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Étienne de Saint-Martin

homme politique français

Marie-Étienne-Aimé de Saint-Martin-Valogne[1], dit Étienne de Saint-Martin, né le à Guéret (Creuse) et décédé le à Cluis (Indre), est un homme politique français.

Étienne de Saint-Martin
Illustration.
Fonctions
Député français

(30 ans, 2 mois et 22 jours)
Élection 20 février 1876
Réélection 14 octobre 1877
21 août 1881
4 octobre 1885
22 septembre 1889
20 août 1893
8 mai 1898
27 avril 1902
Circonscription Indre
Législature Ire, IIe, IIIe, IVe, Ve, VIe, VIIe et VIIIe (Troisième République)
Groupe politique Union des Droites
Maire de Cluis

(36 ans)
Successeur Jean-Pierre Richer
Conseiller général de l'Indre

(25 ans)
Circonscription Canton de Neuvy-Saint-Sépulchre
Prédécesseur Gustave Papet
Successeur Lucien Blanchet
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Guéret
Date de décès (à 80 ans)
Lieu de décès Cluis

Biographie

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Petit-fils de Charles Saint-Martin-Valogne, membre de la Convention et député de l'Aveyron au Conseil des Cinq-Cents, et petit-neveu de Guillaume Boëry, député du Berry aux États généraux de 1789, il est licencié en droit et se fixe dans l'Indre où il gère le domaine du château de Puy d'Auzon, à Cluis, acquis par son père en 1832.

Il est maire de Cluis en 1864, président de la Société de secours mutuel, conseiller d'arrondissement en 1869, conseiller général du canton de Neuvy-Saint-Sépulchre en 1870.

Il est révoqué de sa fonction de maire en 1870, ayant déclaré après le ne vouloir tenir son mandat que du libre choix de ses concitoyens et non "d'un gouvernement d'aventures et d'aventuriers".

Il est membre en 1872 du conseil départemental de l'Instruction publique. Élu le député de l'Indre (arrondissement de La Châtre), par 7 355 voix sur 12 945 votants, il siège parmi la droite bonapartiste (Union des droites). Il est réélu le en améliorant sa position (10 576 voix sur 13 866 votants), et le sera (Union des droites) en 1881, 1885 et 1889. Son mandat lui sera renouvelé en 1893, 1898 et 1902. Après avoir été élu constamment au premier tour, il ne se représente pas aux élections de 1906, alors qu'il a 75 ans, et meurt dans son château de Cluis à l'âge de 80 ans.

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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Références

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