Qian Sanqiang
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He Zehui (de à ) |
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Division de mathématiques et physique de l'Académie chinoise des sciences (d) () |
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Ternary and Quaternary Fission of Uranium Nuclei (d) |
Qian Sanqiang ( chinois simplifié : 钱三强 ; chinois traditionnel : 錢三強 ; 16 octobre 1913 - 28 juin 1992), également connu sous le nom de Tsien San-Tsiang, est un physicien nucléaire chinois qui a été l'un des principaux artisan
s du programme Deux bombes, un satellite. En raison de son rôle central dans le développement de l'industrie nucléaire chinoise et de son programme d'armement nucléaire, il est considéré comme le « père de la bombe atomique chinoise »[1],[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Originaire de Huzhou, dans la province du Zhejiang, en Chine, Qian est né à Shaoxing. Il est le fils de Qian Xuantong, un érudit, linguiste et espérantiste.
Qian étudie à l'Université de Pékin puis à l'Université Tsinghua, dont il sort diplômé en 1936, de même que sa future épouse He Zehui. Qian séjourne en France à partir de 1937. Il étudie au Collège de Sorbonne ainsi qu'au Collège de France, effectuant son travail de recherche sous la direction de Frédéric Joliot-Curie et Irène Joliot-Curie. Il obtient le doctorat français en 1940[1].
Qian retourne en Chine en 1948 avec sa femme, la physicienne nucléaire He Zehui[2]. Il obtient un poste de professeur à l'Université Tsinghua et fonde en 1950 l'Institut de physique moderne de l'Académie chinoise des sciences (CAS), aujourd'hui connu sous le nom d'Institut chinois de l'énergie atomique[1].
En 1954, il rejoint le Parti communiste chinois. Il a été successivement directeur de l'Institut de physique moderne de l'Académie chinoise des sciences, vice-ministre du deuxième ministère de la construction de machines, vice-président de l'Académie chinoise des sciences[3] et président honoraire de l'Association chinoise pour la science et la technologie.
Qian a joué un rôle majeur dans le développement de la physique nucléaire en République populaire de Chine et la mise en point des bombes A et H dans le cadre du programme « Deux bombes, un satellite »[2].
Pendant la Révolution culturelle, Qian est envoyé à la campagne pour une « rééducation socialiste », en raison de soupçons suscités par sa participation à une délégation du gouvernement nationaliste du Kuomintang lors d'une conférence de l'UNESCO, en 1946[4].
Après la fin de la Révolution culturelle, Qian est nommé membre de l'Académie chinoise des sciences. Il est également autorisé à reprendre son travail dans l'industrie de l'énergie atomique[5].
Références
[modifier | modifier le code]- « 那年今日丨中国的"原子弹之父"钱三强诞生_科技湃_澎湃新闻-The Paper » [archive du ], www.thepaper.cn (consulté le )
- Nicholas D. Kristof, « Qian Sanqiang, Chinese Physicist On Atom Bomb Team, Dies at 79 », New York Times, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « 钱三强----中国科学院学部 » [archive du ], casad.cas.cn (consulté le )
- Cong Cao, Mr. Science and Chairman Mao's Cultural Revolution : Science and Technology in Modern China, Lanham, Lexington Books, , 124 p. (ISBN 978-0-7391-4975-1, OCLC 853360078, lire en ligne [archive du ])
- « Qian Sanqiang - China Nuclear Forces » [archive du ], www.globalsecurity.org (consulté le )