, en Algérie.

Située au contact de l'Atlas blidéen et de la Mitidja, Blida est fondée au XVIe siècle pour accueillir des immigrés andalous. Étant la capitale de la région de Mitidja, elle est la 5e ville du pays par la taille, son unité urbaine compte 331 779 habitants en 2008.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

La commune de Blida est située au centre de la wilaya de Blida. La ville est située à 47 km au sud-ouest d'Alger, et à 26 km au nord-est de Médéa, sur la bordure Sud de la plaine de la Mitidja à 22 km de la mer. L'unité urbaine s'étend en outre de la commune de Blida sur les communes suivantes : Ouled Yaïch, Soumaa, Bouarfa, Beni Mered et Guerouaou[4].

Communes limitrophes de Blida
Oued Alleug Beni Tamou Beni Mered
Chiffa Blida Ouled Yaïch
Chiffa Bouarfa Chréa

Relief et hydrologie

[modifier | modifier le code]

La ville de Blida est située au pied du versant nord de l'Atlas blidéen et au Sud de la plaine de la Mitidja, à une altitude de 260 mètres. Elle est localisée sur un cône de déjection construit par l’oued Roumman-El Kebir[5].

L'Atlas tellien protège la ville des vents secs du sud en provenance des Hauts Plateaux. Cette protection permet à la région de bénéficier d'un climat méditerranéen propice à l'agriculture[6]. La classification de Köppen est de type Csa. La température moyenne est de 17,9 °C et la moyenne des précipitations annuelles avoisine les 800 mm[7].

 Données climatiques à Blida.
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 9 9 11 12 15 18 21 21 20 17 13 10 15
Température moyenne (°C) 12 12 14 16 18 21 24 25 23 20 15 12 18
Température maximale moyenne (°C) 15 16 17 20 22 25 28 29 27 23 18 15 21
Précipitations (mm) 116 85 92 64 58 26 2 4 34 66 114 130 791
Source : Weatherbase, statistiques[8],[7].
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
15
9
116
 
 
 
16
9
85
 
 
 
17
11
92
 
 
 
20
12
64
 
 
 
22
15
58
 
 
 
25
18
26
 
 
 
28
21
2
 
 
 
29
21
4
 
 
 
27
20
34
 
 
 
23
17
66
 
 
 
18
13
114
 
 
 
15
10
130
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

La ville est desservie par :

Localités de la commune

[modifier | modifier le code]
La ville de Blida vue du piémont de Chréa

Lors du découpage administratif de 1984, la commune de Blida est constituée à partir des localités suivantes[9] :

  • Blida
  • Sidi El Kebir
  • Tafraout
  • Nader Ourou
  • Hannous (partie basse)
  • Taberkachent
  • Timizert
  • Dardara
  • El Kennar
  • Sidi Fergani
  • Aïn Soltane
  • Imma Mghita
  • Cheikh Benaïssa
  • Hamalite
  • Kamariz
  • Agba El Hamra
  • Ben Boulaïd
  • Zabana
  • Sidi Abdelkader
  • Ben Achour
  • Maramane
  • Beni Sbiha I
  • Kessasma
  • Oued Abarar

Le mot Blida vient de l'arabe classique boulayda qui signifie petite ville ou petite contrée, qui est le diminutif de Bilad (pays, contrée)[10], il devient en arabe dialectal Blida, ce terme est employé durant la colonisation française. La ville est également surnommée Ourida (petite rose)[11].

Aucun centre antique n’a précédé la ville. On l’a identifiée avec la ville de Mitidja connue au Moyen Âge et qui était ruinée lors des campagnes des Beni Ghania[12].

Période ottomane

[modifier | modifier le code]
Vieille école coranique.

La ville de Blida est fondée au XVIe siècle par le marabout: Sidi Ahmed el Kabir avec la participation de musulmans andalous[13] qui s'installent à Ourida (premier nom de Blida) et transforment alors les terres incultivables en vergers grâce aux plantations d'orangers et l'art de l’irrigation. Ils apportent également à la région, l'art de la broderie sur cuir[14],[15].

La légende locale attribue à Sid Ahmed Ben Youcef surnommé el Kebir des origines andalouses, mais il est originaire du Sahara occidental[16]. À la demande de Barberousse qui a fourni les finances nécessaires des caisses de la régence d'Alger, il créa le noyau de la ville de Blida pour accueillir des réfugiés andalous[16]. Selon la tradition orale, il s'écria en contemplant la ville : « On t'appelle El-Blida (petite ville), je t'appelle El-Ourida (« la petite rose ») ».

Sous la domination ottomane, Blida faisait partie du Dar Es-Soltane, et était gouverné par un ḥākim[12]. La ville s'agrandit, elle devient un lieu de repos et de prédilection des souverains turcs d'Alger[17]. Les Ottomans bâtissent des portes monumentales (Bab) à chacune des entrées, Bab el Dzair, Bab el Rahba, Bab el Sebt, Bab el Zaouia, Bab el Kseb, Bab el Kebor et Bab el Kouikha, ces portes n'existent plus de nos jours[10]. Sa population étaient composée des descendants des Andalous, de Maures, de Juifs et de Mozabites[12].

Ville de plaisir, et de beauté ; la ville était également menacée, car soumise à d'incessants tremblements de terre[5]. En 1817, une épidémie de peste a fait 70 à 100 morts par jour durant un an. En mars 1825, un tremblement de terre détruit la ville[14] causant un grand nombre de victimes[17].

Période de la colonisation française

[modifier | modifier le code]
Vue de la ville de Blida au XIXe siècle.

En 1830 débute la conquête de l'Algérie par la France. Après l’occupation d’Alger, Blida résiste à une première expédition en juillet de la même année. Puis, au mois de novembre, sous les ordres du général Bertrand Clauzel, une nouvelle tentative débouche sur le massacre de huit cents habitants non armés, en représailles à la mort de vingt et un soldats français, tués au combat[18].

Blida reste encore quelque temps indépendante sous l’administration de ses hakims[12], jusqu'à son contrôle par les troupes françaises en 1839[13]. Elles bâtissent de grandes casernes militaires, Blida devenant ainsi une ville garnison de l’armée française pendant toute la durée de la colonisation française[11].

Détruite par le séisme de 1825, Blida est reconstruite par les Français selon un plan d'urbanisation hippodamien moderne (rues à angle droit et maisons basses)[13]. Aux portes de la ville, trois villages de colonisation sont créés : Joinville et Montpensier en 1843 et Dalmatie en 1844[5]. En 1848, elle est érigée en municipalité. Sa population est de 61 600 en 1950[14]. C'était la seconde ville du département d'Alger.

L’indépendance

[modifier | modifier le code]
Kiosque de la place du 1er novembre, au centre de Blida.

Après l'indépendance de l'Algérie , Blida, ancienne sous-préfecture du département d'Alger, devient chef-lieu de wilaya en 1974. Elle devient en quelque sorte la capitale de la Mitidja[10]. Toutefois, en raison de sa proximité avec l’agglomération algéroise, Blida sert d’un doublet à Alger ; elle accueille des fonctions et équipements qui ne trouvent plus place dans la capitale. Elle abrite une université, un centre national de maintenance de la Sonatrach, des zones d’habitat nouvelles destinées à absorber la population attirée par la capitale. L’intense trafic quotidien entre les deux villes traduit ce rôle de doublet[5].

La ville connut un exode rural important. Elle passe de la 9e ville du pays par la taille en 1954, au 5e rang en 1977, 6e en 1987[5] et 5e en 2008[19]. Cette progression démographique s'est accompagnée par des problèmes de logement, malgré les programmes de grands ensembles réalisés par l'État. La poussée urbaine a provoqué l'intégration dans le tissu urbain des vieux noyaux anciens villages coloniaux et le développement incontrôlé de constructions illicites[5].

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolutions

[modifier | modifier le code]
Population de la ville et de la commune de Blida de 1884 à 1902
Ville seule 1884 1892 1897 1902
12 939 12 711 15 792 18 024
Commune 1884 1892 1897 1902
20 702 22 911 25 283 29 057
Population 1884[20] ; population 1892[21] ; population 1897[22]; population 1902[23]


Selon le recensement général de la population et de l'habitat de 2008, la population de l'unité urbaine de Blida est évaluée à 331 779 habitants[19], alors que celle de la commune de Blida est de 163 586 habitants contre 116 949 en 1977 :

Évolution démographique de Blida-ville depuis 1846
1846 1847 1853 1856 1875 1881 1886 1892 1896 1899 1901
20 000[28]7 4878 6199 70215 60022 84424 20023 70025 30027 80029 100
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1948 1954 1960 1966 1974
33 30035 50036 48624 80039 40040 17961 60067 90093 00099 200108 900
1977 1987 1998 2008 2014 - - - - - -
116 949127 284144 225163 586176 767[29]------
(Source : Historique de population[24],[25],[26],[27])

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 49,55 % d’hommes (0 à 9 ans = 9,53 %, 10 à 19 ans = 9,45 %, 20 à 29 ans = 8,83 %, 30 à 39 ans = 7,47 %, 40 à 49 ans = 6,29 %, 50 à 59 ans = 4,08 %, 60 à 69 ans = 2,25 %, 70 à 79 ans = 1,40 %, plus de 80 ans = 0,25 %) ;
  • 50,45 % de femmes (0 à 9 ans = 9,04 %, 10 à 19 ans = 9,05 %, 20 à 29 ans = 9,27 %, 30 à 39 ans = 7,96 %, 40 à 49 ans = 6,25 %, 50 à 59 ans = 3,97 %, 60 à 69 ans = 2,43 %, 70 à 79 ans = 1,55 %, plus de 80 ans = 0,31 %).
Pyramide des âges de la commune de Blida en 2008 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,25 
80 et +
0,31 
1,40 
70 à 79 ans
1,55 
2,25 
60 à 69 ans
2,43 
4,08 
50 à 59 ans
3,97 
6,29 
40 à 49 ans
6,25 
7,47 
30 à 39 ans
7,96 
8,83 
20 à 29 ans
9,27 
9,45 
10 à 19 ans
9,05 
9,53 
0 à 9 ans
9,04 
L'Atlas blidéen qui domine la ville.

La station de ski de Chréa est proche de Blida.

La cité possède un parc d'attraction dans la zone militaire de Blida à la sortie Ouest, lieu de repos familial, où les familles peuvent admirer les montagnes verdoyantes qui surplombent la ville. Ce dernier est à l'abandon depuis fort longtemps.

Administration et politique

[modifier | modifier le code]

Enseignement

[modifier | modifier le code]
Université Saad Dahleb.

La wilaya de Blida dispose de deux universités, et de plusieurs instituts de formation professionnelle. Le 08 septembre 1981, le Centre Universitaire de Blida C.U.B. ouvre ses portes[33]. Au titre de cette rentrée historique, le nombre des étudiants inscrits s’élevait à 526, pour un effectif enseignant de 57 dont 17 étrangers[34]. Le C.U.B. devient en août 1989 l'Université de Blida [35].

Baptisée: l'Université Saâd Dahlab de Blida (USDB), c'est une université nationale à caractère public, elle est située dans le quartier de Ouled Yaïch sur la route de Soumâa. Récemment, un autre nouveau pôle de l'université a été construit au niveau de la ville d'El Affroun, disposant de plusieurs facultés et de cités universitaires.

En 2013, l'Université Blida 1 a été scindée en deux campus: 1 et 2[36]. L'Université de Blida 1 a hérité de l'ancienne Université de Blida; son site situé sur la route du Soumâa et a gardé le nom de Saâd Dahlab ainsi que la moitié des facultés. L'Université de Blida 2 baptisée Lounici Ali, est située au niveau du site d'El Affroun et a hérité de la moitié des autres facultés de l'ancien campus.

Vie quotidienne

[modifier | modifier le code]
Musiciennes en costume traditionnel

Ville d'art et de traditions, Blida accueille la musique arabo-andalouse, et se rattache à la sanâa d'Alger, mais revendique une « autonomie » relative[37]. Un festival de la musique aroubi est organisé dans la ville[38], ainsi que des journées du hawzi, chaque année[39].

Blida a préservé plusieurs métiers traditionnels à l'instar de la distillation de l'eau de rose, la broderie sur tissu et le travail du cuivre[40].

La ville est également connue pour la confection des gâteaux algériens. La culture ottomane a marqué de son empreinte la population locale. Parmi, les spécialités héritées des Turcs : Tcharak, Baklawa et Ktaif. Les gâteaux de Blida se distinguent également par leur forme artistique, la ville a connu ces derniers temps , une multiplication des commerces de pâtisserie traditionnelle[40].

Titres nationaux remportés (masculins et féminins) par les clubs omnisports de Blida
Club Installations Fondation Football Handball Volley-ball Basket-ball
Union sportive de la médina de Blida Stade de Brakni 1932 1 ? 12 0
Association Sportive Mitidja de Blida Salle de Hocine Chalane 2006 0 0 0 1

Le premier noyau urbain de la ville était structuré autour d’une mosquée implantée sur l’actuelle place du 1er novembre. Cet édifice religieux a été successivement transformé en caserne militaire, puis en hôpital, pour être reconvertie en église par la suite avant de finir comme école primaire. elle fut rasée par la suite pour aménager une place publique: La Place d’Armes. Deux autres établissements, un four et un hammam ont été bâties par une main d’œuvre recrutée auprès des réfugiés d’Andalousie venus d’Oliva[16].

Le tombeau de Sidi Ahmed El Kebir, situé dans le cimetière proche de la vallée de l'oued El Kébir à 3 km au sud de la ville, dans lequel sont enterrés le saint patron de Blida ainsi que ses deux fils[42].

Parmi les quatre mosquées dont disposait la ville avant la colonisation française, l’une est convertie au culte catholique, l'autre est transformée en caserne, les deux restantes laissées aux Musulmans[5]. Les mosquées Ben Sâadoun (achevée à la fin du XIXe siècle) et Torki Hanafi (érigée en 1750), construites par les Turcs[13]. La mosquée de Baba Mohamed qui se trouvait à l’entrée de Bab Dzair, fut transformée en une caserne militaire pour abriter les encadrons de l'armée coloniale.

Le quartier El Djoun ou douirette, est le plus vieux quartier de Blida, la plupart de ses demeures sont construites dans un style mauresque. Le quartier s'est sensiblement dégradé[10].


Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
Orchestre-El-Widadia de Blida, Mohamed Benguergoura, et Dahmane Ben Achour

Personnalités sportives

[modifier | modifier le code]
  • Henri Salvano (1901-1964), footballeur international français, natif de Blida
  • Armand Libérati (1923-2016), footballeur international français, natif de Blida
  • Ahmed Bernou (1925-1990), footballeur algérien, natif de Blida
  • Braham Brakni (1931-1957), footballeur international algérien, natif de Blida
  • Abdelkader Mazouz (1932-1978), footballeur international algérien, natif de Blida
  • Abdelaziz Chekaïmi, est le premier arbitre international algérien, footballeur algérien, natif de Blida
  • El Hadi Benturki (né en 1948), footballeur international algérien, natif de Blida
  • Mustapha Sellami (né en 1950), footballeur international algérien, natif de Blida
  • Nasreddine Akli (né en 1953), footballeur international algérien, natif de Blida
  • Réda Zouani (né en 1968), footballeur international algérien, natif de Blida
  • Billal Zouani (né en 1969), footballeur international algérien, natif de Blida
  • Amine Tiza (né en 1990), footballeur algérien, natif de Blida.
  • Abdelkader Bedrane (né en 1992), footballeur international algérien, natif de Blida

Personnalités littéraires, culturelles et artistiques

[modifier | modifier le code]
  • Victor Margueritte (1866-1942), romancier et auteur dramatique français, natif de Blida
  • Elissa Rhaïs (1876-1940), auteur de romans et de nouvelles orientalistes, native de Blida
  • Mohamed Touri (1914-1959), chansonnier et homme de théâtre algérien
  • Keltoum (1916-2010), actrice
  • Abderrahmane Aziz (1920-1992), chanteur algérien connue par Yakabaa Ya bit Rabi, enterré à Blida
  • Jean Daniel (1920-2020), écrivain et journaliste français, natif de Blida
  • Baya (1931-1996), peintre, a vécu et est morte à Blida
  • Henri Atlan (né en 1931), médecin biologiste, philosophe et écrivain français, natif de Blida
  • Georges Laffly (1932-2008), journaliste, critique littéraire et essayiste français, natif de Blida
  • Rabah Driassa (né en 1934), chanteur algérien de musique populaire, natif de Blida
  • Mohamed Mazouni (né en 1940), chanteur algérien, natif de Blida
  • Valérie Boisgel (né en 1946), actrice et auteure française, native de Blida
  • Shmuel Trigano (né en 1948), sociologue, philosophe et professeur des universités français, natif de Blida
  • Frédéric Pieretti (né en 1954), réalisateur, producteur, acteur, éditeur et traducteur français, natif de Blida
  • Farid Khodja (né en 1964), artiste-interprète algérien de musique andalouse, natif de Blida
  • Amar Meriech (né en 1964), poète et journaliste algérien, natif de Blida
  • Nassima Terfaya (née en 1965), écrivaine algérienne
  • Souhila Bel Bahar (1934-2023), peintre algérienne
  • Yasser Ameur, l'homme jaune, artiste peintre du mouvement pop art, natif de Blida[43]

Personnalités politiques

[modifier | modifier le code]

Autres personnalités

[modifier | modifier le code]

Blida dans les arts et la culture

[modifier | modifier le code]
  • Théophile Gautier séjourna dans plusieurs villes algériennes, parmi elles, Blida. Il évoque cela dans plusieurs de ses écrits : Loin de Paris et Voyage pittoresque en Algérie (1845).
  • Serge Lama évoque la ville dans sa chanson L'Algérie : « Du désert à Blida, c'est là qu'on est partis jouer les p'tits soldats ».
  • La ville a donné son nom à un verre à champagne.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Répartition de la population par commune », sur www.dsp-blida.dz (consulté le )
  2. op. cit., « APC de Blida, les dépenses pourraient atteindre 4,8 milliards de dinars »,
  3. El Watan, édition du 09 décembre 2010
  4. Armature urbaine 2011, p. 42.
  5. a b c d e f et g Marc Côte, « Blida », in Encyclopédie berbère, 10 | Beni Isguen – Bouzeis, En ligne, mis en ligne le 01 mai 2013, consulté le 22 octobre 2013.
  6. Daniel Babo, Algérie, Méolans-Revel, Éditions le Sureau, coll. « Des hommes et des lieux », , 206 p. (ISBN 978-2-911328-25-1), p. 30.
  7. a et b « Climat Blida: Pluviométrie et Température moyenne Blida, diagramme ombrothermique pour Blida - Climate-Data.org », sur fr.climate-data.org (consulté le )
  8. « Blida, Algeria », sur www.weatherbase.com (consulté le ).
  9. Journal officiel de la République Algérienne, 19 décembre 1984. Décret no 84-365, fixant la composition, la consistance et les limites territoriales des communes. Wilaya de Blida, page 1490.
  10. a b c et d Blida, la ville des roses, en quête de son lustre d'antan, La Tribune du 18/11/2008
  11. a et b Mon beau paysBlida (III), Info Soir du 22/03/2006
  12. a b c et d Yver, G. and Marçais, G., “Bulayda”, Encyclopédie de l’Islam. Première publication en ligne: 2010
  13. a b c et d Babo 2010, p. 31.
  14. a b et c Benjamin Stora, Histoire de l'Algérie coloniale (1830-1954) Collection Repères 2004, p-53 (ISBN 9782707144669)
  15. Algérie, Paris, Edition Les guides bleus Hachette, , 612 p. (ISBN 2-01-007926-4), p. 208.
  16. a b et c Il était une fois Blida, Sid Ahmed El Kebir, providentiel, El Watan du 08/09/2010.
  17. a et b Mon beau pays: Blida (II), Info Soir du 21/03/2006
  18. Benjamin Brower, « Les violences de la conquête », dans Abderrahmane Bouchène, Jean-Pierre Peyroulou, Ouanassa Siari Tengour et Sylvie Thénault, Histoire de l'Algérie à la période coloniale : 1830-1962, La Découverte, , 720 p. (ISBN 978-2707173263, lire en ligne), p. 58-63
  19. a et b ONS, Armature urbaine (RGPH 2008) : Les principaux résultats de l'exploitation exhaustive, Alger, Office National des Statistiques, , 213 p. (ISBN 978-9961-7-9274-2, lire en ligne), p. 100.
  20. Tableau général des communes de l'Algérie au 30 septembre 1884, p. 42; accès en ligne.
  21. Tableau général des communes d'Algérie au 1er janvier 1892, p. 110; accès en ligne.
  22. Tableau général des communes de l'Algérie au 1er janvier 1897, p. 110 ; accès en ligne.
  23. Tableau général des communes de l'Algérie au 1er novembre 1902, p. 110 ; accès en ligne.
  24. « ons.dz » (consulté le )
  25. (en) Population de Blida (World Gazetteer)
  26. (en) the People's Democratic Republic of Algeria - Blida (Geohive)
  27. (fr) 11. - Population européenne et population musulmane dans le cadre urbain
  28. « BLIDA-Chronologie », sur www.blidanostalgie.fr (consulté le )
  29. (fr) Repartition de la Population par Commune
  30. Wilaya de Blida — Population résidente par age et par sexe. Consulté le 25 février 2012.
  31. https://img15.hostingpics.net/pics/84404119030530303572290068023826346700781526326n.jpg
  32. K. Fawzi, « Blida : Le FLN perd des communes », dans Liberté, 15 décembre 2012 (Lire en ligne).
  33. http://www.joradp.dz/jo6283/1977/051/FP647.pdf
  34. Administrateur, « historique Blida », sur www.univ-blida.dz (consulté le )
  35. http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/1989/F1989028.pdf
  36. http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2013/F2013023.pdf
  37. Bestandji, Taoufik,, L'Algérie en musique (ISBN 978-2-343-13494-9, 2-343-13494-4 et 978-2-14-005292-7, OCLC 1062438393, lire en ligne), p. 37
  38. « LE GENRE MUSICAL AROUBI : Une musique au raffinement lyrique avéré », sur www.lesoirdalgerie.com (consulté le )
  39. « JOURNEES DU HAWZI A BLIDA », sur Djazairess (consulté le )
  40. a et b Les gâteaux traditionnels : Carte de visite de la ville des roses, Algérie Presse Service du 30/07/2011.
  41. « La Presse libre : journal indépendant du soir », sur Gallica, (consulté le )
  42. Guide bleu 1981, p. 209.
  43. R.C, « Yasser Ameur dévoile «Le journal de l'homme jaune» », Le soir d’Algérie,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :