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Juste Lipse

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Juste Lipse
Juste Lipse
Fonction
Recteur de l'université de Leyde
Biographie
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Décès
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LouvainVoir et modifier les données sur Wikidata
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Université de Leyde ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Œuvres principales
De constantia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Iustus Lipsius ou en français Juste Lipse, de son nom d'origine Joost Lips, né à Overijse (Duché de Brabant) le et décédé à Louvain le , est un philologue et humaniste qui vécut dans ce qui était alors les Pays-Bas espagnols et aujourd'hui la Belgique.

Il s'efforça, notamment avec la composition de son essai De Constantia, de promouvoir un stoïcisme chrétien renouvelé du stoïcisme ancien. Par là, il devait influencer nombre de ses contemporains, donnant naissance au courant du néo-stoïcisme[1]. Il enseigna dans les universités d’Iéna, Leyde et Louvain.

Ses idées sur le citoyen idéal, comme individu responsable, dont le comportement est dicté par la Raison, qui reste maître de ses émotions, et est prêt à combattre pour le service de la Cité, firent de nombreux adeptes dans les temps troublés de la Réforme. L'idéal citoyen de Juste-Lipse, transposé à la politique, se traduit concrètement par une rationalisation de l'État et de ses organes exécutifs, un gouvernement autoritaire du prince, l'éducation des citoyens à la discipline, et une militarisation importante de la Société. Ces principes sont à la base du concept d'État moderne, tel qu'il se développa dans la République des Provinces-Unies[2].

Biographie sommaire

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Les quatre philosophes (vers 1615, huile sur panneau ; 167 × 143 cm, Florence, Palais Pitti). Rubens s'est représenté, en haut à gauche, en compagnie, de gauche à droite, de son frère le philologue Philip Rubens, de Juste Lipse et de l'humaniste Jan van den Wouwer (en) sur les genoux de qui Mopsulus, chien de Juste Lipse[3], appuie sa tête. Plus haut est placé un buste de Sénèque.

Descendant des Lignages de Bruxelles[4], et petit-neveu de l’érudit Martin Lipse, mort en 1555, Juste Lipse fit ses études à Bruxelles, à Ath et au collège des Jésuites de Cologne d’où ses parents le retirèrent, de crainte qu’il n’entrât chez les jésuites[5], pour l’envoyer faire son droit à Louvain, mais il préféra s'orienter vers les belles-lettres. Il suivit, comme secrétaire, le cardinal de Granvelle à Rome où il suivit les cours de Marc-Antoine Muret avec qui sa prodigieuse mémoire lui permit bientôt de rivaliser[5].

Il rentra à Louvain et voyagea, partageant sa vie entre les études, l’enseignement et les plaisirs. Il se convertit au luthéranisme, mais ses ouvrages Considérations politiques et surtout De una religione, dans lequel il prêchait la nécessité d’une religion unique et exclusive, semblèrent des avances faites au parti catholique et le rendirent suspect aux yeux des réformés[réf. nécessaire]. Il résolut alors de quitter la Hollande, et sous prétexte de maladie, il se rendit à Spa, d’où il envoya sa démission de l’université de Leyde. En 1591, il fit publiquement acte d’adhésion à la religion catholique.

Malgré les nombreuses offres de postes d’enseignant arrivant de toute l’Europe, il préféra la ville de Louvain. Il devint également historiographe de Philippe II d'Espagne et conseiller de l’archiduc Albert[5]. Il publia de nombreux ouvrages sur des sujets très divers, religion, politique, philosophie, antiquité. Il a laissé par ailleurs une très vaste correspondance.

Si L. du Bois, dans sa préface à l'édition en français du De Constantia, affirme[6] qu'il manifestait, au quotidien, un caractère agréable, malgré des accès de mélancolie, W. Frijhoff estime pour sa part que « tout en étant un grand savant, il fut un homme indécis, opportuniste, cachottier[7]. » Il détestait la musique[8], mais aimait beaucoup les chiens et les fleurs, principalement les tulipes : c’est pourquoi, dans un portrait de groupe Rubens l’a représenté avec des tulipes derrière lui et son chien Mopsulus à ses pieds[3].

Il mourut d’une maladie du foie.

Postérité

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Un renouveau du style

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Planche tirée d'une édition (vers 1590) du De Amphitheatro Liber de Juste-Lipse.
Frontispice du traité De Militia Romana, paru à Anvers en 1598.

Avec Érasme, Juste Lipse est généralement considéré comme le principal épistolier de l’Humanisme[9] : non seulement il correspondait avec une multitude d'érudits contemporains, mais il se fit le promoteur (contre le Cicéronianisme alors dominant) d'une manière d'écrire inspirée du « style coupé » de Sénèque et de la brevitas de Tacite[10]. Il s'imposa ainsi comme un parangon du bon latin pour ses successeurs, avec un essai sur l'art épistolaire (Epistolicarum quæstionum libri V, Anvers 1577). Il a lui-même veillé à faire publier sa correspondance fournie (Leyde, 1586–90, en 2 volumes), et cette initiative a été poursuivie après sa mort par Pieter Burmann (Amsterdam 1725, 5 tomes).

Son style en latin est inspiré de certains auteurs de la latinité tardive : Apulée, Tertullien, Cyprien et Arnobe, mais parsemé de quelques archaïsmes. S'il est considéré comme le pionnier de la nouvelle brevitas à la Tacite[11], pour plusieurs chercheurs, son syncrétisme douteux aurait exercé une influence néfaste sur les philologues des générations postérieures.

Le critique et le grammairien

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Juste Lipse s'est consacré à l'édition d'importants textes de l'antiquité : il accéda à la célébrité par la première édition critique des œuvres de Tacite (Anvers 1574, rééd. en 1581, 1585, 1588). Il poursuivit ce travail par la publication des écrits historiques de Tite-Live (1579), de Jules César (1585) et de Velleius Paterculus (1591) ; mais on lui doit surtout l'étude critique de plusieurs textes latins, principalement ceux du Siècle d'or. Il faut mentionner à cet égard ses recherches sur Plaute, Nonius, Velleius Paterculus, Valère Maxime, Sénèque et Pline.

Le stoïcisme chrétien

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Outre son activité d'éditeur, Juste Lipse est l'auteur d'une série d'essais philosophiques. Son traité sur « La Constance » (De constantia in malis publicis libri duo, Anvers, 1584), dialogue philosophique sur les vertus de la persévérance, fit connaître à ses contemporains plusieurs aspects importants de la doctrine stoïcienne. Cet ouvrage, par ses exhortations et ses exemples, connut une grande popularité chez les lettrés et a inspiré la tragédie baroque, dont les personnages de martyr paraissent se conformer à l'idéal stoïcien. Les écrits philosophiques suivants (Manuductio ad Stoicam Philosophiam et Physiologiae stoicorum) s'efforçaient de préciser le contenu de la pensée stoïcienne[1].

À partir de 1588, Montaigne entra en correspondance avec Juste Lipse, qu'il qualifiait de « Thalès français[12] ».

Sa pensée politique

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Les Politicorum libri (1589) jettent les bases de l'état républicain moderne, et peuvent être considérés comme une lointaine anticipation du despotisme éclairé. La première compilation de ses œuvres a paru à Anvers (1585, 8 vol.), puis, sous forme révisée, à Wesel (1675, 4 vol.).

Par ses écrits sur l'art militaire, où il préconise la mise sur pied d'une armée de métier, complétée le cas échéant par des milices urbaines, il amorce l'approche scientifique des questions de défense nationale. L’historien allemand Gerhard Œstreich affirme que l'idéal du citoyen selon Juste Lipse : un homme responsable, guidé par sa seule raison et prêt à combattre pour sa patrie, ont connu une vogue durable au cours des épisodes turbulents de la Réforme. Le point de vue de Lipse, transposé en politique, aurait été un fondement de la rationalisation de l'État, une justification du gouvernement autocratique par un prince et de la discipline imposée à ses sujets, enfin l'appel à une défense militaire organisée. Ces principes auraient jeté les bases de la révolution militaire, et par là changé la face des combats aussi bien que de l'organisation interne des États européens eux-mêmes[13]. Ces conclusions ont soulevé le scepticisme dans la communauté académique, en particulier quant au poids des idées de Juste Lipse sur les réformes militaires de la République des Provinces Unies[14].

Au 4e livre de sa Politique, Juste-Lipse se déclare partisan d’une religion unique et exclusive, et il n'hésite pas à demander (selon l'adage Ure et seca : « brûle et retranche ») qu'on punisse de mort les hérétiques. Sur cette doctrine, il eut pour principal adversaire le conseiller de Guillaume d'Orange, Diderik Cornhert, qui l'attaqua dans son essai De la permission et des décrets de Dieu[15].

Buste de Juste Lipse à Overijse. Œuvre d’Édouard François Marchant (1853).
  • Le siège du Conseil de l'Union européenne à Bruxelles porte son nom car une rue Juste Lipse se trouvait à cet endroit jusqu'à la construction de ce bâtiment en 1985.
  • Le bâtiment principal de la faculté de philosophie et lettres de l'université de Leyde porte son nom.
  • La place principale de sa commune natale, Overijse, porte son nom.
  • Une rue de Bruxelles porte son nom quoique son tracé et son emplacement aient été entièrement modifiés en 1985.
  • Une rue de la ville d'Ath (Hainaut)
  • Une voirie de Louvain-la-Neuve (Brabant wallon)
  • Une rue de Louvain (Brabant flamand)
  • Une rue de Halle (Brabant flamand)
  • Une rue de Gand (Flandre orientale)
  • Un buste massif de Juste Lipse se trouve dans le hall d'entrée du bâtiment du Conseil.
  • Son buste est visible sur la place principale d'Overijse
  • Une statue se trouve au milieu de l'avenue des Alliés (Bondgenotenlaan) à Louvain, là où elle rencontre la rue Juste Lipse (Justus Lipsiusstraat), œuvre de Jules Jourdain (neveu de Victor Jourdain).
  • Le peintre Rubens, qui cultivait comme lui un stoïcisme austère, fut l'élève favori de Juste Lipse[16].
  • En 2006; pour célébrer le 400e anniversaire de sa mort une pièce de collection belge est frappée à son effigie. Deux valeurs sont mises en circulation : argent de 10  et or de 50 . Un timbre de 0,70  est également émis par la poste belge[17].

Œuvres traduites en français

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Rubens présenté à Juste Lipse par Mme Moretus fille de Christophe Plantin - Tableau de Mathieu-Ignace Van Brée
  • Traité de la Constance de Just. Lipsius, auquel, en forme de devis familier, est discouru des afflictions & principalement des publiques, & comme il se faut résoudre à les supporter, Tours, Claude de Montrœil et Jean Richer, 1594
  • De la Constance, Paris, Gilles Robinot, 1606
  • Histoire de Notre-Dame de Hal, Bruxelles-Ostende, Ch.-J.-A. Greuse, 1859
  • Lettres inédites de Juste Lipse, concernant ses Relations avec les Hommes d’État des Provinces-Unies des Pays-Bas, principalement pendant les années 1580-1597, Amsterdam, C.G. van der Post, 1858
  • Traité de la constance Éd. Lucien Du Bois, Bruxelles, C. Muquardt, 1873
  • Œuvres, Gand, Vyt, 1886
  • La Correspondance inédite de Juste Lipse conservée au Musée Plantin-Moretus, Anvers, Vereeniging der Antwerpsche Bibliophielen Vrijdagmarkt, 1964
  • Les deux Livres de la constance : esquels en forme de devis familier est discouru des afflictions, et principalement des publiques, et comme il se faut résoudre à les supporter, traduction anonyme du latin, édition de Tours, 1592, Paris, Noxia, 2000
  • Crucifixions, traduit par François Rosso, éditions Arlea, 2018

Œuvres en latin

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Illustration de De Amphitheatro Liber (édition de 1589).
Frontispice du livre De Cruce
  • Hortorum lib. IV. Cum Disputatione de cultura hortensi. Joan. Meursii fil. Arboretum sacrum. Angeli Politiani Rusticus. Adhaec Lipsii Leges hortenses et Lazari Bonamici carmen De vita rustica, Éd. René Rapin, Ultrajecti, Apud J. Ribbium, 1672
  • I. Lipsi Satvrnalivm sermonvm libri dvo, qui de gladiatoribus, Lvgdvni Batavorvm, Ex officina Plantiniana, apud Franciscum Raphelengium, 1590
  • Iusti Lipsi Epistolae Pars III, 1588-1590 Eas ediderunt, adnotatione critica instruxerunt, notisque illustrarunt Sylvette Sué & Hugo Peeters, Brussel, Koninklijke Academie voor wetenschappen, letteren en schone kunsten van België, 1987
  • Iusti Lipsi Epistolae quam curavit edendam Jeanine De Landtsheer, Brussel, Koninklijke Academie voor wetenschappen, letteren en schone kunsten van België, 1994
  • Iusti Lipsi saturnalium sermonum libri duo, qui De gladiatoribus, Antverpiae, Ex officina Plantiniana, apud Ioannem Moretum, 1604, 1598
  • Iusti Lipsis Epistolae Pars XIII, 1600, Brussel, Koninklijke Vlaamse Academie van België voor Wetenschappen en Kunsten, 2000
  • De amphitheatro liber : in quo forma ipsa loci expressa, et ratio spectandi, cum aeneis figuris, Lugduni, Batavorum, Ex officina Christophori Plantini, 1584
  • Iusti Lipsi de amphitheatris quae extra Romam libellus : in quo formae eorum aliquot & typi, Antverpiae, apud Ch. Plantinum, 1584
  • Iusti Lipsi Saturnalium sermonum libri duo : qui de gladiatoribus, Éd. Jan Moretus, Antverpiae, ex officina Plantiniana, apud Ioannem Moretum, 1604
  • Iusti Lipsi de Cruce : ad sacram profanamque historiam utiles, Éd. Jan Moretus, Antverpiae, ex officina Plantiniana, apud Ioannem Moretum, 1593
  • Justi Lipsi De bibliothecis syntagma, Éd. Jan Moretus, Antverpiae, ex officina Plantiniana, apud Ioannem Moretum, 1602
  • Iusti Lipsi de Militia Romana Libri V [18]- Apud Ioannem Moretum- Antwerpiea, ex officina Plantiniana, - 1598.

Notes et références

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  1. a et b Jacqueline Lagrée, Juste Lipse et la restauration du stoïcisme : étude et traduction des traités stoïciens De la constance, Manuel de philosophie stoïcienne, Physique des stoïciens (extraits), Paris, J. Vrin,
  2. Cf. Oestreich, G, Neostoicism and the Early Modern State, Cambridge University Press,
  3. a et b Juste Lipse avait trois chiens : Mopsus, Mopsulus et Saphyrus : (en) Jan Papy, « Lipsius and his dogs : Humanist Tradition, iconography and Rubens's Four Philosophers », Journal of the Warburg and Courtauld Institutes, no 62,‎ , p. 167-198.
  4. William Timmermans, Justus Lipsius en de Brusselse geslachten, dans le Bulletin de l'ARDLB, Les Lignages de Bruxelles, no 181, 2020, pages 15 à 30.
  5. a b et c Jean-Pierre Niceron, Mémoires pour servir à l'histoire des hommes illustres dans la république des lettres, vol. I, Paris, chez Briasson libraire rue S. Jacques, 1729-1745, p. XL III.
  6. Juste Lipse et Lucien du Bois, Traité de la constance, Bruxelles et Leipzig, H. Merzbach, , « Notice sur Juste Lipse », p. 99
  7. Willem Frijhoff, « Juste Lipse, un savant controversé », Septentrion, 18e année,‎
  8. Jean Imperialis, dans ses Éloges des hommes illustres dans les lettres (Musæum historicum) assure que Lipse avait pour la musique une telle aversion que le son des instruments le plongeait dans une noire mélancolie.
  9. Marc Fumaroli, « Genèse de l'épistolographie classique : rhétorique humaniste de la lettre de Pétrarque à Juste Lipse », Revue d'histoire littéraire de la France,‎ , p. 892-893.
  10. Wilhelm Kroll, « Juste Lipse et le mouvement anticicéronien à la fin du XVIe et au début du XVIIe Siècle », Revue du Seizième siècle, vol. 2,‎ , p. 200-242.
  11. Bernard Beugnot et Marc Fumaroli (dir.), Histoire de la rhétorique dans l'Europe moderne, Presses universitaires de France, , 1376 p., « 12 – La précellence du style moyen (1625-1650) ».
  12. Sarah Bakewell (trad. de l'anglais), Comment vivre ? : Une vie de Montaigne en une question et vingt tentatives de réponse, Paris, Albin Michel, (réimpr. Livre de Poche, 2014), 576 p. (ISBN 9782253000648), p. 321
  13. (en) G. Œstreich, Neostoicism & the Early Modern State, Cambridge University Press,
  14. (en) Christopher Brooke,, Philosophic Pride : Stoicism and Political Thought from Lipsius to Rousseau, Princeton University Press, (lire en ligne), « 1. Justus Lipsius and the Post-Machiavellian Prince », p. 12–36.
  15. Paul-Henri Marron, « Cornhert », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail de l’édition], vol. 9, p. 243
  16. Joseph Orsier, « SECONDE PARTIE: DOCUMENTS TRADUITS ET ANNOTÉS », dans Henri Cornélis Agrippa, Cambridge University Press (ISBN 9780511984365, lire en ligne), p. 49–132
  17. Universal Postal Union, BE029.06
  18. (en) Justus Lipsius, De militia romana : libri V : commentarius ad Polybium, , 372 p. (lire en ligne).

Bibliographie

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De Militia Romana 1598
  • « Juste Lipse », dans Louis Ellies Dupin, Nouvelle bibliothèque des auteurs ecclésiastiques, chez Pierre Humbert, Amsterdam, 1711, tome XVII, p. 37-39 (lire en ligne)
  • « Juste Lipse », dans Jean-Pierre Niceron, Mémoires pour servir à l'histoire des hommes illustres, chez Briasson, Paris, 1733, tome 24, p. 105-138 (lire en ligne)
  • Émile Amiel, Juste-Lipse, Paris, Lemerre, 1884
  • Émile Amiel, Un Publiciste du XVIe siècle, Juste-Lipse, Paris, A. Lemerre, 1884
  • Paul Bergmans, L’Autobiographie de Juste Lipse, Gand : Impr. Eng. Vanderhaeghen, 1889
  • Anne Marie Berryer, Essai d’une iconographie de Juste Lipse, Bruxelles, [s.n.], 1940
  • Guillaume Henri Marie Delprat, Lettres inédites de Juste Lipse concernant ses relations avec les hommes d’État des provinces-unies des Pays-Bas: principalement pendant les années 1580-1597, Amsterdam, 1858
  • Erik De Born (ed.) (Un)masking the realities of power [Texte imprimé] : Justus Lipsius and the dynamics of political writing in early modern Europe, Leiden: Brill 2011
  • Paul Faider, Juste Lipse, Mons, L. Dequesne, 1922
  • Aloïs Gerlo, Hendrik D. L. Vervliet, Inventaire de la correspondance de Juste Lipse, 1564-1606, Anvers, Éditions Scientifiques Érasme, 1968
  • Aloïs Gerlo, Juste Lipse, 1547-1606 : colloque international tenu en , Bruxelles, University Press, 1988
  • Aloïs Gerlo, Vervliet, D. L. Hendrik, et al. La Correspondance de Juste Lipse conservée au musée Plantin-Moretus, Anvers, De Nederlandsche Boekhandel, 1967
  • Jean Gottigny, Juste Lipse et l’Espagne (1592-1638), Thèse, 1967
  • Jacqueline Lagrée, Juste Lipse et la restauration du stoïcisme : étude et traduction des traités stoïciens De la constance, Manuel de philosophie stoïcienne, Physique des stoïciens (extraits), Paris, J. Vrin, 1994
  • Jean-Paul Lepetit, Eidothée : la prudence civile dans les politiques de Juste Lipse, thèse, 1981
  • Christian Mouchel, Juste Lipse (1547-1606) en son temps : Actes du colloque de Strasbourg, 1994, Paris, H. Champion ; Genève, Slatkine, 1996
  • Geneviève Marie Proot Meininger, Juste Lipse dans la littérature française de Montaigne à Montesquieu, Thèse, 1971
  • Charles Nisard, Le Triumvirat littéraire au XVIe siècle : Juste Lipse, Joseph Scaliger et Isaac Casaubon (1852), Genève, Slatkine Reprints, 1970
  • Alphonse Roersch, Juste Lipse, Bruxelles, Musée du livre, 1925
  • José Ruysschaert, Juste Lipse et les annales de Tacite : une méthode de critique textuelle au XVIe siècle, Nendeln, Kraus Reprint Ltd., 1966, 1949
  • Théophile Simar, Notice sur les livres de Juste Lipse conservés à la Bibliothèque de l’université de Leyde, Paris, 1907
  • G. Tournoy, J. de Landtheer and J. Papy (éds.), Iustus Lipsius Europae lumen et columen. Proceedings of the International Colloquium (Leuven 17-19 september 1997), Leuven: Leuven University Press, 1999
  • Ferdinand François Ernest Vanderhaeghen, Bibliographie lipsienne: œuvres de Juste Lipse, Gand, Vyt, 1886

Articles connexes

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Liens externes

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