[go: nahoru, domu]

Aller au contenu

Côte Julien

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Côte Julien
Illustration sous licence libre bienvenue !
Géographie
Altitude 454 m[1]
Massif Côtes de Meuse
Coordonnées 48° 25′ 40″ nord, 5° 43′ 15″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Côte Julien
Géolocalisation sur la carte : Vosges
(Voir situation sur carte : Vosges)
Côte Julien

La côte Julien est le point culminant des côtes de Meuse, région naturelle située principalement dans la Meuse, mais également dans les Vosges et en Meurthe-et-Moselle.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Le mont culmine à 454 m d'altitude et est accessible via différents sentiers de randonnée.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Le ruisseau de Blonchonrupt y prend sa source, précisément dans la commune de Maxey-sur-Meuse et parcourt 2,3 km pour se déverser dans le Vair au niveau de la commune de Moncel-sur-Vair[2].

En contact avec la côte Julien, le mont Châtel est une levée de terre de cent mètres de long où se trouve un large fossé qui était un camp de 700 m de long sur 400 m avec une superficie de 20 hectares. Il fut occupé durant La Tène finale et l'époque romaine[3].

Des monnaies, de grands clous ou des broches en fer permettant de défendre le lieu par des poutres ou palissades ont été découverts, notamment lors de la fouille de 1820. L'utilisation du feu est attestée par des traces sur les pierres se trouvant sur le terre-plein[4].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Blonchonrupt (B1280400 ) » (consulté le )
  3. « Oppida celtiques, atlas des fortifications celtiques Europe, villes celtiques, oppidum gaulois », sur www.oppida.org (consulté le )
  4. Félix Liénard, Archéologie de la Meuse: description des voies anciennes et des monuments aux époques celtique et gallo-romaine, Charles Laurent, (lire en ligne)