Modification de Richard Edwards (dramaturge)

{{Voir homonymes|Richard Edwards}}
{{Infobox Écrivain
 | nom                = Richard Edwards
 | image              = DRYDEN(1760) p3.061 Richard Edwardes.jpg
 | légende            = Richard Edwards
 | nom de naissance   = Richard Edwards <br><small>illustration de 1760 tirée de ''The Miscellaneous Works of [[John Dryden]]''</small>
 | surnom             = 
 | activités          = [[Dramaturge]], [[poète]], [[compositeur]]
 | date de naissance  = vers {{Date de naissance|||1523|en littérature}}
 | lieu de naissance  = [[Somerset]], {{Royaume d'Angleterre}}
 | date de décès      = {{Date de décès|31|octobre|1566|en littérature}}
 | lieu de décès      = [[Londres]], {{Royaume d'Angleterre}}
 | langue             = [[Anglais britannique]]
 | mouvement          = 
 | genre              = [[Théâtre]], [[poésie]], [[chanson]]
 | distinctions       = 
 | adjectifs dérivés  = 
 | œuvres principales = 
 | complément         = 
 | signature          = 
}}

'''Richard Edwards''' ou '''Edwardes''' ([[Somerset]], 1523 ? – [[Londres]], {{Date de décès|31|octobre|1566}}) est un [[Poésie|poète]], un musicien, un compositeur et un [[théâtre élisabéthain|dramaturge]] [[Angleterre|anglais]], originaire du [[Somerset]]shire<ref name = Stephen125>{{harvsp|Stephen, |Dictionary of National Biography|id=Stephen|p=125}}</ref>. Il est fait gentilhomme de la [[Chapelle royale (Ancien Régime)|Chapelle royale]], et {{Lien|trad=Master of the Children|lang=en|fr=maître du chœur des enfants}}<ref>{{harvsp|Collier, |History of Dramatic Poetry|id=Collier|p=183 tome 1}}</ref> à l'époque de la [[Marie Ire d'Angleterre|reine Marie]] et de la [[Élisabeth Ire d'Angleterre|reine Élisabeth]]. Il est connu pour ses [[comédie]]s et [[interlude]]s. La rumeur a couru qu'il était un des fils illégitimes du roi [[Henri VIII]].

== Biographie ==
=== Éducation ===
Il entre à [[Corpus Christi College (Oxford)|Corpus Christi College]] de l'[[université d'Oxford]] le {{Date|11|mai|1540}}<ref name = Rollinsxlvii>{{harvsp|Rollins, |Paradise of Dainty Devices|id=Rollins|p=xlvii}}</ref>{{,}}<ref name = Collier391 />. Il obtient son [[Baccalauréat dans les systèmes universitaires anglo-saxons|B.A. (Bachelor of Arts)]] en 1544, et en 1547, âgé alors de vingt-quatre ans, il devient un « senior student » de [[Christ Church (Oxford)|Christ Church College]], toujours à l'université d'Oxford, où il étudie la musique sous la direction d'un certain George Etheridge<ref name = Rollinsxlvii />{{,}}<ref name = Warton809>{{harvsp|Warton, |History of English Poetry|id=Warton|p=809}}</ref>. Dans un de ses poèmes, ''Faire woordes make fooles faine''<ref>{{harvsp|Rollins, |Paradise of Dainty Devices|id=Rollins|p=10}}</ref>, il décrit son départ pour la cour royale, où il va tenter de faire fortune, avec la bénédiction de son père :
</div>
{{Col-début|width=90%}}
{{Col-x|écart=3em}}
{{vers|texte=
In youthfull yeeres when fyrst my young desyres began
To prickle mee foorth to serue in Court, a sclender tall young man,
My fathers blessing then I askt vpon my knee,
Who blessing me with trembling hand, these wordes gan say to me,
My sonne, God guide thy way, and shielde thee from mischaunce,
And make thy just desartes in Court, thy poore estate to aduance.
Yet when thou art become one of the Courtly trayne,
Thinke on this prouerb olde (qd he) that faire woordes make fooles faine.
}}
{{Col-x|écart=3em}}
{{vers|texte=
Dans mon adolescence, lorsque mes jeunes désirs commencèrent
à me pousser à servir à la Cour, jeune homme grand et élancé,
Je demandai alors à genoux l'approbation de mon père,
Qui me bénit d'une main tremblante, et se mit à me dire les mots suivants :
Mon fils, que Dieu te guide et qu'il te protège de la malchance,
Et qu'il ne te fasse déserter ton pauvre domaine pour la Cour que pour t'élever.
Cependant, lorsque tu seras devenu un des courtisans roués,
Pense à ce vieux proverbe qui dit que les bons mots obligent à faire les fous.
}}
{{col-fin}}

=== Carrière professionnelle ===
Il y réussit rapidement, puisque, sous [[Édouard VI d'Angleterre|Édouard VI]], il obtient une rente annuelle de {{Unité|6|[[Livre sterling|livres]]}}, {{Unité|13|[[shilling]]s}} et {{Unité|4|[[penny|pennies]]}}. Au couronnement de la [[Marie Ire d'Angleterre|reine Marie]] en 1553, il reçoit sa livrée de gentilhomme de la [[Chapel Royal]] (''Gentleman of the Chapel Royal''). Ce titre lui permet d'adresser à la reine quelques vers comme cadeau de la nouvelle année 1556. Le {{Date|27|mai|1560}}, il est confirmé dans sa fonction par [[Lettre patente|patente royale]], et environ un an plus tard, il reçoit la patente le désignant successeur de Richard Bower, maître du chœur des enfants<ref name = Warton809 />{{,}}<ref name = Rollinsxlviii>{{harvsp|Rollins, |Paradise of Dainty Devices|id=Rollins|p=xlviii}}</ref>. Cette troupe enfantine, qui apparaît pour la première fois à la cour à Noël 1559<ref>{{harvsp|Thorndike, |Shakespeare's Theater|id=Thorndike|p=299}}</ref>, était sans doute capable à la fois de chanter, de danser et de jouer des spectacles, en tenant pour une grande part des rôles féminins<ref name = Thorndike302>{{harvsp|Thorndike, |Shakespeare's Theater|id=Thorndike|p=302}}</ref>. Dans les [[années 1580]], donc après la mort d'Edward, cette troupe s'orientera vers un genre de comédie plus raffinée, dont [[John Lyly|Lyly]] sera le principal représentant<ref name = Thorndike302 />.

Sous la direction d'Edwards, la troupe des enfants jouent à la cour diverses pièces, comme ''Damon and Pythias'', parfois devant la reine, comme à [[Palais de Whitehall|Whitehall]] à [[Noël]] [[1564 au théâtre|1564]], ou à [[Lincoln's Inn]] en février [[1565 au théâtre|1565]] ou en février [[1566 au théâtre|1566]], Edward étant devenu membre de cet [[Inns of Court|Inn]] le {{date-|25 novembre 1564}}, sans poursuivre pour autant une profession de juriste<ref name = Stephen125 />. En 1567, [[George Turberville]] le surnomme « le gentleman de Lincoln's Inn »<ref name = Collier391 /> dans l'[[élégie]] sur sa mort, figurant dans ''Epitaphes, Epigrams, Songs and Sonets''<ref name = Rollinsxlix>{{harvsp|Rollins, |Paradise of Dainty Devices|id=Rollins|p=xlix}}</ref>{{,}}<ref group = "note">''An epitaph on Maister Edwards, some time Maister of the Children of the Chappell and gentleman of Lyncolnes inne of court''</ref>.

En 1566, Edwards accompagne la reine quand elle se rend à Oxford, où elle assiste à [[Christ Church (Oxford)|Christ Church Hall]] à une représentation de ''Palamon and Arcite'', une pièce d'Edwards qui est maintenant perdue<ref name = Rollinsxlviii />{{,}}<ref name = Warton810>{{harvsp|Warton, |History of English Poetry|id=Warton|p=810}}</ref>.

=== Mort ===
Il meurt à [[Londres]] le {{Date de décès|31|octobre|1566}}, et {{Lien|trad=William Hunnis|lang=en|fr=William Hunnis}} lui succède à la Chapelle royale<ref name = Rollinsxlviii /> le {{date-|15 novembre}} de la même année.

== Œuvres ==

Il jouit à son époque d'une haute réputation. [[Francis Meres]] le cite dans son ''Palladis Tamia'' comme un des meilleurs pour la comédie<ref name = Rollinsxlviii />{{,}}<ref name = Collier390>{{harvsp|Collier, |History of Dramatic Poetry|id=Collier|p=390 tome 2}}</ref>. De même, [[George Puttenham]], dans son ''The Art of English Poesie'', après avoir mentionné [[Thomas Sackville (1er comte de Dorset)|lord Buckhurst]] et Edward Ferrys pour la tragédie, cite « Edwards, de la chapelle de sa majesté » et le [[comte d'Oxford]]<ref group = "note">Sans doute [[Édouard de Vere]]</ref> comme ceux qui méritent les plus hauts prix pour la comédie et l'interlude<ref name = Warton810 />{{,}}<ref name = Collier390 />. Warton pense que, par sa fonction, Edward a écrit de nombreux spectacles théâtraux, comédies, tragédies, [[Masque (spectacle baroque)|masques]], et a composé régulièrement des poèmes et des chansons à l'occasion de spectacles, mais que ses œuvres sont presque totalement perdues maintenant<ref name = Warton810 />. Thorndike précise que des très nombreux spectacles mis en scène et joués par les enfants de la chapelle, seuls trente titres nous sont connus, et parmi ces trente titres, seules deux pièces subsistent : ''Damon and Pythias'' d'Edwards et ''Horestes'' de John Pickering<ref name = Thorndike302 />.

=== ''Palamon and Arcite'' ===
Le {{Date|3|septembre|1566}}, son ''{{Lien|trad=Palamon and Arcite|lang=en|fr=Palamon and Arcite}}'' est interprété devant la reine [[Élisabeth Ire d'Angleterre|Élisabeth Ire]] à Christ Church Hall d'[[Oxford]]. Particulièrement satisfaite de l'un des enfants acteurs, elle lui remet {{Unité|8|[[Guinée (monnaie)|guinées]]}}<ref name = Collier184>{{harvsp|Collier, |History of Dramatic Poetry|id=Collier|p=184 tome 1}}</ref>, somme considérable à l'époque. [[John Stow]] rapporte dans son ''Summarie of Englyshe Chronicles'' qu'à une autre de ces représentations, une partie de la scène s'effondre, faisant trois morts et cinq blessés. Malgré ce tragique accident, le spectacle se poursuit le soir même<ref name = Collier184 />. [[Anthony Wood]] affirme que l'accident se produit le soir où la reine est présente. Les acteurs poursuivent malgré tout le spectacle ; la reine rit beaucoup et remercie chaudement l'auteur à la fin de la représentation<ref name = Collier184 />{{,}}<ref group = "note">''Queen laughed heartily thereat and gave the author great thanks for his pains.'' (Anthony Wood, ''Athenæ Oxonienses'')</ref>.

=== ''Damon and Pythias'' ===
Sa [[comédie]] ''Damon and Pythias'', écrite en [[1564 au théâtre|1564]] et publiée en 1571, est la seule pièce qui nous reste de lui<ref name = Collier391>{{harvsp|Collier, |History of Dramatic Poetry|id=Collier|p=391 tome 2}}</ref>. Fondée sur un sujet tragique, elle contient des scènes de [[Farce (théâtre)|farce]] vulgaire<ref>{{harvsp|Chisholm, |Encyclopædia Britannica|id=Chisholm|p=6 tome 9}}</ref>, qui auraient beaucoup plu à la reine. Cette œuvre ne possède pas les améliorations introduites par [[Thomas Sackville (1er comte de Dorset)|Sackville]] et [[Thomas Norton|Norton]] en 1561-62<ref group = "note">Collier fait référence à ''[[Gorboduc (pièce)|Gorboduc]]'', première véritable tragédie anglaise</ref>, sans doute parce que l'auteur pensait que cela convenait mieux à la [[tragi-comédie]], genre dans lequel il a traité le récit. La pièce est écrite en vers, mais de construction grossière, de longueurs variables et ignorant la [[Césure (métrique)|césure]]<ref name = EB7>{{harvsp|Chisholm, |Encyclopædia Britannica|id=Chisholm|p=7 tome 9}}</ref>. Collier juge que les passages sérieux sont lourds et monotones, tandis que les scènes plus légères sont grotesques sans être drôles<ref name = Collier391 />. Collier se demande si, sans les louanges extraordinaires de la reine pour cette comédie, Edwards aurait connu un tel degré de notoriété et d'approbation<ref name = Collier393>{{harvsp|Collier, |History of Dramatic Poetry|id=Collier|p=393 tome 2}}</ref>. {{Lien|trad=Charles William Wallace|lang=en|fr=Charles William Wallace}}, en revanche, fait l'éloge de cette pièce dans son livre ''The Evolution of the English Drama'' (1912)<ref name = Rollinsxlviii />, tandis que Leslie Stephen, dans son ''Dictionary of National Biography'', ne lui accorde guère qu'un intérêt historique<ref name = Stephen125 />.

=== Poèmes ===
On connaît un certain nombre de poèmes d'Edwards, qui nous sont parvenus, car ils ont été publiés dans ''The Paradise of Dainty Devices''. Ce recueil apparaît la première fois en 1576 pendant le règne d'[[Élisabeth Ire d'Angleterre|Élisabeth Ire]], et, en 1606, il a déjà connu une dizaine d'éditions. À l'origine, ce recueil est compilé par Edwards quelque temps avant sa mort, uniquement pour son plaisir, sans songer à l'éditer<ref name = Rollinsxiii>{{harvsp|Rollins, |Paradise of Dainty Devices|id=Rollins|p=xiii}}</ref>. Après son décès, le manuscrit tombe entre les mains de l'éditeur Henry Disle, qui en voit l'intérêt commercial et le publie. Il est possible qu'il y ajoute quelques poèmes supplémentaires, comme les éditions ultérieures qui varient en plus ou en moins au gré des imprimeurs. C'est ainsi que l'ensemble des dix premières éditions comptent un total de cent vingt-cinq poèmes différents, et le nombre de contributeurs est d'environ vingt-neuf, certains identifiés seulement par leurs initiales<ref name = Rollinsxiii />. Treize de ces poèmes ou chansons (car il en a composé la musique) sont attribués à Edwards, parfois sous les initiales R. E. et même M. E. Sept autres poèmes ont été probablement écrits aussi par lui ; repérés par des initiales différentes, ils possèdent son style caractéristique<ref name = Rollinsxlvii />.

[[William Shakespeare|Shakespeare]] a inséré une partie d'une chanson d'Edwards, ''In Commendation of Musicke'' dans ''[[Roméo et Juliette]]'', acte IV scène 5<ref name = Warton811>{{harvsp|Warton, |History of English Poetry|id=Warton|p=811}}</ref>, chanson que commence à fredonner Pierre :
</div>
{{Col-début|width=90%}}
{{Col-x|écart=3em}}
{{vers|texte=
When griping grief the heart doth wound,
And doleful dumps the mind oppress,
Then music with her silver sound...
}}
{{Col-x|écart=3em}}
{{vers|texte=
Quand le chagrin poignant a blessé le cœur
Et que l'esprit est accablé d'une douloureuse tristesse,
La musique aux sons argentins<ref group = "note">Traduction de [[François Guizot]]</ref>...
}}
{{col-fin}}

On suppose que c'est Edwards qui a composé le beau poème, ''The Soul's Knell'' (« Le glas de l'âme »), qu'il aurait écrit au moment de sa mort<ref name = EB7 />.

== Notes ==
{{Références | colonnes = 2 | groupe = "note"}}

== Références ==
{{Références | colonnes = 3}}

== Bibliographie ==
* {{Ouvrage
 | langue=en
 | prénom1=Hugh
 | nom1=Chisholm
 | lien auteur1=Hugh Chisholm
 | titre=The Encyclopædia Britannica,
 | volume=9 (Edwardes – Evangelical Association)
 | tome=29
 | lieu=New York
 | éditeur=[[Encyclopædia Britannica (édition)|Encyclopædia Britannica Inc]]
 | année=1910-1911
 | pages totales=960
 | isbn=
 | oclc=311442329
 | id=Chisholm
}} {{plume}}

* {{Ouvrage
 | langue=en
 | prénom1=John Payne
 | nom1=Collier
 | lien auteur1=John Payne Collier
 | titre=The History of English Dramatic Poetry
 | volume=3
 | lieu=Londres
 | éditeur=George Bell
 | année=1879
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 | oclc=832684376
 | id=Collier
}} {{plume}}
* {{Ouvrage
 | langue=en
 | prénom1=Hyder Edward
 | nom1=Rollins
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 | lieu=Cambridge
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 | année=1927
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}} {{plume}}
* {{Ouvrage
 | langue=en
 | prénom1=Leslie
 | nom1=Stephen
 | lien auteur1=Leslie Stephen
 | titre=Dictionary of National Biography
 | volume=17 (Edward – Erskine)
 | lieu=New York
 | éditeur=Macmillan and co
 | année=1889
 | pages totales=452
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* {{Ouvrage
 | langue=en
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 | nom1=Thorndike
 | lien auteur1=Ashley Horace Thorndike
 | titre=Shakespeare's Theater
 | sous-titre={{lang|en|with illustrations}}
 | lieu=New York
 | éditeur=The Macmillan Company
 | année=1950
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* {{Ouvrage
 | langue=en
 | prénom1=Thomas
 | nom1=Warton
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 | sous-titre={{lang|en|from the Eleventh to the Seventeenth Century}}
 | lieu=Londres
 | éditeur=Alex Murray and son
 | année=1870
 | pages totales=1032
 | oclc=2657970
 | id=Warton
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== Liens externes ==
* [https://archive.org/details/paradiseofdainty027377mbp ''Paradise of Dainty Devices'' en ligne.]
{{Liens}}

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{{DEFAULTSORT:Edwardes, Richard}}

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[[Catégorie:Naissance en 1523]]
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[[Catégorie:Poète anglais du XVIe siècle]]
[[Catégorie:Compositeur anglais de musique classique]]
[[Catégorie:Compositeur britannique de la Renaissance]]
[[Catégorie:Étudiant de Corpus Christi College (Oxford)]]