La Déesse des mouches à feu (film)
Réalisation | Anaïs Barbeau-Lavalette |
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Scénario | Catherine Léger d'après le roman de Geneviève Pettersen |
Musique | Mathieu Charbonneau |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Coop Vidéo de Montréal |
Pays de production | Québec ( Canada) |
Genre | Drame |
Durée | 105 minutes |
Sortie | 2020 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
La Déesse des mouches à feu est un drame québécois réalisé par Anaïs Barbeau-Lavalette. Il est adapté pour le cinéma par Catherine Léger d'après le roman éponyme de Geneviève Pettersen.
Le film est présenté en première mondiale le lors de la 70e édition du Festival international du film de Berlin dans la catégorie Generation[1],[2].
Synopsis
[modifier | modifier le code]1996, Chicoutimi. Les parents de Catherine se séparent le jour de ses 16 ans, à la suite d'une violente dispute. Catherine est bien trop distraite par le beau Pascal pour s'en soucier. Avec ses cheveux à la Mia Wallace et ses bottes rouges, Catherine expérimente, dérape et se perd sous la trame punk rock des années 90.
Fiche technique[3]
[modifier | modifier le code]- Titre original : La Déesse des mouches à feu
- Réalisation : Anaïs Barbeau-Lavalette
- Scénario : Catherine Léger d'après le roman de Geneviève Pettersen des éditions Le Quartanier
- Musique : Mathieu Charbonneau
- Conception visuelle : André-Line Beauparlant
- Costumes : Sophie Lefebvre
- Maquillage : Kathryn Casault
- Coiffure : Johanne Paiement
- Photographie : Jonathan Decoste
- Prise de son : Martyne Morin
- Conception sonore : Sylvain Bellemare
- Mixage : Bernard Gariépy Strobl
- Montage : Stéphane Lafleur
- Distribution des rôles : Murielle Laferrière, Marie-Claude Robitaille
- Production : Luc Vandal
- Société de production : Coop Vidéo de Montréal
- Société de distribution : Entract Films
- Budget : 4,8 millions $ CA[4]
- Pays d'origine : Canada
- Langue originale : français
- Format : couleur, DCP 2K, format d'image : 2,35:1. format son 5.1
- Genre : drame
- Durée : 105 minutes
- Date de sortie :
- Allemagne : (première mondiale à la Berlinale 2020)
- Canada : (première canadienne au Festival de cinéma de la ville de Québec (en salle virtuelle du Cinéplex Ste-Foy))[5]
- Canada : (première montréalaise au cinéma Quartier Latin)
- Canada : (sortie en salle au Québec)
- États-Unis : (Festival international du film de Seattle)
- France :
Distribution[3]
[modifier | modifier le code]- Kelly Depeault : Catherine
- Caroline Néron : la mère de Catherine
- Normand D'Amour : le père de Catherine
- Éléonore Loiselle : Marie-Ève
- Robin L'Houmeau : Keven Bilodeau
- Antoine DesRochers : Pascal
- Noah Parker : Fred
- Marine Johnson (en) : Mélanie Belley
- Maxime Gibeault : Jean-Simon
- Laurence Deschênes : Véronique
- Ambre Jabrane : Vanessa
- Emmanuel Schwartz : Martial
- Emmanuel Bilodeau : le père de Keven
Production
[modifier | modifier le code]Développement
[modifier | modifier le code]En 2014, Anaïs Barbeau-Lavalette se fait recommander par son libraire le roman de Geneviève Pettersen La Déesse des mouches à feu. Elle le lit en une soirée. Le lendemain matin, elle appelle son producteur pour lui dire qu'elle veut adapter le roman au grand écran[6].
« Quand j’ai lu le livre, je me suis dit que c’était le livre qui décrivait ma génération et il fallait que j’en fasse un film. Il y avait des références tellement nettes et précises dans le livre. J’avais vraiment envie de porter cette histoire et je ne me sentais pas imposteur parce que c’est exactement ma génération. »
— Anaïs Barbeau-Lavalette, Journal de Montréal (2020)[6]
En , Geneviève Pettersen annonce sur son compte Instagram que son livre La déesse des mouches à feu sera adapté au cinéma. Elle annonce par la même occasion que Catherine Léger sera en charge de l'adaptation et Anaïs Barbeau-Lavalette de la réalisation.
Tournage
[modifier | modifier le code]Plusieurs initiatives sont mises en place lors du tournage pour réduire son l'empreinte écologique. Appuyée par des consultants de l'organisme La Brigade verte, l'équipe réussit « à réduire les déplacements, à favoriser le covoiturage, à encourager le compost et le recyclage. Les restants de la cantine sont envoyés à des banques alimentaires. Pour les costumes, on privilégie les morceaux qui ne sont pas faits en Chine, les matières recyclables ou recyclées. Même chose pour les décors. » Un sceau « tournage écoresponsable » est ajouté au générique de fin[7].
Sortie en France
[modifier | modifier le code]Le film sort en France le , distribué par Les Alchimistes Films.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Sélection
[modifier | modifier le code]- : Festival international du film de Berlin (Berlinale), catégorie Generation
Récompenses
[modifier | modifier le code]- : le film remporte 7 prix[8] au Gala Québec Cinéma
- Meilleur film : La Coop Vidéo, Luc Vandal
- Meilleure réalisation Anaïs Barbeau-Lavalette
- Meilleure interprétation féminine dans un rôle de soutien : Caroline Néron
- Iris de la révélation de l’année : Kelly Depeault
- Meilleure distribution des rôles : Murielle La Ferrière et Marie-Claude Robitaille
- Meilleur montage : Stéphane Lafleur
- Meilleure coiffure : Johanne Paiement
Nominations
[modifier | modifier le code]- : le film reçoit 15 nominations au Gala Québec Cinéma, dont Meilleur film, Meilleure réalisation, Meilleur scénario, Meilleure direction de la photographie, Meilleur montage et Révélation de l'année pour Kelly Depeault[9].
- : le film fait partie des cinq finalistes de la 11e du Prix collégial du cinéma québécois (PCCQ), mais le lauréat, choisi par des étudiants de 53 collèges et cégeps répartis à travers le Québec, est Souterrain de Sophie Dupuis[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Maxime Demers, « La déesse des mouches à feu à la Berlinale », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
- A. B. Makar, K. E. McMartin, M. Palese et T. R. Tephly, « Formate assay in body fluids: application in methanol poisoning », Biochemical Medicine, vol. 13, no 2, , p. 117–126 (ISSN 0006-2944, PMID 1, DOI 10.1016/0006-2944(75)90147-7, lire en ligne, consulté le )
- « La déesse des mouches à feu », sur Coop Vidéo de Montréal (consulté le )
- Charles-Henri Ramond, « Déesse des mouches à feu, La – Film d’Anaïs Barbeau-Lavalette », sur Films du Québec, 20 septembre 2020 (mise à jour : 25 septembre 2020) (consulté le )
- « La déesse des mouches à feu », sur Festival de cinéma de la ville de Québec (consulté le )
- Samuel Pradier, « Berlinale 2020: Anaïs Barbeau-Lavalette séduit Berlin », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
- « 70e Berlinale: Aliocha Schneider, La déesse verte et A-ha », sur La Presse, (consulté le )
- (fr) François Lévesque, « «La déesse des mouches à feu» au panthéon », Le Devoir, (lire en ligne)
- « Prix Iris 2021: Dévoilement des finalistes », sur Le site officiel du Gala du cinéma québécois (consulté le )
- Maxime Demers, « Prix collégial du cinéma québécois : les finalistes dévoilés », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :