Église Saint-Roch de Thédirac
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Paroisse de Catus (d) |
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Classé MH () |
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L'église Saint-Roch est une église catholique située à Thédirac, dans le département du Lot, en France[1].
Description
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Roch aurait d'abord été une chapelle. De l'édifice roman composé d’une nef non voûté et d’une abside semi-circulaire en cul-de-four avec des fenêtres réduites à d’étroites fentes.
Dans la seconde moitié XIVe siècle, pendant la guerre de Cent Ans, un réduit fortifié a été construit au-dessus de l'abside pour recevoir la population.
De très importants travaux de reconstruction et d'agrandissement sont faits à la fin du XVe siècle : les portails sud et ouest, les voûtes de la nef et les deux chapelles peuvent en effet appartenir à cette même campagne de travaux. Antoine de Luzech, évêque de Cahors entre 1501 et 1510, qui a fait reconstruire le cloître de la cathédrale de Cahors en 1504, a entrepris de rétablir l'église de Thédirac dont l'évêque de Cahors avait la collation et qui avait été ruinée par les compagnies "anglaises"[2]. Les clefs de voûte de la chapelle nord portent les armes des Crayssac, et d'Antoine de Luzech. La nef a été alors voûtée de croisées d’ogives et flanquée de deux chapelles latérales de deux travées.
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Côté sud de l'église, avec le clocher à gauche et le réduit fortifié à droite. -
Extérieur de la chapelle Sud et le réduit fortifié. -
La nef voûtée d'ogives portées par des culots. -
Culot d'ogives avec une représentation symbolique de l'évangéliste saint Luc.
L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1913[1].
Mobilier
[modifier | modifier le code]Un retable baroque, consacré à la Crucifixion et orné des statues de saint Roch et saint Antoine, a été installé au XVIIe siècle dans l’abside, et a été classé à titre d'objet en 1910[3]. Au-dessus, une peinture murale, sur le cul-de-four, représente le phénix symbole de la résurrection.
Dans la chapelle latérale se trouve un retable du XVIIIe siècle consacré à Marie avec une représentation de la Vierge à l'Enfant. Dans la chapelle latérale nord on peut voir un retable consacré à saint Joseph.
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Le retable de la Crucifixion et le retable de la Vierge. À gauche, la chaire à prêcher et une statue représentant le martyre de saint Jean-Gabriel Perboyre. -
Retable de la Cricifixion dans l'abside entouré des statues de saint Roch et saint Antoine. -
Retable de la Vierge dans la chapelle latérale Sud. -
Retable de saint Joseph dans la chapelle latérale Nord.
La cloche fondue en 1644 a été classée à titre d'objet en 1910[4]. L'église abrite aussi une armoire Louis XIII et une chaire à prêcher du XVIIe siècle.
Références
[modifier | modifier le code]- « Église Saint-Roch ; », notice no PA00095270, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Guillaume Lacoste, Histoire générale de la province de Quercy, tome 4, p. 24, J. Girma libraire-éditeur, Cahors, 1886 (lire en ligne)
- « retable : Christ entre la Vierge et saint Jean (le), saint Roch, saint Antoine », notice no PM46000304, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- « cloche », notice no PM46000303, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Sous la direction de Nicolas Bru, Archives de pierre. Les églises du Moyen Âge dans le Lot, p. 302, SilvanaEditoriale, Milan, 2012 (ISBN 978-8-836621-04-0).
- Colette Chantraine, La Bouriane. Gourdon - Souillac, p. 92, Les éditions du Laquet (collection Guides Tourisme et Patrimoine), Martel, 1996 (ISBN 978-2-910333-17-1)
- Abbé René Clary, Dictionnaire des paroisses du diocèse de Cahors, p. 284-285, Imprimerie Tardy, Cahors, 1986 ; pp. 301
- Eugène Grangié, Thédirac et son église, dans Le Journal du Lot, (lire en ligne)