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311e régiment de fusiliers motorisés de la Garde

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311e régiment de fusiliers motorisés
Image illustrative de l’article 311e régiment de fusiliers motorisés de la Garde
Monument à la 116e division de cavalerie à Salsk

Création 1941
Dissolution 2009
Pays Drapeau de l'URSS Union soviétique
Drapeau de la Russie Russie
Origine 2009
Branche Armée de terre soviétique
Armée de terre russe
Type Régiment de fusiliers motorisés
Rôle Infanterie mécanisée
Fait partie de 5e division de chars de la Garde
Garnison Kiakhta (depuis 1968)
Ancienne dénomination Division de cavalerie de la milice populaire de Rostov (1941)
116e division de cavalerie (1941-1942)
12e division de cavalerie de la Garde (1942-1946)
12e régiment de cavalerie de la Garde (1946-1954)
406e régiment de chars lourds de la Garde (1954-1962)
178e brigade mécanisée de la Garde (1982-1989)
Nommée en l’honneur de Cosaques du Don
Kourson
Guerres Seconde Guerre mondiale
Décorations Ordre du Drapeau rouge
Ordre de Koutouzov

Le 311e régiment de fusiliers motorisés de la Garde (russe : 311-й гвардейский мотострелковый полк, numéro d'unité militaire 61421) est une unité de l'Armée de terre soviétique puis russe, actuellement dissoute.

L'unité est créée comme en 1941 division de cavalerie pendant la Grande Guerre patriotique et combat de 1942 à 1945 sous le nom de 12e division de cavalerie de la Garde au sein du 5e corps de cavalerie de la Garde. Réduite à un régiment de cavalerie en 1946, elle est transformée en régiment de chars en 1954. En 1962, le 406e régiment de chars de la Garde est réorganisé en régiment de fusiliers motorisés et prend son nom final. Il est dissous en 2009 en même temps que la 5e division de chars de la Garde dont il fait partie.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Division de cavalerie de la milice populaire de Rostov[modifier | modifier le code]

La division de cavalerie de la milice populaire de Rostov (russe : Ростовская кавалерийская дивизия народного ополчения) commence à se former en septembre 1941[1]. Elle est constituée de quatre régiments de cavalerie volontaire, d'un escadron séparé de défense chimique et d'un peloton médical-sanitaire[2].

Le , la division est renommée division volontaire cosaque du Don. Elle quitte les opérations actives le [2].

116e division de cavalerie[modifier | modifier le code]

Fin décembre 1941 ou début janvier 1942[3], elle est renommé 116e division de cavalerie cosaque du Don (russe : 116 Донская казачья кавалерийская дивизия). Elle est constituée des unités suivantes[2] :

  • 257e régiment de cavalerie,
  • 258e régiment de cavalerie,
  • 259e régiment de cavalerie,
  • 105e régiment d'artillerie de cavalerie,
  • 105e parc d'artillerie,
  • 87e demi-escadron de transmissions,
  • 72e escadron médical-sanitaire,
  • 116e escadron de défense chimique,
  • 88e compagnie de transport de nourriture,
  • 407e hôpital vétérinaire divisionnaire,
  • 327e bureau de poste de campagne,
  • 1126e bureau de campagne de la Gosbank.

La division rejoint les opérations actives le [2], avec le 17e corps de cavalerie (pl).

12e division de cavalerie de la Garde[modifier | modifier le code]

Le , la division est élevée au rang d'unité de la Garde et devient la 12e division de cavalerie de la Garde (russe : 12 гвардейская кавалерийская дивизия)[4] tandis que le 17e corps est renommé 4e corps de cavalerie de la Garde (en). La nouvelle composition de la division est la suivante[4] :

  • 43e régiment de cavalerie de la Garde,
  • 45e régiment de cavalerie de la Garde,
  • 47e régiment de cavalerie de la Garde,
  • 10e groupe (divizion) d'artillerie à cheval de la Garde,
  • 58e groupe antiaérienne de la Garde,
  • 11e parc d'artillerie de la Garde,
  • 12e détachement (divizion) de reconnaissance de la Garde,
  • 9e escadron de sapeurs de la Garde,
  • 87e demi-escadron de transmissions,
  • 15e escadron médical-sanitaire,
  • 12e escadron de défense chimique de la Garde,
  • 88e compagnie de transport de nourriture,
  • 407e hôpital vétérinaire divisionnaire,
  • 327e bureau de poste de campagne,
  • 1126e bureau de campagne de la Gosbank.

En septembre, la division rejoint le groupe de forces de la mer Noire (ru) du front transcaucasien[5]. En novembre, elle entre dans la formation 5e corps de cavalerie de la Garde. Elle suit ensuite les opérations de ce corps jusqu'à la fin de la guerre[6].

La division est réorganisée le  : le groupe d'artillerie à cheval devient le 184e régiment d'artillerie et de mortiers de la Garde, la batterie antiaérienne devient le 50e groupe (divizion) de défense antiaérienne de la Garde, le détachement de reconnaissance devient 12e escadron de reconnaissance de la Garde et le demi-escadron de transmissions devient le 12e escadron de transmissions de la Garde[4].

La 12e division est décorée le de l'ordre du Drapeau rouge pour ses actions au combat[7].

La division est renforcée à partir du par le 54e régiment de chars[4] (ex-59e brigade de chars), équipé de chars légers T-80 (puis rééquipé en avril 1944 de chars Valentine IX)[8]. La division reçoit le titre honorifique Корсуньская (Korsounskaïa) le en référence à la libération de Korsoun lors de la bataille de Tcherkassy[9]

La division reçoit le l'ordre de Koutouzov, 2e classe, pour sa bravoure au combat et la libération de Nyíregyháza[10].

Après 1945[modifier | modifier le code]

Réduction en 12e régiment de cavalerie de la Garde[modifier | modifier le code]

Le 5e corps quitte à l'automne 1945 le groupement sud soviétique et la division rejoint Novotcherkassk dans la région du Don[11],[12],[13]. En mai 1946, le corps est réduit sous le nom de 5e division de cavalerie de la Garde et la 12e division devient le 12e régiment de cavalerie de la Garde[14].

Transformation en 406e régiment de chars de la Garde[modifier | modifier le code]

La division est réorganisée en 18e division de chars lourds de la Garde le [15] et le 12e régiment de cavalerie de la Garde devient le 406e régiment de chars lourds de la Garde (russe : 406-й гвардейский тяжелый танковый)[16].

Réorganisation en 311e régiment de fusiliers motorisés de la Garde[modifier | modifier le code]

En mars 1962, le régiment est réorganisé et devient le 311e régiment de fusiliers motorisés de la Garde lorsque la division perd le qualificatif « lourds » et prend le nom de 18e division de chars de la Garde (puis 5e division de chars de la Garde à partir de janvier 1965)[17]. En juin 1962, toujours sous le nom de 406e régiment de chars de la Garde, le régiment participe à la répression de la grève de Novotcherkassk[18].

En 1966, la division part à Kiakhta et le régiment s'installe à la caserne aux coordonnées 50° 20′ 07″ N, 106° 27′ 31″ E[17].

Brigade mécanisée[modifier | modifier le code]

En 1982, la 5e division de chars de la Garde devient un corps d'armée combinée destiné à pouvoir exploiter une percée sur la ligne de front, sous le nom de 48e corps d'armée de la Garde[19]. Le 311e régiment de fusiliers motorisés de la Garde devient donc la 178e brigade mécanisée de la Garde (russe : 178-я гвардейская механизированная бригада), sur BMP-1. Les unités reprennent leur désignation d'origine en juin 1989[17].

Armée russe[modifier | modifier le code]

La division reste à Kiakhta après l'effondrement de l'URSS et devient une unité des forces armées de la fédération de Russie[20]. En juin 2009, elle devient la 37e brigade de fusiliers motorisés de la Garde et ses régiments, dont le 311e sont dissous[17],[20].

Commandants[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Irregular Units of RKKA », sur www.armchairgeneral.com, (consulté le )
  2. a b c et d Pokrovski 1956, p. 20.
  3. a b c et d (ru) Ministère de la Défense de l'Union soviétique, Командование корпусного и дивизионного звена советских вооруженных сил периода Великой Отечественной войны 1941–1945 гг. [« Commandants de corps et de divisions des forces armées soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale 1941-1945 »], Moscou, Académie militaire Frounze,‎ (lire en ligne), p. 365 & 369
  4. a b c et d Pokrovski 1956, p. 24.
  5. (ru) « 12-я гвардейская Донская казачья кавалерийская дивизия », sur tankfront.ru (consulté le )
  6. (ru) « Будапештский кавелерийский корпус » [« Budapest Cavalry Corps »], dans Igor Rodionov (directeur), Военная энциклопедия [« Encyclopédie militaire »], vol. 1, Moscou, Voenizdat (en),‎ (ISBN 5-203-01655-0), p. 604
  7. Ministère de la Défense de l'URSS 1967, p. 155.
  8. (ru) « 54-й танковый полк 12-й гвардейской кавалерийской дивизии », sur tankfront.ru (consulté le )
  9. (ru) « Приказ Верховного Главнокомандующего № 045. О присвоении наименований частям Красной Армии, отличившимся за освобождение г. Корсунь-Шевченковский, — «Корсунь- Шевченковских». 26 февраля 1944 г. », dans Commissariat du peuple à la défense de l'Union soviétique, Сборник приказов Народного комиссара обороны СССР (1941—1944) о присвоении наименований частям, соединениям и учреждениям Красной Армии [« Recueil d'arrêtés du Commissaire du peuple à la défense de l'URSS (1941-1944) sur l'attribution de noms aux unités, formations et institutions de l'Armée rouge »], Moscou, Центральная типография НКО имени К. Е. Ворошилова,‎ , 444 p. (lire en ligne), p. 232
  10. Ministère de la Défense de l'URSS 1967, p. 554-555.
  11. Feskov et al. 2013, p. 232.
  12. Feskov et al. 2013, p. 421.
  13. (ru) « Ракович Александр Гаврилович - Выдающиеся математики Беларуси », sur obm.bsu.by,‎ (consulté le )
  14. Feskov et al. 2013, p. 233.
  15. Feskov et al. 2013, p. 200.
  16. Feskov et al. 2013, p. 226-228.
  17. a b c et d (en) « 5th Guards Tank Division », sur www.ww2.dk (consulté le )
  18. (en) Samuel H. Baron, Bloody Saturday in the Soviet Union: Novocherkassk, 1962, Stanford University Press, (ISBN 978-0-8047-4093-7, lire en ligne), p. 46-47, 58, 71 & 134
  19. Feskov et al. 2013, p. 126.
  20. a et b « Russian Army - Divisions », sur www.globalsecurity.org (consulté le )
  21. (en) « Biography of Major-General Grigorii Ivanovich Pankratov - (Григорий Иванович Панкратов) (1896 – 1981), Soviet Union », sur generals.dk (consulté le )
  22. (ru) Viktor Goremykine (ru)éd.) et Dmitri Tchapaïev (dir.), Великая Отечественная. Комдивы [« La Grande Guerre Patriotique. Commandants de division »], t. 1 : Командиры мотострелковых, моторизованных, кавалерийских, воздушно-десантных, артиллерийских, минометных, танковых и народного ополчения дивизий [Commandants de divisions de fusiliers motorisés, motorisées, de cavalerie, aéroportées, d'artillerie, de mortiers, de chars et de milice populaire], Koutchkovo Polié (ru),‎ , 736 p. (ISBN 978-5-9950-0189-8), p. 231-234

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (ru) V.I. Feskov, V.I. Golikov, K.A. Kalachnikov et S.A. Slouguine, Вооруженные силы СССР после Второй Мировой войны: от Красной Армии к Советской [« Les forces armées de l'URSS après la Seconde Guerre mondiale : de l'Armée rouge à l'Armée soviétique »], Tomsk, Издательство научно-технической литературы,‎ (ISBN 9785895035306, lire en ligne).
  • (ru) Ministère de la Défense de l'URSS, Сборник приказов РВСР, РВС СССР, НКО и Указов Президиума Верховного Совета СССР о награждении орденами СССР частей, соединениий и учреждений ВС СССР. Часть I. 1920 - 1944 гг. [« Recueil d'ordres du RVSR, RVS URSS et NKO sur l'attribution des ordres de l'URSS aux unités, formations et institutions des forces armées de l'URSS. Partie I. 1920–1944 »], Moscou,‎ (lire en ligne).
  • (ru) Alexandre Pokrovski (ru) (dir.), Перечень № 6 кавалерийских, танковых, воздушно-десантных дивизий и управлений артиллерийских, зенитно-артиллерийских, минометных, авиационных и истребительных дивизий, входивших в состав Действующей армии в годы Великой Отечественной войны 1941-1945 гг. [« Liste no 6 des divisions de cavalerie, de chars, aéroportées et des directions d'artillerie, d'artillerie anti-aérienne, de mortiers, d'aviation et de chasse qui faisaient partie de l'armée d'active pendant la Grande Guerre Patriotique de 1941-1945 »], Moscou,‎ (lire en ligne), I. Кавалерийские и горно-кавалерийские дивизии [Divisions de cavalerie et de cavalerie de montagne].

Articles connexes[modifier | modifier le code]