[go: nahoru, domu]

Charles Saint-Martin-Valogne

personnalité politique française

Charles Saint-Martin-Valogne ou Charles Vaissière de Saint-Martin-Valogne, né au château de Combret, près de Saint-Sernin (Aveyron), le , mort à Millau (Aveyron), le , député de l'Aveyron à la Convention nationale et au Conseil des Cinq-Cents.

Charles Saint-Martin-Valogne
Fonction
Membre du Conseil des Cinq-Cents
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 56 ans)
MillauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de

Biographie

modifier

Son père faisait partie de la noblesse[réf. nécessaire] et servit au grade de capitaine au régiment du Vermandois. Après des études de droit, Saint-Martin devient avocat au parlement de Toulouse et, au moment de la révolution, il est devenu conseiller à la cour des comptes de Montpellier et membre de l'Académie des sciences de Turin.

En septembre 1792, Saint-Martin-Valogne, alors maire de Milhau, est élu député du département de l'Aveyron, le deuxième sur neuf, à la Convention nationale[1].

Il siège dans les rangs de la Gironde. Lors du procès de Louis XVI, il se prononce pour la détention durant la guerre et le bannissement à la paix, et vote en faveur de l'appel au peuple et du sursis. Il vote en faveur de la mise en accusation de Marat[2]. Membre de la Commission des Douze, le quatrième[3], il vote en faveur de son rétablissement[4]. Au terme de la journée du 2 juin, ainsi que son collègue Boyer-Fonfrède, il échappe au décret d'arrestation sur motion de Louis Legendre, qui déclare qu'il s'est opposé aux mandats d'arrêts émis par la Commission. En juin, il est nommé suppléant au Comité des Finances, le deuxième sur dix[5]. En juillet, il est accusé par François Chabot « d'égarer » le département de l'Aveyron et de tenir des propos hostiles à la nouvelle Constitution, ce dont il se défend. Il n'est pas inculpé[6].

Le 4 brumaire an IV, il est élu au Conseil des Cinq-Cents, qu'il quitte le 1er prairial an V. Nommé, en 1797, receveur général des finances à Avignon, il exerça ces fonctions jusqu'à sa mort.

Il est le grand-père d'Étienne de Saint-Martin (1831-1911), député de l'Indre.

Notes et références

modifier
  1. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 36.
  2. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 71.
  3. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 21 mai 1793, p. 138.
  4. Op. cit., séance du 28 mai 1793, p. 534.
  5. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 66, séance du 18 juin 1793, p. 680.
  6. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 68, séance du 12 juillet 1793, p. 624-625.

Sources

modifier

Liens externes

modifier