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WASP-103

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WASP-103
Description de cette image, également commentée ci-après
Impression d'artiste de WASP-103 et de son exoplanète WASP-103b - crédit : ESA.
Données d'observation
(époque J2000)
Ascension droite 16h 37m 15,5765824488s
Déclinaison +07° 11′ 00,109678740″
Constellation Hercule
Magnitude apparente 12,19

Localisation dans la constellation : Hercule

(Voir situation dans la constellation : Hercule)
Caractéristiques
Type spectral F8V
Magnitude apparente (J) 11,100
Magnitude apparente (K) 10,767
Astrométrie
Vitesse radiale −40,26 ± 1,38 km/s
Mouvement propre μα = −9,756 mas/a
μδ = 2,779 mas/a
Parallaxe 1,833 2 ± 0,107 3 mas
Distance 1 800 ± 100 al
(550 ± 30 pc)
Caractéristiques physiques
Masse 1,220 +0,039
−0,036
 M
Rayon 1,436+0,052
−0,031
 R
Luminosité 7,6 L
Température 6 110 ± 160 K
Métallicité [Fe/H] = 0,06 ± 0,13
Âge 4 ± 109 a
Système planétaire
Planètes Super-Jupiter

Désignations

Gaia DR2 4439085988769170432,
2MASS J16371556+0711000

WASP-103 est une étoile de la séquence principale de type F située à 1 800 ± 100 années-lumière (550 ± 30 parsecs) dans la constellation d'Hercule. Elle possède une exoplanète de type super-Jupiter en orbite, WASP-103 b.

Propriétés

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La température de surface de WASP-103 est de 6 110 ± 160 kelvins (K)[1]. La concentration d'éléments lourds de l'étoile est similaire à celle du Soleil[2]. Elle est légèrement plus jeune que le Soleil avec un âge de 4 ± 1 milliards d'années[2]. L'activité chromosphérique de l'étoile est élevée en raison de l'interaction avec son exoplanète géante qui évolue sur une orbite rapprochée[1].

Une enquête de multiplicité en 2015 a trouvé un compagnon stellaire présumé pour WASP-103, à une séparation projetée de 0,242 ± 0,016[3].

Système planétaire

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En 2014, une exoplanète de type super-Jupiter, nommée WASP-103 b, a été découverte par la méthode des transits[4]. L'exoplanète orbite autour de son étoile hôte en moins d'un jour et pourrait être proche de la limite de Roche[5]. Aucune décroissance de son orbite n'a cependant été détectée en 2020[6]. Début 2022, la planète a plus largement été médiatisée car une équipe d'astronomes a mis en évidence qu'elle possède une forme semblable à une pomme de terre[7].

L'atmosphère planétaire contient de l'eau et peut-être du cyanure d'hydrogène, de l'oxyde de titane(II) ou du sodium[8]. La planète a une fraction molaire carbone-oxygène élevée de 0,9 et elle pourrait être une planète carbonée[9].

La température d'équilibre planétaire est de 2 484 ± 67 K, bien qu'une grande différence existe entre le côté nuit et le côté jour. La température côté jour est de 2 930 ± 40 K, tandis que la température côté nuit est de 1 880 ± 40 K[2].

Système planétaire de WASP-103b
Exoplanète Masse Demi-grand axe Période orbitale Excentricité orbitale Inclinaison orbitale Rayon
WASP-103 b 1.455+0.090
−0.091
MJ
0.01987+0.00020
−0.00021
0.9255456 ± 0.0000013 < 0.15 87.3 ° ± 1.2 ° 1.528+0.073
−0.047
RJ

Références

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  1. a et b (en) D. Staab et al., « SALT observations of the chromospheric activity of transiting planet hosts: Mass-loss and star–planet interactions », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 466, no 1,‎ , p. 738–748 (DOI 10.1093/mnras/stw3172, Bibcode 2017MNRAS.466..738S, arXiv 1612.01739)
  2. a b et c (en) A. S. Bonomo, S. Desidera, S. Benatti et F. Borsa, « The GAPS Programme with HARPS-N@TNG XIV. Investigating giant planet migration history via improved eccentricity and mass determination for 231 transiting planets », Astronomy & Astrophysics, vol. 602,‎ , A107 (ISSN 0004-6361 et 1432-0746, DOI 10.1051/0004-6361/201629882, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Maria Wöllert et Wolfgang Brandner, « A Lucky Imaging search for stellar sources near 74 transit hosts », Astronomy & Astrophysics, vol. 579,‎ , A129 (ISSN 0004-6361 et 1432-0746, DOI 10.1051/0004-6361/201526525, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) John Southworth, L. Mancini, S. Ciceri et J. Budaj, « High-precision photometry by telescope defocussing. VII. The ultra-short period planet WASP-103 », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 447, no 1,‎ , p. 711–721 (ISSN 1365-2966 et 0035-8711, DOI 10.1093/mnras/stu2394, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) M. Gillon, D. R. Anderson, A. Collier-Cameron et L. Delrez, « WASP-103b: a new planet at the edge of tidal disruption », Astronomy & Astrophysics, vol. 562,‎ , p. L3 (ISSN 0004-6361 et 1432-0746, DOI 10.1051/0004-6361/201323014, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Kishore C. Patra, Joshua N. Winn, Matthew J. Holman et Michael Gillon, « The continuing search for evidence of tidal orbital decay of hot Jupiters », The Astronomical Journal, vol. 159, no 4,‎ , p. 150 (ISSN 1538-3881, DOI 10.3847/1538-3881/ab7374, lire en ligne, consulté le )
  7. (en) « Astronomers Discover Planet That Looks Like a Rugby Ball », sur NDTV Gadgets 360 (consulté le )
  8. (en) J. Wilson, N. P. Gibson, N. Nikolov et S. Constantinou, « Ground-Based Transmission Spectroscopy with FORS2: A featureless optical transmission spectrum and detection of H$_2$O for the ultra-hot Jupiter WASP-103b », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 497, no 4,‎ , p. 5155–5170 (ISSN 0035-8711 et 1365-2966, DOI 10.1093/mnras/staa2307, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Laura Kreidberg, Michael R. Line, Vivien Parmentier et Kevin B. Stevenson, « Global Climate and Atmospheric Composition of the Ultra-Hot Jupiter WASP-103b from HST and Spitzer Phase Curve Observations », The Astronomical Journal, vol. 156, no 1,‎ , p. 17 (ISSN 1538-3881, DOI 10.3847/1538-3881/aac3df, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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