Luis Pérez Aguirre
Naissance |
Montevideo, Uruguay |
---|---|
Décès |
(à 59 ans) Canelones, Uruguay |
Nationalité | uruguayenne |
Pays de résidence | Uruguay |
Profession | |
Activité principale |
Promoteur des Droits de l'Homme, écrivain |
Formation |
Lettres, philosophie et théologie |
Luis Pérez Aguirre, né le à Montevideo et mort (accidentellement) à Canelones (Uruguay) le , est un prêtre jésuite uruguayen, promoteur des droits de l'homme et écrivain.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né à Montevideo, Luis Pérez Aguirre était le second de huit enfants.
Études
[modifier | modifier le code]Sa vocation sacerdotale se développe dans les années 1950 et il entre au noviciat jésuite en 1960. Il obtient son diplôme en humanités classiques au Chili (Collège Loyola). Il étudie la psychologie à l'Université Catholique de Valparaíso, au Chili. À son retour en Uruguay en 1965, il enseigne le français et la géographie au Collège de San Javier des Pères Jésuites à Tacuarembó.
De 1967 à 1970, il étudie à l'Université de Toronto, au Canada où il obtient une maîtrise en études religieuses. En 1972, il obtient un diplôme en théologie à l'Université Pontificale de San Miguel, Argentine. Les études supérieures en sociologie sont effectuées à l'Université pontificale Comillas, Cantabrie, Espagne, en 1978.
Ordonnance et réalisations
[modifier | modifier le code]Luis Pérez Aguirre est ordonné prêtre le à Montevideo. Figure-proue dela défense des droits de l'homme sous le régime de la dictature militaire de l'Uruguay, il fonde en 1975 la communauté de La Huella vouée à l'accueil des orphelins. Il crée la division en Uruguay de Justice et Paix (SERPAJ, déclarée illégale en 2003). En 1989, il est membre du conseil consultatif du service international des droits de l'homme à Genève.
Au début des années 2000, il compte parmi les membres de la Commission pour la paix chargée d'examiner les violations des droits de l'homme commises par les militaires durant la dictature[1],[2].
Le père Luis Pérez Aguirre meurt dans un accident de voiture en 2001 à l'âge de 59 ans[3].
Autres fonctions
[modifier | modifier le code]- Conseiller pour Human Rights Information and Documentation Systems International (HURIDOCS)
- Membre du conseil exécutif de l'Organisation mondiale contre la torture
- Conseiller honoraire de Justice et Paix (SERPAJ)
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Si quieres la paz (1986)
- Derechos humanos: un relato militante de su defensa y promoción en el Uruguay (1986)
- La defensa de los derechos humanos en la transición democrática uruguaya (1988)
- La opción entrañable (1989)
- Mujer de la vida: pasión y prostitución de Miriam (fiction, 1991)
- La condición femenina (1995)
- Uruguay en asamblea: propuestas presentadas en el ciclo de debates (1998)
- Desaparecidos, a la escucha del silencio para sellar la paz (2000)
En français :
- Incroyable Eglise ! : pauvreté, pouvoir, sexualité, féminisme, Ed. de l'Atelier, 1994
- Tout commence par un cri, Ed. de l'Atelier, 1997
Prix et récompenses
[modifier | modifier le code]- 1989 : Prix de la Paix décerné par Pax Christi[2]
- 1985 : Officier de l'Ordre national de la Légion d'honneur[2]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Décès du Père Luis Pérez Aguirre, www.la-croix.com, 30 janvier 2011 (consulté le 23 novembre 2017)
- (es) Gregorio Dionis, El caso de muerte del defensor de DH, Luis Pérez Aguirre, www.tlahui.com, 1 février 2001 (consulté le 23 novembre 2017)
- (es) Gouvernement de Canelones, « Décimo aniversario de la muerte de Luis Pérez Aguirre », (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Héctor Luna: Luis Pérez Aguirre: huellas de una vida. Montevideo: Trilce, 1997.