[go: nahoru, domu]

Aller au contenu

Simon Julien

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Simon Julien
Naissance
Décès
Nationalité
Drapeau de la France
Activité
Maître
Lieux de travail
Distinction

Simon Julien né à Toulon le et mort à Paris le est un peintre, dessinateur et graveur français.

Il a longtemps été confondu avec son homonyme et contemporain, Jean-Antoine Julien, dit Julien de Parme (1736-1799).

Élève de l'école académique de Marseille, puis de Michel-François Dandré-Bardon à Paris, et enfin de Charles André van Loo au sein de l'école des Élèves protégés, Simon Julien obtient le prix de Rome en 1760, avec son Sacrifice de Manué (Le Mans, musée de Tessé). Il séjourne à Rome de 1763 à 1771. De retour à Paris, il travaille au décor de l'hôtel de la princesse Kinski, rue Saint-Dominique, puis à celui du Garde-Meuble de la Couronne. Agrée à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1779, son morceau de réception, Titon et l'Aurore, est refusé en 1789.

Postérité

[modifier | modifier le code]

Christophe Marcheteau de Quinçay, attaché de conservation au musée des Beaux-Arts de Caen, travaille sur un catalogue raisonné de l'artiste[2].

Œuvres dans les collections publiques

[modifier | modifier le code]
Les Tables de la Loi judaïque (1773), eau-forte, New York, Metropolitan Museum of Art.
  • Caen, musée des Beaux-Arts :
    • Tithon et l'Aurore, dessin préparatoire, esquisse peinte et tableau final[3] ;
    • Joseph expliquant les rêves de deux fonctionnaires égyptiens, huile sur toile ;
    • Jésus chassant les marchands du Temple, huile sur toile ;
    • La Résurrection de Lazare, huile sur toile, pendant du précédent ;
    • Cléopâtre et Marc-Antoine, 1776, dessin.
  • Le Mans, musée de Tessé : Le Sacrifice de Manué, huile sur toile[4].
  • Paris, musée du Louvre :
    • Jésus chassant les vendeurs du Temple, huile sur toile[5].
    • La Résurrection de Lazare, huile sur toile[6].
    • L'Enlèvement de Psyché par Zéphyr, dessin[7].
    • Apollon faisant écorcher Marsyas, dessin[8].
  • Quimper, musée des Beaux-Arts : La Rose enlevée[9].
  • Toulon, musée d'Art de Toulon : La Mort de Virginie.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Notice biographique sur Gallica
  2. « Annonce de chercheur : Simon Julien (1735-1800) », sur latribunedelart.com, .
  3. Notice no 000PE023002, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  4. Notice no 000PE009691, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  5. Notice no 000PE001614, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  6. Notice no 000PE001615, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  7. Notice no 50350213126, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  8. Notice no 50350213125, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  9. Christophe Marcheteau de Quinçay, « notice no 103 (Simon Julien, La Rose enlevée) », in: Guillaume Kazérouni et Adeline Collange-Pérugi (dir.), Éloges de la sensibilité. Peintures françaises du XVIIIe siècle dans les collections de Bretagne, cat. exp., Rennes, Musée des Beaux-Arts de Rennes, Nantes, Musée d'Arts de Nantes, et Gand, Snoeck, 2019, pp. 274-275.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • André Alauzen et Laurent Noet, Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Marseille, Jeanne Laffitte, (1re éd. 1986), 473 p. (ISBN 978-2-86276-441-2, OCLC 920790818, BNF 40961988), p. 263.
  • Jean-Roger Soubiran, André Alauzen, André Bourde, Marie-Claude Homet, Marie-Christine Gloton, Pierre Lesage et al. (préf. François Trucy, Pierre Perruchio et Édouard Pommier), La peinture en Provence dans les collections du musée de Toulon du XVIIe au début du XXe siècle, Toulon, Musée de Toulon, , 360 p., 32 × 23,5 cm (ISBN 2-905076-09-7, OCLC 13537808, BNF 34904308), p. 91-97.
  • Christophe Marcheteau de Quinçay, « Simon Julien, dit Julien de Toulon (Toulon, 1735-Paris, 1800) », dans François Baligand, La peinture religieuse à Douai sous l'Ancien Régime, coll. Mémoires de la Société nationale d'Agriculture, Sciences et Arts de Douai, 6e série, t. II (2016-2017), Douai, 2018, p. 77-78.
  • Christophe Marcheteau de Quinçay, « Simon Julien de Toulon, le maître de Mallet » dans Carole Blumenfeld (sous la dir.), cat. exp. Jean-Baptiste Mallet. La route du bonheur, Grasse, Musée Fragonard, et Montreuil, Gourcuff Gradenigo, 2022, p. 62-64.

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :