High Life (annuaire)
L'annuaire High-Life est l'annuaire mondain le plus ancien de France, fondé à Paris en 1879, et réédité chaque année depuis 2000.
Origines
[modifier | modifier le code]L'annuaire mondain High-Life a été fondé à Paris en 1879 par l'éditeur parisien Émile Ehret (sous le titre originel « La Société et le High-Life »[1]) et paraitra tous les 3 ans jusqu'en 1936[1].
Réédition en 1950
[modifier | modifier le code]En 1950, Xavier Sahut d'Izarn et Philippe de Valbray tentent une réédition. C'est un échec commercial et il n'y aura pas de seconde parution.
Douze ans plus tard, le Bottin mondain prendra l'initiative d'incorporer les listes du High-Life à sa propre liste, changeant ainsi sa clientèle qui était alors constituée de chefs d'entreprise, d'hommes politiques et d'artistes en vue[2].
Le Bottin mondain décidera, en 1962, de faire figurer la mention "Annuaire Ehret" parmi ses nombreux sous-titres[3], bien qu'aucune cession de marque ou de contenu n'ait été conclue.
Réédition en 2000
[modifier | modifier le code]En 2000, Thibaut Faucon et Édouard de Montalembert entreprennent une seconde réédition de l'annuaire High-Life.
Depuis, l'annuaire High-Life est publié chaque année par Philippe Barrault (Librairie Guénegaud).
Présidence d'honneur
[modifier | modifier le code]Depuis 2000 et jusqu'à aujourd'hui, les personnalités suivantes en acceptent la présidence d'honneur[4]:
- le duc de Brissac (président du Jockey Club),
- l'archiduchesse Lætitia de Habsbourg-Lorraine,
- la princesse Charles-Louis d'Orléans (duchesse de Chartres),
- et (décédée en 2012) la duchesse d'Anjou et de Ségovie.
Depuis le succès de cette réédition de 2000, l'annuaire High-Life paraît chaque année sous la houlette de Philippe Barrault, libraire (Librairie Guénegaud) et actionnaire majoritaire.
Violente opposition du Bottin mondain
[modifier | modifier le code]Le Bottin mondain tentera, en vain, d'empêcher cette réédition de l'annuaire High-Life. Il diffusera plusieurs centaines de courriers diffamatoires à l'encontre des éditeurs, et sera condamné à leur verser des dommages et intérêts[5].
Il intentera, dès 1998, un procès prétendant être propriétaire de la marque High-Life mais il sera débouté deux fois par la justice[6].
Contenu actuel
[modifier | modifier le code]Le site Memodoc écrit que l'annuaire High-Life contient un ensemble de notices de familles françaises et francophones consistant en[1] :
- Un annuaire mondain
- Un nobiliaire (pour les familles nobles)
- Un armorial (pour les familles nobles et les familles bourgeoises ayant des armoiries)
- Un dictionnaire généalogique
High-Life de Belgique
[modifier | modifier le code]Il existe aussi en Belgique depuis 1880 un High-Life de Belgique copié à l'époque sur le High-Life français.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Site web memodoc.com : description du contenu de l'annuaire high-Life.
- Mélange hétérogène de personnalités politiques (Maurice Thorez, secrétaire général du Parti communiste, le maréchal Philippe Pétain, etc.), d'écrivains, d'industriels (Breguet, Michelin…), de banquier, d'artistes (peintres, sculpteurs, musiciens, artistes lyriques…), militaires, universitaires (par exemple Marcel Mauss, Jean Brunhes ou Marcel Poëte) d'avocats, de médecins, d'architectes, de personnes issues de la noblesse. À noter la présence de nombreuses familles israélites (Durkheim, Halévy, Kaplan, Reinach, etc.). Cf. Les Gens du Bottin mondain par Cyril Grange, éditions Fayard, Paris 1996
- Data BNF
- Voir éditions du High-Life depuis 2000
- Arrêt de la Cour d'Appel de Paris du 17 novembre 2000
- Jugement du TGI de Paris du 11/12/1998, et Arrêt de la Cour d'Appel de Paris du 17/11/2000 (voir dans l'annuaire High-Life 2002)