Louise Sébastienne Danton
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Georges Jacques Danton (de à ) Claude-François-Étienne Dupin (à partir de ) |
Louise Sébastienne Danton, née Gély, née à Paris le et morte à Paris le , est la seconde épouse du révolutionnaire français Georges Danton. Elle épouse en secondes noces Claude Dupin qui sera fait baron d'empire.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fille de Marc-Antoine Gély, huissier-audiencier au Parlement de Paris et membre du Club des cordeliers Louise Sébastienne Gély est née le 3 mars 1776 à Paris[1]. Georges Jacques Danton qui semble l'avoir connue avant la Révolution, lui procura en 1792 un emploi de commis au ministère de la Marine.
Quatre mois après le décès de Antoinette Gabrielle Danton née Charpentier, Georges Jacques Danton se remariait, le , devant un prêtre réfractaire, avec Louise Sébastienne Gély, âgée de dix-sept ans et qui s'occupait de ses enfants[2]. Dix mois plus tard, celle-ci était veuve () et certains lui ont reproché d'avoir détourné Georges Danton de la politique, d'avoir causé indirectement sa perte en lui faisant préférer les charmes agrestes et familiaux d'Arcis-sur-Aube au chaudron infernal de la Convention.
Deux ans plus tard, elle épouse le secrétaire général du directoire du département de Paris, Claude-François-Étienne Dupin, qui deviendra baron d'Empire, d'où postérité[2] :
- Antoine Louis Gabriel Dupin (1804-1856), 2e baron Dupin, conseiller référendaire à la Cour des comptes, et descendance ;
- Camille Antoinette Dupin épouse Alexandre Bellot de Kergorre, et descendance.
Elle est enterrée au cimetière du Montparnasse.
Au cinéma et à la télévision
[modifier | modifier le code]- 1932 : Danton d'André Roubaud, interprétée par Marguerite Weintenberger
- 1964 : La Terreur et la Vertu : Danton de Stellio Lorenzi (épisode 34 de la série La caméra explore le temps), interprétée par Cécile Vassort
- 1983 : Danton de Andrzej Wajda, interprétée par Emmanuelle Debever
- 1989 : La Révolution française de Robert Enrico et Richard T. Heffron, interprétée par Muriel Brenner
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Antoine Court, Les Girondins de Lamartine, vol. I, Polignac, éditions du Roure, (ISBN 978-2-906278-08-0), p. 88
- Franck Ferrand, « Danton », émission Au cœur de l'histoire sur Europe 1, 3 janvier 2012.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Edmond Campagnac, « Les Fils de Danton », Annales historiques de la Révolution française, no 105, , p. 37-63 (JSTOR 41925200).
- Edmond Campagnac, « Les Fils de Danton », Annales historiques de la Révolution française, no 106, , p. 141-165 (JSTOR 41925430).
- Edmond Campagnac, « Les portraits de la famille Danton », Annales historiques de la Révolution française, no 133, , p. 348-353 (JSTOR 41925777).
- Élysée Loustalot, « La descendance de Danton », Annales révolutionnaires, t. 5, no 5, , p. 669-673 (JSTOR 41920566).
- Albert Mathiez, « L'inventaire après décès des biens de Danton dans l'Aube », Annales révolutionnaires, t. 5, no 2, , p. 237-249 (JSTOR 41921775).
- Albert Mathiez, « La vente après décès des biens de Danton dans l'Aube », Annales révolutionnaires, t. 5, no 3, , p. 374-383 (JSTOR 41920512).
- Albert Mathiez, « Sur les portraits de Danton et de sa famille », Annales révolutionnaires, t. 9, no 4, , p. 533-537 (JSTOR 41921003).
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :