Jean Escoula
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Maurice Journès (d) |
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Jean Escoula, né à Bagnères-de-Bigorre en 1851 et mort à Paris en 1911, est un sculpteur français.
Son fils Jaques Escoula (1883-1930) est également sculpteur[1].
Biographie
Jean Escoula reçoit une formation d'apprenti chez son père marbrier jusqu'en 1871. Il travaille comme praticien dans les ateliers de Jean-Baptiste Carpeaux, Jean Gautherin, Alfred Lenoir et Auguste Rodin, tout en développant parallèlement son œuvre personnel.
Entre 1884 et 1900, il exécute pour Rodin les marbres de Ève, Eternelle idole, Madame Alfred Roll (vers 1887, avec Louis Cornu), Madame Vicuna (en 1888, avec Louis Cornu), Danaïde (vers 1889), ainsi que les chevaux du Monument de Claude Gellée (en 1892, avec Victor Peter)[2].
Entre 1868 et 1908 il expose au Salon de la société des artistes français, et de 1892 à 1910 au Salon de la Société nationale des beaux-arts.
Il remporte une médaille d'or aux Expositions universelles de 1889 et de 1900.
Œuvres dans les collections publiques
- Châlons-en-Champagne, musée des beaux-arts et d'archéologie : Jeunes baigneuses, plâtre.
- Douai, musée de la Chartreuse : Jeunes baigneuses (1888), plâtre, exposé sous le no 3858 au Salon de 1886.
- Feurs, musée municipal : Souvenir, 1904, marbre.
- Nîmes, jardins de la Fontaine : Vers l'amour, 1901, groupe en marbre.
- Paris, musée d'Orsay : Tête de Céphale, dit aussi La Douleur, vers 1890, tête issue du groupe La Mort de Procris, plâtre[3].
- Rambouillet, parc du château de Rambouillet : La Mort de Procris, 1898, groupe en marbre.
- Sèvres, musée national de Céramique : Vers l'amour ou Au Ruisseau ou Paul et Virginie, réduction en biscuit par la Manufacture de Sèvres.
- Tarbes, musée Massey : Tête de Céphale, dit aussi La Douleur, vers 1890, plâtre.
- Valenciennes, musée des beaux-arts : Tête de Céphale, dit aussi La Douleur, bronze, fonte Siot-Decauville.
Salons
- 1890 : La Mort de Procris, groupe en plâtre.
- 1892 : Le Printemps, statue en plâtre.
- 1895 : Nymphe des Sources, statue en plâtre.
- 1897 : La Douleur, statue[4].
- 1898 : La Mort de Procris, groupe en marbre.
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Le Printemps (Salon de 1892).
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Nymphe des Sources (Salon de 1895).
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La Douleur (Salon de 1897).
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Vers l'amour (1901), Nîmes, jardins de la Fontaine.
Notes et références
- « Jacques Escoula (1883-1930) », dans Art dans les Hautes-Pyrénées, sur art.loucrup65.fr.
- Site du musée d'Orsay [1]
- Notice du musée d'Orsay.
- Gaston Schefer, Le Salon de 1897, Paris, Goupil & Cie, 1897 (en ligne).
Annexes
Bibliographie
- Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au XIXe siècle, tome II, 1914-1921.
- Dictionnaire Bénézit, 1999.
- Collectif, Rodin, la chair, le marbre, Paris, Éditions Hazan, 2012 (ISBN 978-2754106344). Catalogue de l’exposition éponyme au musée Rodin, à Paris, du 8 juin 2012 au 3 mars 2013.