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Roisel

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Roisel
Roisel
Hôtel de ville (façade avant).
Blason de Roisel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC de la Haute Somme
Maire
Mandat
Jean-Jacques Flament
2020-2026
Code postal 80240
Code commune 80677
Démographie
Gentilé Les Roiseliens
Les Roiseliennes
Population
municipale
1 592 hab. (2021 en évolution de −6,35 % par rapport à 2015)
Densité 157 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 56′ 47″ nord, 3° 05′ 55″ est
Altitude Min. 67 m
Max. 142 m
Superficie 10,16 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Péronne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Péronne
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Roisel
Géolocalisation sur la carte : France
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Roisel
Géolocalisation sur la carte : Somme
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Roisel
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Roisel

Roisel est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie

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Localisation

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Entrée de la commune.

Roisel est un bourg picard du Vermandois, situé à 12 km à l'est de Péronne et à 8 km au nord de Vermand. Il est traversé par la Cologne, ru prenant sa source, non loin de là, à Hargicourt (Aisne) et se jetant dans la Somme à Péronne.

Communes limitrophes

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Nature du sol et du sous-sol

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Le sol de la commune est calcaire, argileux et argilo-calcaire[1].

Relief, paysage, végétation

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Le relief de la commune est assez accidenté, le bourg est construit dans une petite vallée et sur une partie de son versant est. L'altitude de la commune voisine les 100 m[1].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Cologne et l'Hamelet[2],[Carte 1].

La Cologne, d'une longueur de 23 km, prend sa source dans la commune de Hargicourt et se jette dans la Somme dans la commune de Doingt, face à Péronne[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Roisel[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Haute Somme ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 798 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Haute Somme est constitué d'un réseau hydrographique complexe de cours d'eau, de marais, d'étangs et de canaux. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[4].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 714 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épehy à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,8 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Roisel est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87 %), zones urbanisées (13 %)[15]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le bourg de Roisel a été totalement détruit pendant la Grande Guerre. Il a été reconstruit dans l'entre-deux-guerres comme en témoigne son architecture de brique caractéristique de cette époque. Des lotissements se sont construits à la périphérie du bourg au cours des décennies 1960, 1970, 1990.

Depuis les années 2000, un effort d'embellissement du centre-ville et des principaux monuments du bourg a été entrepris.

Voies de communication et transports

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La commune est facilement accessible par les autoroutes A1, A26 et A29.

Roisel est situé à un carrefour de routes départementales : la RD 6 reliant Péronne au Ronssoy ; la RD 15 reliant Nesle à Roisel ; la RD 24 reliant Epehy à Hervilly ; la RD 87 reliant Pœuilly à Marquaix etc.

L'ancienne gare de Roisel est desservie par les autocars du TER Picardie.

En 2019, la localité est également desservie par les autocars du réseau interurbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 44, Montdidier - Chaulnes - Péronne - Roisel et ligne no 49, Péronne - Roisel - Saint-Quentin)[16].

On trouve dans les textes anciens plusieurs formes pour désigner Roisel : Roiset, Roisest, Roisset, Roiseth, Reisert, Roiset, Roissel (1214), Roizel. Ce nom viendrait du latin rosaria, qui signifie lieu abondant en roseaux[1].

L'histoire de Roisel est fortement attachée à Saint-Fursy. Au VIIe siècle, Archambaut, maire du palais du roi Clovis II, fit don de la villa de Roisel, dans la forêt d'Arrouaise au monastère de Saint-Fursy de Péronne.

  • En 1146, Roisel est possession du comte Raoul de Vermandois.
  • Au XIIIe siècle, Roisel a pour seigneurs : Gilles de Roisel (1214), Gibert de Roisel, Gilles de Roisi (1278).
  • Au Moyen Âge, Roisel possédait un maire et des échevins.
  • Au XVIe siècle, Charles de Bovelles, écrivain, était seigneur de Roisel[1].

L'ancienne gare

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Carte de la ligne Roisel-Hargicourt.

Pendant un siècle environ, la gare de Roisel, a connu une importante activité, favorisant les déplacements des habitants et le développement économique du secteur au XIXe siècle.

À partir de 1873 jusque dans les années 1980, elle était en effet située sur la ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai. La mise à double voie de la section de Montdidier à Cambrai est entreprise vers 1908/1910 ; dans ce cadre, les principales gares, comme Roye, Péronne et Roisel, sont dotées de nouveaux bâtiments voyageurs plus spacieux.

De 1879 à 1955, Roisel était également au centre de la ligne de Chemin de fer de Vélu-Bertincourt à Saint-Quentin un chemin de fer secondaire à voie normale, longue de 52 km.

De 1894 à 1932, la gare de Roisel fut le départ de la ligne de chemin de fer de Roisel à Hargicourt qui a été ouverte afin de permettre l'exploitation de mines de phosphates à Templeux-le-Guérard et Hargicourt.

La guerre 1914-1918

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Le , soit moins d'un mois après la déclaration de guerre, après la bataille des frontières et la retraite de l'armée française, Roisel voit l'arrivée des premiers Allemands[17].

Un grand nombre d'habitants fuient devant l'occupant mais reviendront chez eux quelques jours plus tard. Pendant 30 mois, la cité reste loin du front qui se stabilise à une dizaine de kilomètres à l'ouest, vers Péronne et les habitants pendant cette période sont soumis à la dure loi des occupants. Roisel était classée zone des armées, une kommandantur s'installe en novembre 1914.

Des milliers d'Allemands passent ou s'installent à Roisel, logeant chez l'habitant ou dans les édifices publics. Métaux, cuivres, argenterie, matelas, armes, céréales, animaux, tout est réquisitionné par l'occupant. Des arrêtés de la kommandantur obligent, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, et sous peine de sanctions, la population à fournir : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.

En , les Dioscures Paul von Hindenburg et Erich Ludendorff, à la suite de la bataille de la Somme, décident la création d'une ligne défense à l'arrière du front, s'étendant de Lens à Soissons, la Ligne Hindenburg ; lors du retrait des troupes allemandes, tous les villages seraient détruits pour ne pas servir d'abri aux troupes franco-anglaises.

À Roisel, cette destruction débute le 10 mars, toutes les maisons sont pillées et incendiées, et le village est systématiquement détruit. L'église, la mairie, les écoles et toutes les habitations ont été dynamitées et les arbres sciés à un mètre de hauteur[18].

Roisel, vidée de ses habitants, restée occupée par les Allemands a été reprise le 25 mars 1917 par les troupes britanniques[19].

Vu la position stratégique de Roisel, la cité fut la théâtre d'importants combats en mars 1917 comme le relate Maurice Thiéry dans son livre La guerre en 1917[20]." Autour de ce bastion en ruines, la lutte fut acharnée. Les Anglais ont pris Roisel une première fois le 20 mars, trois jours plus tard les Allemands l'ont reprise et le 25 au matin nos Alliés y sont rentrés. L'ennemi a tenté des efforts désespérés pour déloger à nouveau l'occupant, la position pour lui étant importante car de Roisel partent trois embranchements de chemin de fer, l'un vers Péronne, un autre vers Saint-Quentin et le troisième vers Cambrai."[21].

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[22] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [23].

Après l'Armistice, de nombreux habitants ne reviennent pas s'installer à Roisel et, avec les dommages de guerre, commencent une nouvelle vie dans d'autres lieux. Pour ceux qui reviennent commence une longue période de plus de dix ans de reconstruction des habitations (maisons provisoires), des fermes, des bâtiments publics, des routes. De 1736 habitants en 1911, Roisel n'en comptait plus que 1418 en 1921.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Roisel[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Péronne

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Somme.

Intercommunalité

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La commune était le siège de la communauté de communes du canton de Roisel, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994.

Celle-ci est dissoute et ses communes intégrées le à la plus vaste communauté de communes de la Haute Somme; dont Roisel est désormais membre.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
1965 1977 Maurice Valette PSU décédé en 2013[25]
1977 1989 Max Lambert    
1989 2014 Michel Boulogne[26] PS Professeur de technologie
Conseiller général de Roisel (1992 → 2015)
Vice-président du Conseil général de la Somme[Quand ?]
2014[27] juillet 2020[28] Philippe Vassant DVD Médecin généraliste
juillet 2020[29],[30] En cours
(au 23 janvier 2021[31])
Jean Jacques Flament DVG Agent de maîtrise chez Milliken

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].

En 2021, la commune comptait 1 592 habitants[Note 3], en évolution de −6,35 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2041 1221 2031 2251 5111 5861 5911 6751 660
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7151 7681 8001 9051 9641 8671 7221 6681 758
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7441 7961 7961 4181 7451 8081 7111 5701 625
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 8431 9081 8461 9761 9601 9291 8351 8211 740
2017 2021 - - - - - - -
1 6131 592-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Roisel compte une école maternelle[35] de 71 élèves et une école élémentaire de 168 élèves à la rentrée 2018[36]. Une huitième classe ouvre en septembre 2019[37].

Les communes de Villers-Faucon, Roisel et Bernes se sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) pour la gestion de l'enseignement primaire local. À la rentrée de septembre 2019, l'école de Villers-Faucon n'accueille plus d'élèves[38].

En 2020, l'aspect financier est géré par le syndicat scolaire de la Haute Somme (Sisco) concernant huit communes : Bernes, Pœuilly, Hancourt, Hervilly-Montigny, Hesbécourt, Vraignes-en-Vermandois, Villers-Faucon et Roisel. Le syndicat a la responsabilité de deux sites, avec deux classes maternelles à Bernes, et surtout neuf classes à Roisel, trois en maternelle et six en primaire[39].

Le collège Gaston Boucourt permet de continuer sa scolarité dans la commune[40].

L'activité économique de Roisel est caractérisée par la présence de commerces de proximité et d'artisanat, de services de santé, d'enseignement élémentaire et secondaire, culturel (médiathèque) etc.

Milliken, fabricant de revêtements de sol, est en 2020 la principale entreprise de la commune[29].

Culture locale et patrimoine

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L'église vue depuis le côté de la mairie.

Lieux et monuments

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  • Hôtel de ville
    Après sa destruction lors de la Première Guerre mondiale, l'hôtel de ville (anciennement situé devant l'église) fut reconstruit en 1926 un peu plus en amont au nord, générant alors un vaste espace public. Cette œuvre de Maurice Lucet est un édifice de brique, sur deux niveaux avec combles, surmonté d'un clocheton.
  • Église Saint-Martin.
Après la destruction de l'église lors de la Première Guerre mondiale, la commune adhère à la coopérative de reconstruction des églises dévastées du diocèse d'Amiens afin d'en assurer la reconstruction.
Extérieur : l'édifice en brique reprend le plan basilical traditionnel. Il se compose d'une nef de trois travées, d'un transept et d'un chœur. Un haut clocher domine l'édifice et le portail d'entrée.
Intérieur : l'ensemble du monument est revêtu d'un enduit blanc. Le mobilier en pierre de Comblanchien a été réalisé par l'Amiénois Marcel Sueur. Le chemin de croix, en béton coloré, est l'œuvre de l'atelier Darras-Delahaye d'Amiens. Les verrières du chœur et du transept ont été réalisées par Jacques Damon, de Paris.
Détail du monument aux morts.
  • Le cimetière militaire qui jouxte le cimetière communal comporte 1 393 tombes de soldats tombés dans le secteur lors de la Première Guerre mondiale.
  • Monument aux morts
    Dressé derrière l'église, il représente une femme debout, en jupe longue (ou toge) inscrivant des noms. Ce type de motif se rencontre également dans la Somme dans le village de Soyécourt...
    Sur le monument aux morts sont inscrits les noms des 64 soldats de Roisel morts pour la France et de 20 civils[41]
  • Salle des fêtes
    Elle se trouve juste derrière l'hôtel de ville, sur la place.
  • La Coulée verte, voie de promenade entre Roisel et Péronne, longue de 13 km, aménagée par l'intercommunalité sur la plate-forme de l'ancienne ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai[42].

Personnalités liées à la commune

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  • Jean Durieux est né le 22 avril 1827. En 1870, lors de la guerre franco-allemande de 1870, il exerçait la profession de médecin et maître en pharmacie à Paris. Il s'illustra pendant le siège de la capitale en portant secours gratuitement aux soldats et aux civils sous les bombardements. Il fut blessé au pied et en resta handicapé. Pour son attitude, il fut fait chevalier de la Légion d'honneur le 15 octobre 1871. Il mourut le .
  • Auguste Charles Eloy Gaudefroy, né à Roisel le 24 mars 1906, déporté, décédé le 5 mars 1945 à Buchenwald (Allemagne).
  • Simon Charles Aubun Pierre Devraine né à Roisel le 18 février 1908, déporté, décédé le 7 février 1945 à Langenstein (Allemagne).
  • Jean Robert Honoré Gelé, né à Roisel le 29 mai 1922, déporté, décédé en avril 1945 en Allemagne.
  • Ernest-Henri-Augustin Molhant, né en 1861, mort à Roisel le 15 mai 1902, médecin de Roisel durant 17 ans. ancien médecin de la compagnie des chemins de fer du Nord et du chemin de fer de Vélu-Bertincourt à Saint-Quentin, membre de la société des prévoyants de l'avenir, vice-président de l'harmonie de Roisel.
  • Claude Tollet, né en 1949 à Roisel, cycliste, vainqueur d'une étape du Tour de l'Avenir 1972 et d'une étape du Tour de France 1973.

Héraldique

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La commune utilise ces armoiries depuis 1967. C'était celles du chapitre de la collégiale Saint-Fursy de Péronne qui possédait depuis la fin du VIIe siècle des biens à Roisel. Les bœufs sont les attributs de Fursy de Péronne.

Blasonnement :

  • d'azur au buste de saint Fursy, abbé, auréolé, tenant dans sa dextre une crosse et cantonné, en chef, de deux fleurs de lys et, en pointe, de deux rencontres de bœuf, le tout d'or.

Ornement extérieur :

  • Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'armée du 27 octobre 1920 : « A été complètement détruite par de fréquents bombardements et au cours de la bataille de 1918. A toujours montré dans les épreuves un calme et une dignité remarquables. A bien mérité du pays[43]. »

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Abbé Paul Decagny, Roisel et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, 1990, reprise partielle de l'édition de 1867.

Liens internes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Roisel » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b c et d Notice géographique et historique sur la commune de Roisel, rédigée par M. Clément, instituteur, 189?, Archives départementales de la Somme
  2. Sandre, « l'Hamelet »
  3. Sandre, « la Cologne »
  4. « SAGE Haute Somme », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Roisel et Épehy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune d'Épehy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune d'Épehy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Roisel ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Péronne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  17. (en) « Cartographie 1914-1918 - Carte des positions au 28 aout 1914 », sur carto1418.fr (consulté le ).
  18. « La Presse », sur Gallica, (consulté le ).
  19. « La Guerre mondiale : bulletin quotidien illustré », sur Gallica, (consulté le ).
  20. « La guerre en 1917 : les crimes allemands : dans la Picardie dévastée / Maurice Thiéry ; préface de S. Pichon,... », sur Gallica, (consulté le ).
  21. « La guerre en 1917 : les crimes allemands : dans la Picardie dévastée / Maurice Thiéry ; préface de S. Pichon,... », sur Gallica, (consulté le ).
  22. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  23. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16878.
  24. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. source : courrier picard 19 février 2013
  26. Réélu pour le mandart 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
  27. « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  28. « À Roisel, le premier adjoint Jean-François d'Haussy sort la tête pour les élections municipales : Lors de la cérémonie des vœux, le 1er adjoint Jean François d'Haussy a annoncé qu'il sera tête de liste à la place du maire sortant », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Et la rumeur qui circulait ces derniers jours de voir le 1er adjoint, Jean-François d'Haussy, prendre la place du maire, Philippe Vassant, a vite été confirmée ».
  29. a et b « À Roisel, Jean Jacques Flament remporte la triangulaire », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En devançant de 32 voix (317 contre 285) la liste du premier adjoint sortant Jean François D'Haussy, Jean-Jacques Flament créé la surprise. Ce sont donc 317 voix, et un peu plus de 41 % des suffrages exprimés, qui ont donc suffi à l'élection de la liste « Agir pour Roisel ». Jean-Jacques Flament entraîne avec lui 13 colistiers contre 3 pour la liste D'Haussy et 2 pour celle de Claude Vasseur ».
  30. « Jean-Jacques Flament déjà au travail à Roisel », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Quatorze voix pour, 5 bulletins blancs : l'élection du maire et des adjoints aura été conforme au résultat du scrutin du 28 juin qui avait vu la liste de Jean Jacques Flament remporter 14 sièges contre 5 aux deux autres listes en présence ».
  31. Vincent Fouquet, « Le nouveau maire revient sur son bilan après six mois de mandature : Jean-Jacques Flament veut revoir la vie en rose à Roisel », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À 57 ans, Jean-Jacques Flament (SE), agent de maîtrise chez Milliken, a été élu maire pour la première fois, après un mandat dans l'opposition (2014-2020), un mandat d'adjoint (2008-2014), et deux mandats de conseiller municipal ».
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. « L'école sur le site du ministère de l'Éducation nationale ».
  36. « L'école élémentaire sur le site du ministère de l'Éducation nationale. ».
  37. Nicolas Totet, « La rentrée a sonné pour les enseignants », Courrier picard,‎ , p. 5.
  38. Gaël Rivallain, Anne Kanaan, « Une ultime classe sauvée : L'académie est revenue mardi sur la suppression à Bouchoir, de nouveaux postes sont prévus à Abbeville. », Courrier picard, éditiion Picardie maritime,‎ , p. 11.
  39. « Roisel claque la porte du syndicat scolaire », Courrier picard,‎ , p. 20.
  40. « Le collège sur le site du ministère de l'Éducation nationale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  41. https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&id=3584029&rubrique=monuments
  42. Vincent Fouquet, « Treize kilomètres de bonheur à VTT, de Péronne à Roisel : Nous vous proposons de suivre, de Chaulnes à Épehy, une partie du tracé historique de l'ancienne ligne de chemin de fer. Quatrième étape, de la gare de Péronne-Flamicourt, à Roisel, à VTT, le long des 13 km de chemin en sous-bois », Le Courrier picard,‎ 96/8/2019 (lire en ligne, consulté le ).
  43. Jean Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, Abbeville, 1972, F. Paillart.