Inféodation (biologie)
On parle d'inféodation dans plusieurs domaines de la biologie.
Écologie
[modifier | modifier le code]On qualifie un organisme, une population ou une espèce comme inféodé(e) lorsque l'entité considérée dépend fortement (mais pas forcément de façon obligatoire) d'un ou plusieurs facteur(s) environnementaux[1].
Il existe deux grandes classes d'inféodation écologique :
- l'inféodation à des conditions biotopiques (climats, ressources libres, etc)[2],[3] ;
- l'inféodation envers une autre espèce (prédation spécialisée, parasitisme, symbiose, etc).
En cela, l'inféodation écologique est le contraire de l'ubiquisme écologique.
Éthologie
[modifier | modifier le code]On parle parfois d'inféodation d'une population par une autre (ex : pucerons inféodés à une colonie de fourmis).
Métabolisme
[modifier | modifier le code]On parle d'inféodation lorsqu'un processus ou un organe est "tiers-dépendant" (ex : la thyroïde est inféodée à l'hypothalamus) ou tissu-dépendant (ex : la diminution de glycémie est inféodée à la présence d'un pancréas insulino-compétent).
Autre exemple, plus populaire : chez les félins, l'ovulation est inféodée à la stimulation de la femelle (malgré ses chaleurs, cette dernière n'ovulera que si elle a été suffisamment stimulée par le mâle s'accouplant avec elle). ← ce type d'ovulation porte un terme dédié/spécifique→
Notes et références
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Fabrizio Cecca, « La dimension biogéographique de l’évolution de la Vie », Comptes Rendus Palevol, vol. 8, nos 2-3, , p. 119-132 (DOI 10.1016/j.crpv.2008.07.003)
- Francois Bon, Préhistoire. La fabrique de l'homme, Le Seuil , 2009, p. 78-81