Gouvernement Erdoğan IV
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(tr) 66. Türkiye Hükûmeti
| Président de la République | Recep Tayyip Erdoğan |
|---|---|
| Recep Tayyip Erdoğan | |
| Élection | 24 juin 2018 |
| Formation | |
| Fin | |
| Durée | 4 ans, 10 mois et 24 jours |
| Coalition | AKP |
|---|---|
| Ministres | 16 |
| Femmes | 2 |
| Hommes | 14 |
| Grande Assemblée nationale de Turquie |
285 / 600 |
|---|
Le gouvernement Erdoğan IV (en turc : 66. Türkiye Hükûmeti) est le soixante-sixième gouvernement de la république de Turquie, en fonction du au .
Recep Tayyip Erdoğan présente la composition de son gouvernement, peu après sa prestation de serment pour un deuxième mandat après sa réélection lors de l'élection présidentielle turque de 2018. Il s'agit du premier gouvernement mis en place depuis l'entrée en vigueur de la réforme constitutionnelle turque de 2017 qui acte le passage à un régime présidentiel.
Historique
[modifier | modifier le code]Formation
[modifier | modifier le code]À la suite de la révision constitutionnelle adoptée en après un référendum constitutionnel, la Turquie, alors république parlementaire, passe à un régime présidentiel[1].
Le , le président Recep Tayyip Erdoğan, annonce des élections anticipées pour le [2], celles-ci étant à l'origine prévues pour le .
Recep Tayyip Erdoğan est réélu président de la République dès le premier tour et sa coalition l'Alliance populaire remporte les élections législatives[3].
La composition du gouvernement est annoncée le [4],[5]. Il est composé de membres de l'AKP et de personnalités indépendantes[6]. Le , Mustafa Kalayci, vice-président du MHP, déclare que sa formation ne briguait pas de postes ministériels[7]. Un certain nombre de ministres sont issus des rangs de la Grande Assemblée nationale de Turquie[8]. Enfin, le nombre de ministres passe de 26 à 16, tandis que le ministère des Affaires européennes, fusionne avec le ministère des Affaires étrangères et le ministère des Douanes et du Commerce est absorbé par le ministère de l'Économie[9]. Par ailleurs, le ministère de la Famille et des Affaires sociales fusionne avec le ministère du Travail et de la Sécurité sociale, tandis que d'autres ministères changent de nom, comme le ministère des Finances qui devient le ministère du Trésor et des Finances[10]. Enfin, Abdulhamit Gül, Süleyman Soylu, Berat Albayrak et Mevlüt Çavuşoğlu, seuls députés nommés au gouvernement, ont renoncé à leurs mandats parlementaires pour pouvoir prendre leurs fonctions[11].
Succession
[modifier | modifier le code]Le président Recep Tayyip Erdoğan arrive en tête de l'élection présidentielle turque de 2023 devant Kemal Kılıçdaroğlu, et manque de peu d'être élu dès le premier tour[12],[13]. Les élections législatives organisées en parallèle voient la victoire de l'Alliance populaire, qui conserve la majorité absolue des sièges malgré un léger recul[14].
Erdoğan remporte plus de 52 % des voix au second tour, ce qui lui assure ainsi un troisième mandat consécutif[15],[16]. Il prête serment le 3 juin et nomme un gouvernement presque intégralement renouvelé[17].
Composition
[modifier | modifier le code]Initiale (10 juillet 2018)
[modifier | modifier le code]- Les nouveaux titulaires sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Remaniement du 21 avril 2021
[modifier | modifier le code]- Les nouveaux titulaires sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Référendum en Turquie : alors qu'Erdogan essuie les critiques, Trump le félicite », sur RFI, (consulté le ).
- « Turquie : le président Erdogan annonce des élections anticipées le 24 juin », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
- AFP, « Turquie: Erdogan prêtera serment lundi comme président aux pouvoirs renforcés »
, sur Libération, (consulté le ).
- AFP, « Turquie: Erdogan dévoile un nouveau cabinet avec son gendre aux Finances »
- « Erdogan dévoile la liste du premier vice-président et des premiers ministres du système présidentiel » (consulté le )
- Tulay Karadeniz, « Turkey's Erdogan vows more efficient government, non-party ministers », sur U.K. (consulté le )
- « Turquie: Le MHP n'envisage pas d'entrer dans le gouvernement de l'AKP », sur Challenges, (consulté le ).
- « Turkey’s new cabinet may include ministers from parliament: Erdoğan », sur Hürriyet Daily News (consulté le )
- VOA Afrique, « Pouvoirs élargis et gouvernement resserré pour Erdogan en Turquie », sur VOA (consulté le )
- « Turkey: Decree out making first changes in new system » (consulté le )
- « Four ministers of Turkey refuse from MP mandate », sur Trend.Az, (consulté le )
- Céline Pierre-Magnani, « Élections en Turquie : une participation record pour un scrutin historique », sur La Libre.be, (consulté le ).
- « Elections en Turquie, en direct : les camps Erdogan et Kiliçdaroglu suspendus à de premières estimations serrées, suivez les résultats du premier tour de la présidentielle », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
- « Présidentielle en Turquie: A quoi va ressembler le second tour ? », sur Matin Libre (consulté le ).
- « La réélection de Recep Tayyip Erdogan, "l'homme providentiel" pour nombre de Turcs », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
- « En Turquie, les sympathisants d'Erdogan ont paradé pour fêter sa réélection », sur Le Figaro.fr, Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
- https://www.facebook.com/FRANCE24, « Turquie : Recep Tayyip Erdogan a prêté serment et nommé son nouveau gouvernement », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
