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Les Moutiers-en-Retz

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Les Moutiers-en-Retz
Les Moutiers-en-Retz
Le clocher de l'église du village vu d'un pré le surplombant ; en arrière-plan, la baie de Bourgneuf.
Blason de Les Moutiers-en-Retz
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Saint-Nazaire
Intercommunalité Pornic Agglo Pays de Retz
Maire
Mandat
Pascale Briand
2020-2026
Code postal 44760
Code commune 44106
Démographie
Gentilé Monastériens
Population
municipale
1 827 hab. (2021 en évolution de +15,93 % par rapport à 2015)
Densité 191 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 03′ 46″ nord, 2° 00′ 04″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 39 m
Superficie 9,57 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Pornic
(banlieue)
Aire d'attraction Pornic
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pornic
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Les Moutiers-en-Retz
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Les Moutiers-en-Retz
Liens
Site web http://www.mairie-lesmoutiersenretz.fr/

Les Moutiers-en-Retz ([lɛ.mu.tje.ã.ʁɛ]) est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Ses habitants s'appellent les Monastériens[1].

Géographie

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Elle est traversée par la Route Bleue (tronçon Pornic-Bourgneuf) et l'itinéraire cyclable Vélocéan.

La commune est composée de 4 paysages différents :

  • le Marais breton dans la partie sud de la commune avec ses anciens marais salants qui firent la richesse de la commune jusqu'au XVIIIe siècle et le Port du Collet pour ses exportations de sel pour les pays du nord de l'Europe au Moyen Âge qui est à la limite des communes des Moutiers, Bourgneuf et Bouin. Aujourd'hui l'ostréiculture (huîtres Vendée-Atlantique) a remplacé le sel, mais depuis 2002 le sel revient, une saline de 16 œillets a été restaurée et se visite ; en effet, ce marais aux Moutiers était composé de petites salines la plupart de moins de 16 œillets, ce qui pourrait supposer que localement ces salines soient très anciennes ;
Situation de la commune des Moutiers-en-Retz dans le département de la Loire-Atlantique.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 714 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Même-le-Tenu », sur la commune de Machecoul-Saint-Même à 16 km à vol d'oiseau[4], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 866,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Les Moutiers-en-Retz est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pornic[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pornic, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,2 %), zones urbanisées (19,4 %), zones humides intérieures (15,6 %), prairies (14,2 %), terres arables (5,7 %), forêts (3,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %), zones humides côtières (0,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes de Monasteriis en 1119, Burgus Monasteriorum en 1287, Bourg-des-Moütiers en 1790[16].

Burgus Monasteriorum en 1287 : Burgus (bourg) et monasteriorum (monastère).

La commune est située au sud de la zone de transition linguistique entre poitevin et gallo. En gallo, son nom s'écrit Lés Moutiérs et Lés Mouqhérs selon l'écriture ABCD[17]; Les Mòstiers selon l'écriture ELG[18], ou Lé Mouqhé selon l'écriture MOGA. En gallo comme en poitevin, le nom de la commune se prononce [lemutje] ou [lemuce][19].

La forme bretonne actuelle proposée par l'Office public de la langue bretonne est Mousteroù-Raez[16].

Les premières traces d’occupation attestées sur la commune des Moutiers remontent à l’époque préhistorique : des monuments mégalithiques étaient encore visibles au XIXe siècle. Des traces d’habitats néolithiques ont été retrouvées près du bourg actuel[20].

Avant et après la conquête par César, une activité de récupération du sel marin (technique de briquetage) est attestée au Pré de la Layette (camping municipal) et aux Noës sur la route bleue[21]. Des vestiges d’habitations gallo-romaines ont été découverts aux Courtes et à la Rairie. Un oppidum est établi sur la butte de Prigny, succédant peut-être à une fortification gauloise. Le site de Prigny est au croisement de deux voies romaines et domine de 25 mètres le littoral de la baie de Bourgneuf, (aujourd’hui remplacée par le Marais Breton) où se trouve un port[20].

Au IXe siècle, les Vikings s’emparent de Prigny et y établissent un camp[22]. Ils sont chassés du pays de Retz par Alain Barbetorte en 938[23].

Au début du Moyen-Age, l’urbanisation du territoire est centrée sur la ville de Prigny, citée fortifiée (elle est désignée par le terme oppidum dans les chartes du XIe siècle)[20]. Ses fortifications atteignaient 1 km de longueur (comparable à la superficie de la ville-close de Guérande). Elle était organisée autour de son château (ou motte castrale), protégé par des fossés. Rebâtit ultérieurement en pierre, celui-ci comportait un donjon et une demeure seigneuriale formant quadrilatère[24]. (voir plan en lien[25])

Au XIe siècle, les droits de la chapelle castrale Saint-Jean-Baptiste, actuelle chapelle de Prigny, sont transférés à l’abbaye Saint-Jouin de Marnes, qui fonde le prieuré Saint-Nicolas hors les murs[20]. La chapelle, desservie par les moines, devient l’église paroissiale de Prigny. On trouve également dans la ville forte une chapelle dédiée à saint Jean l'Évangéliste, mais qui est peu à peu abandonnée[24].

Au début du Moyen-Age, l’actuel bourg des Moutiers-en-Retz est un simple faubourg. On y trouve la trace d’une nécropole mérovingienne. Au XIe siècle, Judicaël, viguier de Prigny, transfère les droits sur ce faubourg à l’abbaye Notre-Dame du Ronceray d'Angers qui y fonde le prieuré Notre-Dame. Le prieuré de Saint-Pierre, dépendant de l’abbaye Saint Sauveur de Redon, également est fondé à la même époque près de l'église paroissiale qui en constituait le sanctuaire. Un marché se développe dont les droits appartiennent aux religieuses[26].

En 1225, il est pour la première fois fait mention du bourg des Moutiers, Burgo Monasterium, dans le cartulaire des seigneurs de Rais[26].

L’essor du bourg des Moutiers est parallèle au lent déclin du site de Prigny, dont le port s’envase inexorablement[20].

Au temps du Duché de Bretagne, les Moutiers faisaient partie des subdivisions suivantes : au niveau le plus bas, celui du « Clos de Retz », subdivision des Pays « au-delà de la Loire » qui faisaient eux-mêmes parties du Pays nantais[27].

L’essor du commerce et des salines atteint son apogée au XIVe siècle[26]. Les navires étrangers, anglais, allemands, hanséates, se pressent dans la baie de Bourgneuf qui est alors un centre économique important[28].

Pendant la Guerre de Succession de Bretagne, le fort du Collet est occupé par les troupes anglaises sous les ordres de Gautier Huet.

Les religieuses du Ronceray quittent le prieuré Notre-Dame au début du XVe siècle[26].

Le XVIe siècle est une période difficile, les marais salants connaissant des conditions climatiques défavorables auxquelles s’ajoutent les troubles des Guerres de religion[26]. En 1548, la paroisse de Prigny obtient des exemptions d’impôts pour compenser les pertes causées par les tempêtes sur les marais salants[20]. Le commerce international commence à décliner[28].

Le château de Prigny possède encore une garnison en 1678, mais la justice seigneuriale de Prigny est transférée à Bourgneuf en 1680, marquant le début de sa ruine[20].

Au XVIIe siècle, le bourg des Moutiers semble retrouver un certain essor, qui se signale par la construction de nouvelles maisons. Mais l’envasement de la baie entraine la disparition de nombreuses salines. Au XVIIIe, on assiste à un début de reconquête agricole par les atterrissements[26].

En 1730, le prieuré Saint Nicolas de Prigny et son sanctuaire sont détruits. Le culte est transféré à l’église Saint-Jean-Baptiste[20].

L’étier du Collet est creusé en 1777[26].

Pendant la période révolutionnaire, la commune change de nom pour s’appeler “les Champs Libres” , regroupant les Moutiers et Prigny[20].

En 1793, le bourg des Moutiers subit deux attaques des Vendéens et est pillé et dévasté par Charette.

En , 41 habitants soupçonnés d’aider les royalistes sont noyés en baie de Bourgneuf[26].

Prigny et les Moutiers retrouvent leur nom en 1811[22].

Le , la commune de Prigny est rattachée aux Moutiers[29].

Les derniers vestiges du château de Prigny, à l’abandon depuis le XVIIIe siècle, sont détruits en 1832[20].

Le , La Bernerie se sépare des Moutiers.

Depuis 1875, le chemin de fer Nantes-Pornic dessert la commune.

Les Moutiers sont renommés Les Moutiers-en-Retz le [30].

Héraldique

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Blason Blasonnement :
De gueules au château d'or, coulissé, ajouré et maçonné de sable, accompagné de trois têtes de crosses aussi d'or, deux en chef et une en pointe ; à la bordure cousue d'azur.
Commentaires : Le château représenté est celui de Prigny (519), qui fut détruit par les Normands. Les crosses figurent les trois moutiers implantés sur le territoire communal : un à Prigny et deux au bourg. Blason conçu par M. Gautier en 1930 (délibération municipale du ), enregistré en 1972.

La devise des Moutiers-en-Retz : More Majorum.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2014 Jean Guillot[Note 4]    
mars 2014 En cours Pascale Briand Divers droite médecin biologiste, directrice de l'Agence Nationale de la Recherche (ANR)
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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Selon le classement établi par l'Insee, Les Moutiers-en-Retz fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine et du bassin de vie de Pornic et de la zone d'emploi de Nantes[10]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 97 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 3 % dans des zones « très peu denses »[31].

Évolution démographique

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La commune absorbe Prigny en 1815, et cède La Bernerie-en-Retz en 1863.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

En 2021, la commune comptait 1 827 habitants[Note 5], en évolution de +15,93 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 9001 3181 4611 6761 7181 6881 6921 7431 755
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8061 699768732690690717800789
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
796805758680714651639659628
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
6546146356937399081 1011 1381 293
2014 2019 2021 - - - - - -
1 5651 7651 827------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 43,9 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 829 hommes pour 874 femmes, soit un taux de 51,32 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,4 
11,4 
75-89 ans
13,5 
29,1 
60-74 ans
31,4 
20,3 
45-59 ans
20,4 
13,0 
30-44 ans
13,6 
10,6 
15-29 ans
7,1 
14,8 
0-14 ans
12,6 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2021 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
75-89 ans
8,6 
15,1 
60-74 ans
16,4 
19,4 
45-59 ans
18,8 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,4 
19,5 
0-14 ans
17,6 

Culture locale et patrimoine

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La lanterne des morts.
Marais salant dit Tenue de Mareil.

Lieux et monuments

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Sur la commune se trouvent deux monuments historiques :

  • la chapelle de Prigny, anciennement église Saint-Jean-le-Baptiste (XIe siècle) (Logo monument historique Classée MH (1913)[37]) ;
  • la lanterne des morts (XIIIe siècle ?, Logo monument historique Classée MH (1913)[38]). La date de son édification fait débat, les réfections importantes qu’elle a subies aux XVIIe et XIXe siècles, rendant son analyse difficile[39]. C’est une tour de 7 mètres de haut sur 1,5 mètre de diamètre, surmontée d’une calotte hémisphérique et d’une croix[40]. C’est la dernière lanterne des Morts de France toujours en fonction : une lumière y est allumée chaque nuit des Trépassés à chaque décès dans la paroisse (l’électricité a aujourd’hui remplacé la lampe à huile)[41].

On y trouve aussi :

  • L'église paroissiale Saint-Pierre, probablement édifiée au XIe siècle, avant d’être remaniée aux XVIe et XIXe siècles[42].
  • le port du Collet avec ses activités ostréicoles, son écluse (de 1879 et démolie en 2004) ses kilomètres de plages de sable fin et blanc ;
  • le château et les marais du Collet, propriété de Joubert du Collet, par la suite de ses descendants, les Écomard de Sainte-Pazanne. Château fort, du XIIe siècle, donné aux Joubert de Noirmoutier sous Louis XIV, qui le démolissent pour y édifier une folie nantaise ;
  • la plage du Pré-Vincent (Pavillon bleu depuis 2005) ;
  • la place du centre (concerts, marchés et activités l'été) ;
  • la gare des Moutiers-en-Retz ;
  • le marais salant Tenue de Mareil;
  • la Cartret, petite borderie donnant directement sur la mer, propriété de Joseph Écomard et sa famille de Sainte-Pazanne, des années 1952 à 1971.

Personnalités liées à la commune

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  • Émile Boutin (1919-2013), écrivain, historien du pays de Retz, est né en 1919 aux Moutiers-en-Retz, où il résidait toujours à la fin de sa vie.
  • André Lenormand (1901-1993), peintre et caricaturiste, né aux Moutiers-en-Retz.
  • Gérard Voisin (1934-), sculpteur, dont l'atelier est installé aux Moutiers-en-Retz et qui a fait don de ses œuvres à la commune en 2021[43].

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Pornic, il y a une ville-centre et deux communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Réélu en mars 2008.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Loire-Atlantique > Les Moutiers-en-Retz (44760) », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  5. « Station Météo-France « Saint-Même-le-Tenu », sur la commune de Machecoul-Saint-Même - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune des Moutiers-en-Retz (44106) », (consulté le ).
  36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
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  42. « L'ÉGLISE SAINT-PIERRE », sur pornic.com (consulté le ).
  43. Florence Lambert, « Loire-Atlantique. Le sculpteur Gérard Voisin transmet son œuvre à sa commune », sur ouest-france.fr, (consulté le ).

Bibliographie

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  • [La météo de la France] Jacques Kessler et André Chambraud, La météo de la France : tous les climats, localité par localité, JC Lattès, , 312 p. (ISBN 978-2-7096-0491-8).
  • [Types de climats annuels] Maëlle Eveno, Olivier Planchon, Johan Oszwald, Vincent Dubreuil et Hervé Quénol, « Variabilité et changement climatique en France de 1951 à 2010 : analyse au moyen de la classification de Köppen et des « types de climats annuels » », Climatologie, vol. 13,‎ (lire en ligne [PDF])
  • [Carte de Nantes] G. Beneteau et R. Corillion, Carte de la végétation de la France, Feuille de Nantes, vol. 37, Éditions du CNRS, (lire en ligne)