RDC : Pourparlers de Kampala, Kinshasa et le M23 étudient le document de base
Publié le 13 décembre 2012
Au quatrième jour des pourparlers de Kampala entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo et les rebelles du M23, les deux parties travaillaient séparément mercredi sur un document de règlement intérieur.
Mardi dernier, le ministre des Affaires étrangères Raymond Tshibanda, à la tête de la délégation gouvernementale, s’est livré à une tirade pour dénoncer les activités criminelles des rebelles, tout en les mettant en garde sur d’éventuels dérapages à caractère ethnique.
Cette déclaration musclée était, comme promis par le ministre, une réponse aux propos de François Rucogoza, chef de la délégation du M23, qui avait, à l’ouverture des discussions, accusé le gouvernement congolais de mauvaise gouvernance.
Les pourparlers se sont ouverts le 9 décembre entre les autorités congolaises et le mouvement de mutins luttant contre les FARDC depuis avril dernier dans la province du Nord-Kivu. Ces discussions ont été promises au M23 à l’issue d'une médiation des pays de la région des Grands-Lacs sous l’égide de l'Ouganda, en échange de leur retrait militaire de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, qu'ils ont quitté début décembre.
Pendant ce temps à Goma, à la suite de l’évasion de plus d’un millier de détenus de la prison de Munzenze le 19 novembre, la veille de l'arrivée du M23 dans la capitale du Nord Kivu, des habitants se livrent à la justice populaire, malgré les appels au calme des autorités.
Au moins six voleurs présumés ont été victimes de lynchages. Le 30 novembre dernier, à la veille du départ des rebelles, 5 personnes accusées de vols à main armée ont été brûlées vives près de l'aéroport, et un homme a été frappé à mort dans le quartier de Mabanga.
La prison a été pillée, comme la plupart des institutions de Goma, y compris les tribunaux. L'établissement pénitentiaire, alors surpeuplé, n’avait pas bonne réputation quant aux conditions de vie des détenus. Les prisonniers ayant commis des infractions mineures étaient placés avec ceux responsables de crimes graves. Le gouvernement local a mis des structures en place pour bénéficier de soutiens financiers en vue de reconstruire la prison.
Mouvement du 23-Mars
modifierLe Mouvement du 23-mars, également appelé M23, est un groupe créé à la suite de la guerre du Kivu. Il est composé d'ex-rebelles du Congrès national pour la défense du peuple réintégrés dans l'armée congolaise à la suite d'un accord de paix signé le 23 mars 2009 avec Kinshasa. Ils se sont ensuite mutinés en avril 2012. Leur nom provient des accords du 23 mars 2009, car les membres considèrent que le gouvernement congolais n'a pas respecté les modalités de celui-ci.
Cet article reprend la totalité ou des extraits de l'article de VOA News (placé dans le domaine public) « Pourparlers de Kampala : Kinshasa et le M23 étudient le document de base » |
Cet article est un import pour tout ou partie de « Mouvement du 23-Mars », provenant de Wikipédia ((fr)) sous licence Creative Commons paternité partage à l’identique dans sa version du 13 décembre 2012. |
Voir aussi
modifier- ((fr)) « RDC : le Conseil de sécurité de l’ONU impose des sanctions contre les leaders du M23 ». Wikinews, 22 novembre 2012.
Source
modifier- ((fr)) – « Pourparlers de Kampala : Kinshasa et le M23 étudient le document de base ». VOA News, 13 décembre 2012.
Ce dossier permet de situer cet article dans son contexte.
|
|||
Partager cet article : Courriel, Facebook, Twitter, Google, Identi.ca, Reddit, Digg, Yahoo!' |
- Page « République démocratique du Congo » de Wikinews. L'actualité zaïroise dans le monde.