Jacques-Théodore Lamarche
Jacques-Théodore Lamarche | ||||||||
Portrait de Jacques-Théodore Lamarche par Yan' Dargent. | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Paris |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 65 ans) Quimper |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par François Richard de La Vergne |
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Évêque de Quimper et Léon | ||||||||
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« Doué hag ar vro » - « Ama et confide » | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Jacques-Théodore Lamarche, né à Paris le et mort à Quimper le , est un prélat catholique français, évêque de Quimper et Léon de à sa mort.
Biographie
[modifier | modifier le code]Formation
[modifier | modifier le code]Fils de Jean-Baptiste Lamarche et de Marie Catherine Angélique Durvit, son épouse, Jacques-Théodore Lamarche est né dans une famille d'ouvriers le à Paris, 11e arrondissement[Note 1]. Après des études au petit séminaire de Saint-Nicolas-du-Chardonnet où il a pour professeur l'abbé Dupanloup, puis au grand séminaire de Saint-Sulpice, il est ordonné prêtre pour le diocèse de Paris le .
Carrière ecclésiastique
[modifier | modifier le code]L'abbé Lamarche est d'abord nommé vicaire à la paroisse Saint-Augustin de Paris avant de s'engager comme aumônier militaire lors de la guerre de Crimée. Après cette campagne, il retrouve Paris, occupant tour à tour les postes de vicaire à Saint-Eugène, Sainte-Clotilde, la Chapelle, Clignancourt puis Saint-Germain de Charonne. Lors de la guerre de 1870 il reprend du service comme aumônier militaire, assistant les soldats lors des combats de Borny, Saint-Privat et Gravelotte. Après la reddition de Metz, il décide d'accompagner les prisonniers jusqu'à Kosel, en Silésie. De retour en France, il est alors promu curé de Saint-Jean-Baptiste de Grenelle puis de Sainte-Marie des Batignolles[1].
Épiscopat
[modifier | modifier le code]Nommé évêque de Quimper et Léon le , préconisé dans le consistoire du suivant, Lamarche est sacré en la cathédrale Notre-Dame de Paris par François Richard de La Vergne, archevêque de Paris, assisté de Pierre-Hector Coullié, évêque d'Orléans, et de Briey, évêque de Meaux[2].
De santé fragile, souffrant de gastrite, Lamarche présida aux destinées de l'église finistérienne quelque quatre années et demie. Soucieux du développement de l'enseignement catholique et de l'accompagnement spirituel des conscrits, il s'attacha également à instruire et catéchiser ses diocésains en encourageant la tenue de grandes missions paroissiales, à l'exemple de Michel Le Nobletz et Julien Maunoir, prêtres de la Contre-Réforme dont il introduisit les causes de béatification à Rome. Il présida avec le cardinal Place, archevêque de Rennes, au couronnement de la statue de Notre-Dame du Folgoët en [3].
Armes
[modifier | modifier le code]D'azur à la croix d'or, au chef de Bretagne[4].
Distinction
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Mentions portées sur l'acte de décès de Jacques-Théodore Lamarche, l'acte de naissance n'étant pas consultable sur le site des archives de Paris.
Références
[modifier | modifier le code]- Maurice Le Sage d'Hauteroche d'Hulst, Oraison funèbre de Mgr Théodore Lamarche évêque de Quimper et Léon, Dumont éditeur, Brest, 1892, 24p. Disponible sur le site du diocèse de Quimper et Léon.
- Fiche biographique sur Catholic hierarchy.
- Société bibliographique, L'épiscopat français depuis le Concordat jusqu'à la Séparation (1802-1905), Paris, 1907, Librairie des Saint-Pères, 720p., p. 496 Disponible sur Gallica.
- Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, 1906, H. Daragon, 415p., p. 145. Consultable sur Gallica.
- « Cote LH/1453/62 », base Léonore, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la religion :
- Ressource relative à la vie publique :