Discussion:Lamain
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passage supprimé
Avec une superficie de 365 hectares et un nombre d'habitants à peine supérieur à 525, Lamain est parmi les plus petits villages rattachés, depuis la fusion des communes, à la ville de Tournai. Les automobilistes qui empruntent régulièrement l'autoroute reliant Bruxelles à Paris et à Dunkerque via Lille ne connaissent de ce charmant village que le poste frontière. Abandonnés depuis la suppression des contrôles au sein de l'Union Européenne, les bâtiments qui abritaient jadis les douaniers français et belges chargés de traquer les éventuels fraudeurs ou les clandestins, se dégradent lentement et donnent à cet endroit une image bien peu accueillante aux touristes qui visitent les deux pays. Peut-être qu'un jour un responsable politique régional portera son attention sur le site et trouvera les fonds nécessaires pour le raser et faire ainsi disparaître une image qui rappelle celles diffusées lors de la guerre du Kosovo. Heureusement, Lamain est un village qui vaut le détour. En 1108, le pape Pascal II approuve la possession de l'alleu de cet endroit par le chapitre Notre-Dame de Tournai (l'alleu est une terre libre ne relevant d'aucun seigneur et exempte de redevance). En 1159, Béatrice de Rumes échange avec le chapitre ses terres et vergers situés sur le territoire de Lamain contre une demeure près de la cathédrale de Tournai. Par la suite le hameau de Haudion, appartenant auparavant au village d'Hertain, sera annexé à Lamain et celui de Créplaine, dépendant du village français de Camphin en Pévèle, se développant dans le courant du XVIIIème siècle vers la Belgique sera lui aussi rattaché au village. Il n'y a jamais eu aucune industrie sur le territoire de Lamain, village, exclusivement agricole, entourant son église Saint Amand, sanctuaire en briques érigé à la fin du XVIIIème siècle avec nef unique et choeur à chevet semi hexagonal, sacristie au nord et tour gothique en moëllons de la fin du XIIIème, début du XIVème siècle au sud. Le 26 mars 1976, Lamain perdait un de ses enfants connu de la Belgique entière. René Lefebvre y était né en 1893, fils d'agriculteur, étudiant à l'Athénée Royal de Tournai, ingénieur agronome diplômé de Gembloux, il demeura toute sa vie à la ferme de la Grande Barre. Très tôt, il adhéra au mouvement libéral. Devenu inamovible bourgmestre en 1921, il le restera jusqu'à sa mort. Conseiller provincial, Ministre de l'Agriculture, de l'Intérieur, Ministre d'Etat et membre du Parlement Européeen, il dirigea aussi de nombreuses associations de défense et de promotion du monde agricole. Passionné de football, il fut Président de la Royale Union Sportive Tournaisienne de 1939 à 1944. Sa fille Magdeleine reprit le flambeau en présidant de nombreuses associations locales et en devenant la "marraine" des joueurs de l'Union. En remerciement de tous les services qu'elle avait rendus au club, les dirigeants unionistes donnèrent son nom aux installations aujourd'hui disparues de la rue des Sports. Elle était aussi Présidente d'Honneur du club local de football, le FC Lamain. Village festif, Lamain accueille ses habitants et leurs invités lors de l'annuelle Fête d'Haudion dans la Cense à Jules, le village vécut également au rythme des vingt-quatre heures cyclistes et continue à mettre sur pied des courses pour les catégories de jeunes. La chorale Saint Amand en collaboration avec les habitants du village organisa le soir du 24 décembre et le jour de Noël, jusque dans les années quatre-vingt, la représentation du Mystère de la Nativité. Des hauteurs du village, on peut, lors des jours de beau temps, apercevoir la banlieue lilloise, le stadium Nord de Villeneuve d'Ascq et, en un clin d'oeil, embrassait le panorama du pays de Pévèle. Demain, nous visiterons le petit village d'Hertain, troisième village frontalier.(sources : "Tournai vers le futur" édité par l'ASBL Tourisme et Culture, "Biographies Tournaisiennes" de Gaston Lefebvre et recherches personnelles).