Georges Thurin
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Domiciles | |
Activité |
Membre de | |
---|---|
Taille |
1,7 m |
Cheveux | |
Yeux | |
Distinction |
Groupe scolaire d'Arques-la-Bataille, chapelle Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Rouxmesnil-Bouteilles (d) |
Georges Thurin ( à Rouen - ) est un architecte français.
Georges Thurin est un représentant du mouvement moderne qui s'est développé en architecture au début du XXe siècle (plan libre, matériaux nouveaux, hygiène, préoccupations sociales).
Biographie
[modifier | modifier le code]Georges Victor Adrien Thurin naît le à Rouen au no 29 rue Armand-Carrel, fils de Louis Adrien, peintre et d'Aline Louise Hédouin.
Il épouse le à Arques (Seine-Inférieure) Charlotte Mercier. Ils y habitent jusqu'en 1920.
Georges Thurin installe son cabinet d'architecte dans cette commune en 1915, année durant laquelle naît Micheline, sa première fille. La seconde, Françoise, voit quant à elle le jour en 1919.
En 1953, son cabinet, installé au no 53, rue Jeanne-d'Arc, produit un prototype de maisons d'habitation à prix modéré[1].
Il décède le
à Rouen.Distinctions
[modifier | modifier le code]- Officier d'Académie (1934).
Réalisations
[modifier | modifier le code]- Huit maisons pour employés ou ouvriers (1917) pour la « cité ouvrière de Vaucanson » à Saint-Nicolas-d'Aliermont[2]
- Chapelle Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Rouxmesnil-Bouteilles (1931)
- Maison du pilote[3] à Orly (1934, disparue)
- Groupe scolaire d'Arques-la-Bataille (1935) Inscrit MH (2001)[4]
- Cités-jardins de la compagnie des chemins de fer du Nord (participation pour les maisons individuelles et école) à Aulnoye-Aymeries[5] (à l'instar de celle de Tergnier)
- Monument aux morts d'Arques-la-Bataille
- Usine Cellophane de Mantes-la-Ville[6] (disparue depuis)
- École de la gare, entre 1939 et 1942, à Aubevoye, détruite par faits de guerre en 1944
- Îlot 8 à Rouen - 1951 (avec Raoul Lagnel et Bernard Lecerf)[2]
- Piscine Gambetta, à Rouen (piscine des Vikings de 1935, voulue comme un complexe sportif et culturel, dans le style international[7], à la façon d'un paquebot), détruite en 1991[8],[9]
Sources
[modifier | modifier le code]- Comité interprofessionnel paritaire du logement de Rouen, « Six projets sélectionnés, dix-sept projets remarqués », Études Normandes. Pour développer la construction dans la région normande : 33 prototypes de maisons d'habitation à prix modérés, 3e trimestre 1953, p. 495-519 (lire en ligne, consulté le ).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Programme A : Six projets sélectionnés, dix-sept projets remarqués. In: Études Normandes, livraison 8, no 25, 3e trimestre 1953. Pour développer la construction dans la région normande : 33 prototypes de maisons d'habitation à prix modérés. Le concours du Comité interprofessionnel paritaire du logement de Rouen, pp. 495-519.
- Guide de l'exposition temporaire, septembre 2012.
- Notice no IA00089793, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Groupe scolaire », notice no PA76000045, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Cités-jardins », notice no IA59001891, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Usine de la Société La Cellophane, Mantes-la-Jolie (Yvelines). 1926-1934 Fonds Bétons armés Hennebique
- Pour le style international en France, voir l'aéroport d'Orly.
- Achever le paquebot Gambetta, 1990.
- Piscine municipale avec salle des fêtes, bd Gambetta, Rouen (Seine-Maritime). 1933 - Fonds Bétons armés Hennebique.
Liens externes
[modifier | modifier le code]